mardi 22 novembre 2011

Obama Bilam, l'homme qui voulait maudire Israël, et qui l'a béni.


Souvenez vous: le roi Balak qui, à la fois déteste Israël et le craint, fait venir un maudisseur professionnel en la personne du prophète Bilam et lui propose, moyennement monnaies sonnantes et trébuchantes, de maudire le peuple hébreu, alors qu'il aurait vraisemblablement accepté cette mission même sans être payé. Balak sait, qu'en règle générale, les malédictions de Bilam sont suivies d'effet avec des conséquences néfastes pour le sujet maudit.

Bilam hait copieusement Israël et l'a suffisamment prouvé dans le passé en conseillant par exemple au Pharaon, nous disent les Midrachim, de mettre à mort le petit Moïse péché des eaux du Nil; ce bébé en grandissant, prophétisait-il, allait causer des tas d'ennuis à tout le monde.

Mais Bilam sait que sa malédiction ne peut s'accomplir que si le dieu d'Israël donne son accord. Il connaît d'ailleurs l'heure fatidique où D. se met en colère et sait utiliser ce moment propice. Avant l'heure c'est pas l'heure et après l'heure c'est trop tard. Il possède par ailleurs la capacité et les attributs nécessaires pour négocier avec les envoyés de Hachém , et ne s'en prive pas. Devant l'impatience de son commanditaire, Bilam tergiverse attendant l'heure propice pour maudire Israël. Et que se passe t-il, je vous le donne en mille, les mots destinés à nuire se transforment en la plus belle bénédiction qu'ait jamais reçue le peuple hébreu (fin de la la Paracha Balak) « qu'elles sont belles tes tentes Yaakov, tes demeures Israël »... L'extase, quoi!!

Il en va de même avec un autre prophète-icône des temps modernes; à savoir Balak, pardons, Barak Hussein Obama. Ne pouvant maudire, il finit par bénir.

Après avoir courtisé, déclaré sa flamme, du haut des pyramides du Caire et en toute occasion, aux Arabes en général, et, aux Palestiniens en particulier, pendant toute la première partie de son mandat, il prononce à l'ONU un discours encore plus pro-sioniste que n'aurait osé le faire Netanyahou: « qu'elles sont belles tes demeures Israël, menacées constamment par les ennemis arabes qui t'entourent... ».

Bien entendu, certains expliquent cette volte face, par l'aspect girouette du personnage, par les pressions subies de part et d'autres, voire par une prise de conscience, une Téchouva en quelque sorte, par son envie furieuse de passer encore 4 ans à la Maison Blanche, par ses plantages à répétition sur le plan économique. Je n'en disconviens pas mais je soutiens que, s'il avait eu comme Bilam, l'occasion de maudire et de nuire à Israël, il l'aurait fait sans hésiter.

Conclusion, il n'a pu aller à l'encontre de la volonté de Hachém, qui ne voulait pas, deux jours avant que Mahmoud Abbas réclame son Etat croupion à l'ONU, que Balak Obama maudisse Israël, mais qu'il le bénisse. CQFD

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