lundi 31 décembre 2012

Une statue d’Hitler dans le ghetto de Varsovie, où les Juifs furent « cantonnés », selon le Figaro


Saviez-vous que Varsovie (la municipalité, un musée; je m'en fiche) a permis que l’on installe en plein ghetto de Varsovie une statue de Hitler, très angélique, agenouillé et, manifestement en train de prier ?

Saviez-vous que le grand rabbin de Pologne Michael  Schudrich, selon le le Guardian, aurait été consulté sur l’emplacement de l’œuvre ne s’y serait pas opposé ? 

Qu’il puisse y avoir des artistes provocateurs (un italien en l’occurrence),  des Polonais charnellement antisémites et même de rabbins imbéciles n’est pas vraiment un scoop ; on en a vu d’autres. Non, ce qui me choque surtout, c’est pourquoi l’illustre coiffeur Figaro, et par là même, quotidien, nous dit  que dans le ghetto de Varsovie « des milliers de Juifs y furent cantonnés ».

Un cantonnement est par définition provisoire, des soldats sont cantonnés dans une caserne, les conditions d’un cantonnement ne sont pas inhumaines comme ce fut le cas du ghetto de Varsovie où se sont entassés jusqu’à 400.000 Juifs, à 7 par pièce, un cantonnement n’est pas en principe un prélude à l'élimination systématique des cantonnés. Dans un canton ou un cantonnement, il n’y a pas  de soulèvement des cantonnés qui savent qu’en se révoltant contre les Nazis, ils seront exterminés jusqu’au dernier.

Alors, nom d’une pipe en bois, pourquoi le journaliste du Figaro a usé du terme « cantonnés » ? Parce que qu’il n’est pas trop informé sur ce qu’a été le ghetto de Varsovie ?  Parce que, parmi tous les synonymes à sa disposition, il a choisi celui qui lui paraissait  le plus approprié.  Ou, parce que cela réduit et banalise l’horreur nazie, comme l’est l’introduction d’un Hitler angélique dans le ghetto de Varsovie 

Le Figaro continue et nous informe que cette statue a fait l’objet de vives critiques de la part de certaines organisations juives. Pourquoi pas de toutes, d’autres organisations juives seraient- elles favorables au retour d' Hitler dans le ghetto de Varsovie ? Et pourquoi n’y aurait-il que des Juifs qui condamneraient cette ignominie, les non-juifs ne verraient pas d’inconvénient à cette exposition ?

Je vous passe les justifications oiseuses de cet Hitler en cire; du genre : faire réfléchir sur la nature du mal, « une  valeur éducative» selon le rabbin Schuldrich…  On croie rêver !

Enfin, dernière question : à quoi  et qui peut prier Hitler ? Je gage  qu’il prie pour que quelqu’un finisse à sa place le travail qu’il a si largement entamé. Yima'h chemo vezi'hro

dimanche 30 décembre 2012

Le mot « GOD » viendrait-il de Gad, le septième fils de Jacob ?



Ca y est, une page est tournée : nous avons terminé le Livre de Berechith (La Genèse) et attaquerons la semaine prochaine Chemot. La lecture de la dernière Paracha (section biblique) Vayéhi m’a fait penser à un article que j’avais écrit jadis sur le Septième fils de Yaakov, GadRappelons que Gad renvoie sur Gdi, soit le capricorne; à la fois l’animal et le signe astrologique pour les  personnes nées entre le 22 décembre et le 20 Janvier.


Il est connu que les Nations, autrement dit les Langues (Am Vélachon, en hébreu), nous ont emprunté au fil des millénaires une tonne et demi de concepts, de mots et de noms, qui ont généré, ou dégénéré, dans des mots en différentes langues. Ainsi Gad, le fils de Zilpa, l’esclave de Léa, aurait donné naissance au mot « GOD », soit dieu en anglais.

Curiosité de la gématria, le mot "God" en anglais a la valeur numérique de 26, non pas d'après l'alphabet hébraïque bien sûr, mais d'après l'alphabet courant. (G=7) + (O=15) + (D=4) = 26. Le chiffre 26 renvoie sur le "Nom imprononçable" qui a aussi valeur de 26, d’après l’alphabet hébraïque cette fois.

Dans la Torah, il est écrit BaGad qui signifie tout bonnement « est venu Gad ». Le problème se complique légèrement dans la mesure où Bagad en hébreu signifie  « il a trahi ». Cette explication est d’autant plus vraisemblable que Ba Gad aurait du être écrit en deux mots (un verbe et un nom) alors que dans le Texte il figure en un seul (Voir Rashi 30 :11).

Quoiqu'il en soit la question qui se pose est : qui est venu, qui a trahi, qui est ce Gad ?

Gad, dans le Livre d’Isaïe (65 :11) serait un des dieux païens  que les Juifs auraient servi dans leur exil en Babylonie. D’autres assimilent Gad à la planète Jupiter, qui ne se contente pas d’être une planète mais aussi un dieu, Zeus. Bien des années auparavant les Cananéens associaient déjà la planète dite Jupiter au dieu Baal, qui était leur principal dieu.

Léa, en nommant le fils de sa servante, pensait en fait que la venue de ce fils était une bonne fortune, une chance ; en hébreu on dirait un Mazal Tov. O.K, sauf qu’en hébreu le mot Mazal signifie plutôt « astre » que « chance ». Il convient d’ailleurs de noter que la Gématria du nom Gad, qui est le septième fils, est précisément 7, et celui de Mazal est 77. Cet astre, ce Mazal, pourrait être la planète Jupiter que nos Sages ont préféré  appeler  Tsédék,  justice.

Rav Munk (Zal) nous rapporte un passage du Zohar qui réconcilie les deux définitions: Gad était fait pour être le plus parfait des 12 fils de Jacob mais il quitta la bonne voie et s'engagea dans une fausse direction. Ainsi, les descendants de Gad choisirent de s'installer en Transjordanie, s'éloignant ainsi de la source de sainteté que représente la Terre d'Israël. Ils choisirent délibérément la Diaspora. Le bonheur,  la chance ou la fortune étaient incomplets, du fait de cette "trahison".

Interprétation personnelle : le mot God, ou Gott en allemand, renvoie à gut, good, soit, bon, comme la bonne fortune que constitue la venue d’un enfant. Pourquoi pas ? Et puis, dieu est censé être bon, dans les civilisations qui le nomment GOD.



samedi 29 décembre 2012

La sale sortie d’Arié Déry: « Le Likoud est composé de Blancs et de Russes »



Alors, si je comprends bien, les Blancs ne sont pas russes et les Russes ne sont pas blancs ? Ou alors, les Blancs et les Russes ne sont pas suffisamment bronzés, alors que les Séfaradim le seraient ? Et quid des Partis de Gauche qui sont Blancs sans être Russes ?  Les Russes et les Blancs qui composent le Likoud sont donc, selon Déry, les visages pâles et les Séfaradim du Chass, les véritables indiens, et fiers de l’être de surcroît ! Et que dire des Yéménites qui votent Likoud alors qu’ils sont encore plus bronzés que les Chassnikim ?

Pour ma part, je connais des Séfaradim blancs de peau et, blonds de surcroît, qui ne votent pas Chass, ni Likoud, non plus d’ailleurs. Ils réservent leur voix au Baït Hayéhoudi, où Blancs, Russes, Ashkénazim, Séfaradim et consorts, cohabitent sans stigmatisation aucune, comme parmi les Partis politiques israéliens d’ailleurs, qui, depuis longtemps, ne se livrent plus à ces stigmatisations imbéciles ; il y a suffisamment d’arguments à faire valoir. Je ne reconnais dans la galaxie politique israélienne qu’une seule catégorie de Partis bronzés qui sont les Partis arabes ; Déry veut-il comparer le Chass à ceux là ?

La sortie d’Arié Déry me défrise au plus haut point. Israël n’a pas été créé pour qu’après 65 ans d’existence, on ressorte des placards le démon racial, la couleur de la peau et l’origine des Grands-Parents. Il est clair aussi que moins on saucissonne le Klal Israël en tranches d'épaisseur et de couleur différentes, mieux il se porte pour remplir sa vocation.

Je considère que ce type d’argument électoral est  le plus sale qui soit. Ce n’est pas la peine de sortir de tôle pour nous le ressortir, Monsieur Déry. Ça fait jaser les antisémites et anti-israéliens de tous poils, qui ont suffisamment de fausses-bonnes raisons de nous détester, pour ne pas en rajouter.

En conclusion, on est bronzé que si on le veut bien et si on le clame sur les toits. Alors, autant fermer sa gueule !


mardi 25 décembre 2012

Quand en France le ridicule chasse le morbide, revenez aux fondamentaux: écoutez les cours de Torah du Rav Cherki


Par les temps qui courent où le ridicule chasse le morbide pour faire place au catastrophisme, et Lycée de Versailles, il est largement temps de revenir aux fondamentaux; à savoir commencer enfin à étudier la Torah. Pour ce faire il faut commencer par une méthode soft qui ne vous fera pas quitter votre canapé ou votre écran. Je vous suggère vivement de commencer en écoutant les cours que dispense le Rav Ouri Amos Cherki au Mahon Méir à Jérusalem.

Je ne vais pas me lancer dans des superlatifs sur le Rav Cherki, ni sur sa façon d’enseigner la Torah. Sur ce coup il faut me faire confiance : c’est ce qui se fait de mieux !!

Pour les Francophiles, par choix ou nécessité, cliquez sur ce lien qui met à votre disposition quelques 350 cours en français, à ce jour. Pour les hébraïsants ou ceux qui sont disposés à fournir un effort, il y a 2500 cours enregistrés par Rav Cherki (pourtant francophone d’origine) à votre disposition.

Il ya d’autres Rabbanim de grande qualité au Mahon Meir qui dispensent des cours en français ; je me suis contenté de vous livrer mon best shot. Pour ma part j’ai dû écouter à ce jour quelques 200 cours du Rav - certains deux fois - et je continue.

Enfin, un bon usage de votre ordinateur, tablette ou portable. 

lundi 24 décembre 2012

L’Egypte s’est infligée toute seule la plaie des ténèbres


Souvenez-vous : il y a quelques 3760 ans le Pharaon refuse de permettre aux Hébreux de quitter l’Egypte. Pensez-vous, des esclaves si bon marché et qui, plus est, susceptibles de se joindre aux ennemis de l’Egypte pour les combattre ! Alors, D.ieu ordonne à Moïse d’asséner aux Égyptiens Dix Plaies particulièrement déplaisantes. Parmi ces catastrophes, la plaie des ténèbres. A la fin le Pharaon cède ; vous connaissez la suite.

Aujourd’hui, plus besoin d’intervention divine, du moins apparente ; les Egyptiens se sont infligés eux-mêmes  la plaie de l’obscurité ; certains diraient de l’obscurantisme. Une Constitution taillée sur mesure qui fait entrer de plein pied  80 Millions d’Egyptiens au Moyen-âge ; et même avant.

Il ne fallait pas être grand clerc pour le prévoir dès les premiers happenings sur la place Tahir, où des jeunes gens bien mis et pas allumés islamistes pour un sou ont fait leur petite révolution printanière, que les Frères Musulmans allaient emporter la mise..  

Je vous renvoie sur les articles que j’ai écrits à l’époque. Et pourtant, je ne suis ni prophète ni fils de prophète.


dimanche 23 décembre 2012

Deux Etats pour deux peuples, le Hamastan et Israël, NON !!!


Ne soyons pas naïfs, le Hamas va tôt ou tard (et plutôt tôt que tard) balayer Mahmoud Abbas et tous ses acolytes, de ce que l’on a coutume d’appeler la Cisjordanie. Et, ce faisant, s’emparera de tous les leviers de commande, administratifs et militaires mis en place par l’OLP. Le Hamas ne prétend t-il pas avoir gagné la dernière guerre contre Israël ; ce qui dans une certaine mesure est exact, compte tenu de la frilosité manifestée par la bande de trois : Bibi, Yvettte et Ehoud. Fort de cette « victoire, assisté par ses Frères Musulmans égyptiens et soutenu par son principal supporter : Baraq Obama, le Hamas, par une manœuvre électorale (comme il l’a fait à Gaza) et/ou une épreuve de force, va actionner son propre Printemps arabe et activer les Hamasnik sommeillants à Ramallah, Hébron ou ailleurs, pour chasser les militants pro-OLP et s’implanter solidement et durablement le long de la Ligne verte. Et vous voudriez, Messieurs les censeurs, qu’Israël consente à ce qu’un Hamastan   plein de haine et de fureur (Hamas, rappelons le, signifie « colère » en hébreu) s’arroge un Etat à un jet de pierres de la frontière israélienne ? Mais il faudrait être fou à lier pour accepter une telle situation et d’une mauvaise foi criante pour inciter Israël à y consentir.

Second volet : les constructions qualifiées d’illégales projetées par Israël entre Jérusalem et Maalé Adumim, qui sont ne distants d’une dizaine de kilomètres. Pensez-vous, Messieurs les censeurs que ce corridor fera partie un jour de ce que vous appelez la Palestine ? Pense-vous qu’il est envisageable de permettre à un Hamastan quelconque de se rendre maître de ce corridor. Pour moi, et pour d’autres, cette route est le corridor de la mort. En ce qui me concerne, j’y ai perdu une amie chère qui a été mitraillée dans sa voiture, alors qu’elle se dirigeait vers notre maison pour y célébrer avec ma famille et d’autres amis la fête de Pessa’h. Et que dire de sa fille et de ses petits enfants qui sont toujours à Maalé Adoumim ? Ceci est d’autant plus absurde que l’annexion définitive par Israël de ces dix kilomètres de pierrailles - avec ou sans constructions - n’empêcherait en aucune façon une Palestine de s’y implanter, géographiquement parlant. (à ce que D.ieu ne plaise).

Troisième volet : la classe politique israélienne a fait tout un pataquès pour une phrase prononcée par Naftali Benet, qui s’est contenté de dire lors d’une interview : « que l’ordre de déloger un homme de sa terre, qu’il soit un juif ou un arabe, soulève un dilemme moral difficile ». Bien entendu, les commentateurs sur les média internationaux, ont sciemment omis de rapporter que Naftali a parlé aussi bien des Juifs que des Arabes. Quant aux politiciens israéliens de tous bords, effrayés par l’arrivée en force du Baït Hayéhoudi, ils ont crié au refus d’exécuter les ordres ; ce qui ne correspond pas au contenu des propos de Naftali. Bibi et le Likoud, qui commencent à avoir encore plus peur de Benet que d’Obama, ont réagi par des affichettes signées « anonyme », ce qui n’est pas très classe.

Espérons que la prochaine Knésset saura verser aux cauchemars de l’Histoire la perspective de l’Etat Hamastan


lundi 17 décembre 2012

Après Warschawski, Taubira devrait remettre le prix des droits de l'homme de la République française aux Neturey Karta


En France on vomit Depardieu; ce traître à la patrie, dont le seul tort est de refuser de continuer à renflouer exagérément les caisses de l’Etat français, mais on adore récompenser et honorer les véritables traîtres à leur patrie, à condition bien entendu que cette dite patrie soit Israël. 

Rappelons que Michel Warschawski a été condamné et emprisonné en Israël en 1987 pour assistance à l’ennemi, en l’occurrence  au très marxiste léniniste, nationaliste et terroriste  FPLP, dont le but déclaré est la création de la Palestine au lieu et à la place de l’Etat d’Israël.

Quelle jouissance pour Christiane Taubira qui n’a jamais porté Israël dans son cœur mais adore les pauv. Palestiniens zopprimés zé malmenés que d’accorder une distinction, bidon certes, mais combien humanitaire et tricolore à un franco-palestino-israélien qui doit être vomi par 99.99 % de la société israélienne.  Leila Shahid, la grande copine de Warschawski en frémit de bonheur ( en photo)

Je conseille donc à Madame Taubira de songer à accorder l’année prochaine (tout en espérant qu’elle aura dégagé de son poste d’ici là) le prix des droits de l’homme de la République française aux Neturey Karta qui partagent avec Michel Warschawski l’amour immodéré des ennemis d’Israël : Arafat, Ahmadinejad et consorts.

Je n’ose conseiller à Israël - parce que je laisse le mauvais gout et la provocation à la France - d’accorder le prochain prix des Arts et Lettres israélien à un comédien qui a tant fait pour la francophonie, à laquelle Israël ne fait pas partie (le Qatar, si) en la personne de Depardieu. Le moment serait bien choisi, non ?

vendredi 14 décembre 2012

Ras le bol avec le « blocus » sur Gaza. Explications



Entendu sur France-Info, la toujours très anti israélienne chaine de radio étatique, un historien nous rabâcher encore les oreilles sur le blocus israélien sur Gaza.
Il faudrait une fois pour toutes en finir avec ces idées fausses reçues et répétées : il n’y a pas de blocus sur Gaza pour deux raisons simples.

1/ Pour qu’il y ait blocus sur un territoire, il faut que ce territoire soit enclavé (fermé hermétiquement de tous côtés). Or, dans la mesure où Gaza dispose d’une frontière avec l’Egypte et, qui plus est, d’un point de passage clairement identifié : le Maavar, passage de Rafia’h, on ne peut parler de blocus. Si les Egyptiens empêchent la circulation totale ou partielle d’hommes et de marchandises entre le pays des Pharaons et celui des Philistins, c’est leur problème, et la communauté internationale devrait s’indigner de la fermeture des frontières entre l’Egypte et Gaza et lâcher les baskets à Israël, nullement concerné. Si des Frères musulmans, si chers au cœur d’Obama, habitent des deux côtés d’une frontière, que leur papa qui siège à la Maison Blanche, leur rappelle les devoirs de la fraternité.

2/ La deuxième raison est qu’il n’y a pas de blocus entre Gaza et Israël. Israël fait parvenir à Gaza des médicaments, des vivres et toutes sortes de marchandises alors qu’il pourrait bloquer hermétiquement la frontière. Israël fournit par ailleurs à Gaza toute son électricité. En appuyant sur un bouton ou en baissant une manette, Israël pourrait plonger Gaza dans les ténèbres, comme le fit jadis Moïse lors des dix plaies infligées aux égyptiens. Or, même en période de guerre, il ne le fait pas. Israël soigne même les malades Gazzaouis dans ses hôpitaux.

On s’indigne par ailleurs qu’Israël ait bloqué quelques 400 millions de dollars de droits de douane alors qu’il faudrait rappeler que l’ardoise des Gazzaouis vis-à-vis des Israéliens dépasse le milliard de dollars.

Faudrait-il qu’Israël ferme les yeux sur le contenu des marchandises en direction  de Gaza pour leur permettre de recevoir les missiles qu’ils lanceront le lendemain sur les villes israéliennes ?
Donc techniquement il n’y a pas de « blocus » sur Gaza. Il suffirait que les Egyptiens ouvrent grandes les grilles de Rafia’h pour que les habitants de Gaza puissent s’ébattre librement dans le Sinaï, et de là dans le monde entier.

Il serait souhaitable que le message parvienne à France Infos truquées et aux journalistes/historiens désinformés et partiaux.



Pour mémoire et si vous ne le connaissez pas encore, rappelons le tout dernier Logo pondu par l’Autorité palestinienne à l’occasion de ses 48 printemps.  Il n’y a rien qui vous pose problème ?



vendredi 30 novembre 2012

Avant l’Onu, Publicis avait déjà reconnu la Palestine


J’ai été passablement occupé cet été, aussi j’ai zappé un évènement  en soi dérisoire mais d’une haute portée symbolique :Publicis, troisième groupe mondial de communication de la planète terre, a débarqué en Palestine. Maurice Levy et  Jean-Yves Naouri, les deux principaux dirigeants de Publicis se sont rendus à Ramallah pour concrétiser une première prise de participation de 20 % dans l’Agence Zoom dirigée par Monsieur  Bashar Masri (entrepreneur Américano-palestinien qui a fait sa fortune essentiellement dans l’immobilier et accessoirement dans la presse et la publicité). L’Agence palestinienne compte comme clients : la Banque de Palestine, le groupe Paltel, la Bourse de Palestine, Coca-Cola, l’Union Européenne, l’UNICEF, UNRWA, Peugeot, Cairo-Amman Bank et la nouvelle ville la nouvelle ville palestinienne planifiée de Rawabi.

Maurice Lévy, Président du Directoire de Publicis Groupe,  a déclaré ce jour là : « La transaction d’aujourd’hui est importante sous plusieurs angles. Bien entendu, il s’agit de développer la présence de Publicis pour servir nos clients partout où ils sont présents. Mais intervenant immédiatement après l’acquisition de BBR en Israël, la portée de cette opération va bien plus loin, tant sur le plan symbolique que dans la poursuite du rêve de tout homme, de voir la paix s’établir dans cette région, entre les peuples israéliens et palestiniens … » .

Bien entendu, cette déclaration n’engage que son auteur, et on pourrait disserter à l’infini sur la légitimité de la Palestine, la signification même de ce vocable et l’existence ou l’inexistence d’un peuple que Maurice Levy qualifie de « palestinien » ; d’autres comme Shlomo Sand se demandent bien si le peuple juif existe ! Mais en définitive là n’est pas la question.

Ce qui m’interpelle dans cette initiative c’est que ce soient précisément Levy et Naouri, dirigeants de l’Agence de publicité la plus feuj qui soit, même si sa taille, désormais internationale, a quelque peu gommé cette caractéristique, ainsi que les origines de son fondateur Marcel Bleunstein Blanchet. Il  existe de par le monde bien d’autres agences de Publicité, qui auraient pu s’intéresser au marché publicitaire palestinien, et racheter ou prendre une participation, supérieure même à 20 %, dans la première Agence publicitaire de Ramallah. Non, il faut que ce soit Maurice Levy qui prenne tout le monde de vitesse.

Ne vous y trompez pas, j’ai un grand respect pour Maurice Levy qui est certainement parmi les plus grands entrepreneurs français de ces 40 dernières années ; d’autant plus qu’il n’est pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche, comme d’autres. Marcel B.B a vite pressenti que Maurice avait de l’envergure, et il lui a passé les rênes de son Agence.  Ni Marcel, ni ses descendants (famille Badinter) n’ont eu à s’en plaindre, bien au contraire; en quelques années Maurice a multiplié par 10 le nombre de salariés du Groupe.

Maurice a (presque) toujours eu du nez dans les affaires et un sens aigu du relationnel utile. Il possède à ce que l’on dit le carnet d’adresses le plus fourni de France et de Navarre et, à mon avis, personne, de quelque bord que ce soit, n’a jamais refusé de répondre à son appel téléphonique. Ainsi, s’il a jugé bon d’associer le nom de Publicis à celui de Zoom Ramallah, c’est qu’il a des raisons pour cela.

Essayons de voir lesquelles.

D’abord un souci d’équilibre. Plus de quatre cent personnes en Israël travaillent dans des agences de publicité, détenues en totalité ou en partie par Publicis ; il était donc souhaitable, pour ne pas indisposer les pays arabes  où Publicis est solidement implanté (Emirats Arabes Unis, Egypte, Jordanie, Koweït, Arabie Saoudite et Qatar) de s’intéresser à la seule Agence de Publicité cisjordanienne, qui puisse corresponde aux normes d’exigence de Publicis.

Maurice Levy doit savoir, comme votre serviteur, dont le patronyme est également « Levy »,  que ce qui importe le plus aux Arabes de Cisjordanie (Maurice dit : « de Palestine ») est d’être reconnus par les grandes instances internationales (en hébreu cela s’appelle donner du Kavod). La meilleure preuve est l’acharnement d’Ahmoud Abbas, de voir décerner par l’ONU à la Palestine un statut officiel, même bancal. Qu’une agence de Publicité de Ramallah qui emploie 23 personnes soit intégrée au réseau mondial de Publicis Worldwide est une marque de considération presqu’aussi grande  que de devenir un État non membre observateur à l’ONU. Qui plus est, Levy et Naouri ont fait le déplacement à Ramallah - soit au milieu de nulle part -  pour parapher cette prise de participation symbolique qui a dû couter à Publicis moins cher que le voyage de ses dirigeants en Cisjordanie. A la place de Zoom, j’aurais même payé Publicis pour pouvoir rejoindre son réseau et porter sa bannière.

Messieurs Levy et Naouri souhaitent offrir à leurs clients internationaux la plus large toile d’araignée publicitaire mondiale ; comment est-ce possible dans ce cas de ne pas avoir une Agence à Ramallah, là où tout se passe n’est-ce pas ? A mon avis cette implantation saugrenue risque de leur faire perdre plus de clients que d'en gagner. 

Pour ce qui est de la paix, que tout homme raisonnable doit appeler de ses vœux, il est difficile de ne pas être d’accord avec Levy. Le problème est bien sûr de savoir de quelle paix on parle, quelles sont les conditions pour y parvenir et avec quel partenaire/ennemi on peut envisager la paix ? S’il ne s’agit de la paix nécessaire à la bonne marche des affaires, et la publicité n’est jamais qu’un des volants du business, alors Publicis a eu raison de prendre une participation dans Zoom Ramallah. Ce qui me pose véritablement problème, c’est que ce soit précisément Publicis et non un autre groupe publicitaire qui se soit investi et ait investi en Palestine.  

Jean-Yves Naouri nous fournit une clé de compréhension: «…  Le monde arabe adopte la technologie numérique à une vitesse sans précédent comme l’ont montré les événements du printemps arabe et la Palestine ne fait pas exception. Nous avons eu la chance de trouver un partenaire aussi très prometteur en Palestine et cette transaction souligne notre volonté de nous renforcer dans la région ».

De quelle région s’agit-il, sachant que Publicis est déjà présent en Jordanie et en Egypte ? De renforcer l’implantation de Publicis dans les pays du Moyen-Orient où il est déjà présent, de créer une succursale de Zoom Publicis à Gaza, d’investir au Liban, puis dans la Syrie post Bashar El Assad, de pousser encore plus à l’est dans les plaines babyloniennes ?

Franchement Monsieur Levy, revendez votre participation dans Zoom Ramallah, ne vous occupez  ni de symbolique, ni de la paix entre la Palestine et Israël, ni du printemps arabe et allez investir dans des pays d’avantage porteurs d’avenir, comme l’Afrique noire et/ou l’Extrême Orient. Enfin, c’est l’avis d’un autre Levy, ex publicitaire.


mercredi 28 novembre 2012

La France et Israël, chaque pays a les soucis qu’il mérite.



Ce qu’il y de bien avec la technologie moderne c’est qu’à partir de son fauteuil, dans son salon douillet, il est possible de suivre aussi bien le journal télévisé d’Antenne 2 (ou, de la Première chaîne,  au choix) que la chaîne d’information israélienne, pour peu que l’on ait payé 4 Euros par mois à Free et, que l’on comprenne l’hébreu. On y découvre que les préoccupations de la France et d’Israël ne sont pas tout à fait les mêmes.

Ainsi, j’ai pu constater que pendant que les habitants d’Israël, surtout ceux du nord-Néguev, recevaient des projectiles sur la tête, en France, la guerre fratricide Copé-Fillon à l’UMP battait son plein. Après la guerre, Israël doit faire face à aux velléités de reconnaissance par l’ONU, des Palestiniens - pas les Gazzaouis de l’ouest, lanceurs de bombes mais les Olpistes de l’est, terroristes idéologiques - lourdes de sens et de conséquences pour l’Etat hébreu. Pendant ce temps là, l’UMP est menacé de scission et des parfums de référendum menacent l’intégrité de la coalition.   Pendant que les deux leaders français continuent à s’écharper et que les militants menacent d’en découdre, Israël prépare le second et sans doute le troisième round contre le Hezbollah au nord et l’Iran à l’est, qui la menace de destruction totale.

Malgré ces événements dramatiques qui secouent chacun des deux pays, « the show must go on » comme l’on dit au pays de Baraq Hussein : il faut investir, produire, travailler et consommer.  Aussitôt tus les missiles et les sirènes, de nouvelles entreprises High-tech s’implantent en Israël et Publicis investit de plus belle en Israël, mais aussi en Palestine par une prise de participation dans l’Agence  de publicité palestinienne Zoom Advertising, basée à Ramallah, filiale de Massar International. Pendant ce temps là, en France, le Ministre du Redressement productif (terme stalinien, s’il en est), Arnaud Montebourg,  redresse, comme le veut sa fonction, les hauts-fourneaux et  la sidérurgie française, en déclarant que Mittal (qui fournit du travail à quelques 20.000 français), n’est plus le bienvenu en France. Qu’à cela ne tienne, le Maire de Londres, Boris Johnson, déclare aussitôt qu’à Londres, on se ferait un plaisir d’accueillir les investisseurs et chefs d’entreprise que la France veut chasser. Je gage aussi que Mittal serait aussi le bienvenu à Tel-Aviv.

Mon neveu qui fréquente un collège à Sderot ; vous savez cette ville qui a la mauvaise idée de lécher carrément la bande de Gaza et à recevoir en  avant première ses bombes, a obtenu de très bons résultats en maths et en anglais. S’il avait été scolarisé en France, on se serait contenté de lui donner une bonne note et à lui proposer une chaise au fond de la classe où il se serait ennuyé ferme jusqu’à son Bac. A Sderot on lui a proposé quatre heures d’études supplémentaires par semaine dans ces deux matières.

Et voilà, chaque pays a ses propres soucis. Ce soir j’apprendrai sans doute sur Antenne 2 que Fillon et Copé ont trouvé un nouveau stratagème pour embêter l’autre, et qu’un hérisson a traversé la Nationale 20 où il a été proprement ratatiné.
Cela n’empêche pas la France  à être est le premier pays occidental à soutenir l’initiative de Mahmoud Abbas afin que la Palestine accède au statut d’État non membre observateur à l’ONU. Comme quoi il y a encore des domaines où la réactivité  de la France est supérieure à celui de ses voisins ; surtout quand il s’agit d’emmerder Israël.

samedi 24 novembre 2012

Voilà ce qu’il fallait faire à Gaza...


Aux premiers jours de l’opération Amoud Anan, il a été vaguement question dans la presse et la télévision israélienne de saucissonner la bande de Gaza en deux ou trois morceaux. Cette stratégie qui m’a semblé excellente, a été rapidement abandonnée, et pourtant…

Dans un autre registre, le 6 Novembre ont eu lieu deux élections; l’une dont on vous a rabâché les oreilles jusqu’à plus soif : celle de Baraq Hussein et une autre, qui est passée complètement inaperçue ailleurs qu’en Israël: celle du nouveau dirigeant de Habaït Hayéhoudi, successeur du Mafdal ; autrement dit le parti national religieux sioniste israélien qui a compté jusqu’à 12 membres à une certaine époque à la Knesset. Le vieux dirigeant Zevouloun Orlev a perdu les élections au profit d’un jeunot de 40 ans Naftali Bennett. Souvenez-vous de ce nom, on en entendra beaucoup parler à l’avenir. Naftali est issu, comme Ehoud BaraK et Bibi Netanyahou, de la Sayérét MatKal, autrement dit de l’unité combattante la plus prestigieuse de Tsahal, a étudié au Lycée-Yéshiva Yavné, est diplômé en Droit et en Business Administration de l’Université hébraïque, et, chose non négligeable, a déjà réussi à faire fortune dans le High-Tech ; ce qui lui permet une indépendance financière, chose fort appréciable quand on décide d’investir la scène politique.  

Naftali connait bien Bibi pour avoir dirigé la campagne des Primaries  du Likoud en 2007. Certains désaccords avec Bibi et Sarah Netanyahou lui ont fait quitter le Likoud et créer son propre parti Israélim, puis, il s’est présenté à la direction du Baït Hayéhoudi, où il a raflé 67% des voix.

Interrogé sur ce qu’il aurait fait à la place de Netanyahou à Gaza, il a répondu : « J’aurais créé une zone tampon (buffer zone) entre l’Egypte et Gaza et campé sur cette bande de terre afin d’empêcher l’approvisionnement de Gaza en roquettes en provenance du Sinaï, lire de l’Iran via l’Egypte. Naftali précise qu’il n’était absolument pas partisan de faire rentrer des forces terrestres importantes à Gaza.

Il est vrai qu' Obama aurait reçu la permission de Morsi d’aligner des soldats américains le long de la ligne Philadelphie et de pourchasser les passeurs d'armes dans le Sinaï; malheureusement on connait bien, en Israël et ailleurs, l’hermétisme branlant en forme de fromage de Gruyère des zones tampons protégés par des forces étrangères. C’eut été quand même plus efficace de couper et d'occuper la bande de Gaza à quelques kilomètres au nord de Rafiah par des forces de Tsahal. Au moins on serait resté les maîtres de notre destin. 

Une autre précision s’impose : Le terme d’ « Amoud Anan » qui qualifie l’opération de Gaza, improprement traduit par « pilier de défense », est tiré du Livre de Chemot  (Exode 13) Paracha Vayichla’h et du Livre des Psaumes. Il signifie « nuage vertical » ou « nuage en forme de colonne ». C’est ce même nuage qui a guidé la route des Bnei Israël à travers le Midbar Sinaï. « Et dieu marchait devant eux le jour dans un nuage vertical, et la nuit dans une colonne de feu pour leur indiquer la route » et « Dieu parlait avec eux à partir d’un nuage vertical ». 

Il ne s’agit donc en aucun cas d’un "pilier de défense" ou colonne de nuages mais d’un nuage mobile et, singulier. Ceci mérite d’autant plus d’être signalé que pratiquement toutes les opérations militaires menées par Israël portent des noms qui n’ont qu’un rapport lointain avec la Torah. Pour une fois que Tsahal choisit un terme toraïque pour désigner une opération militaire, autant faire confiance à Hashém pour guider leurs pas et non à un Baraq Hussein ou à un Morsi quelconque.


A ce jour, je ne me réjouis que d’une seule chose : c’est le retour en force du parti religieux sioniste, avec à sa tête un homme jeune, non pollué par la politique politicienne, et qui saura imprimer, je l’espère, un souffle tanakhique (biblique), donc sioniste, à la vie civile et militaire israélienne. 

Votez Habaït Hayéhoudi, votez pour la "Maison juive" !!





jeudi 22 novembre 2012

24 heures après le cessez-le-feu, les Guide suprême des frères Musulmans égyptiens appelle au Jihad contre Israël


Moins d’un jour après le cessez le feu entre le Hamastan libre et Israël, intervention de Mohammed Badie qui appelle clairement au Jihad contre Israël; lire, à une guerre sainte pour libérer les terres de la Palestine de l’occupation israélienne. « Le Jihad est une obligation sainte pour les Musulmans, l’ennemi ne connait que la voie de la force, les accords de paix avec Israël ne sont que des jeux de dupes », explique t-il à qui veut l’entendre.  
Pensez-vous que Mohammed Badie soit un prédicateur allumé quelconque dans une mosquée de seconde zone de la banlieue du Caire. Que nenni, Badie est le Guide suprême des Frères musulmans ; le patron politico-spirituel du Président Morsi en quelque sorte. Et, un de ceux qui ont pesé le plus lourd dans son élection à la charge suprême en Egypte.  Qui peut te faire roi, peut aussi te faire redevenir manant; voir, faire en sorte que tu ne sois plus rien du tout et redevienne poussière. 
C’est une des raisons pour lesquelles Morsi ne s’est pas rendu à Islamabad au sommet du D8 des huit pays islamiques en développement, lire l’Indonésie, la Malaisie, l’Iran, la Turquie, l’Egypte, le Nigeria, le Bangladesh et le Pakistan, où il était fermement attendu. Deux raisons à cela : 1/ à Islamabad il aurait rencontré des collègues, iraniens entre autres,  qui  n’approuvent en aucun cas ses décisions. 2/ un coup d’état est si vite arrivé en Egypte, et ses chances de retour à la même place au Caire n’était en aucun cas garanti, voir son retour tout court. Il préfère donc continuer à faire chauffer son fauteuil présidentiel ; c’est plus prudent.

Le Hamastan libre a décidé, après sa grande victoire contre les Israéliens, de soutenir l’initiative de Mahmoud Abbas d’obtenir la reconnaissance de la Palestine à l’ONU, qui doit intervenir le 29 Novembre. Rappelons qu’avant l’opération, ils y étaient fermement opposés, mais les cartes ont changé de main. Lors des prochaines élections palestiniennes, il est évident que le Hamas l’emportera sur l’OLP en Cisjordanie ; ce qui signifie l’implantation des Frères musulmans aux portes de la Jordanie qui ne tardera pas à tomber dans les mains de Mohammed Badie, Guide suprême des Frères musulmans.  Ce jour là, Israël sera hermétiquement ceinturé des Frères Musulmans, avec accès libre … sur la mer. La Palestine ne sera peut-être pas membre des Nations-Unies, mais le Hamastan certainement.

Enfin, il n’y a pas de quoi s’inquiéter, l’accord de cessez-le-feu (qui comprend l’approvisionnement  clandestin en missiles à travers les tunnels sinaïtiques) sera garanti par le très impartial Président Morsi, Grand Frère musulman égyptien des Petits Frères musulmans gazziates, Ismaïl Haniyeh et Ahmed Mechaal.  Efficacité garantie. Si entre frères on ne soutenait pas à qui pourrait-on se fier ?

mercredi 21 novembre 2012

Obama a créé le Hamastan libre et David s’est transformé en un Goliath empâté


En quelques jours Baraq Hussein Obama a réussi à enfanter un nouvel Etat : le Hamastan libre. Jusque là le terme « hamastan » n’était qu’un néologisme plutôt méprisant inventé en 2004 avant le retrait d’Israël de Gush Katif à Gaza.  Grâce au chantage exercé par Obama sur Bibi Netanyahou et consorts, et auquel Bibi a cédé avec une facilité et une rapidité déconcertantes, un mouvement terroriste méprisable qui se terre derrière des enfants pour envoyer ses flèches sur Israël, s’est métamorphosé en un Etat de fait, sinon de droit.

Le Hamastan a démontré qu’il pouvait faire cavaler la moitié du pays et mettre à genoux ses habitants

Le Hamastan-David a démontré qu’il pouvait riposter militairement avec succès contre le Goliath israélien empâté

Le Hamastan a acquis une légitimité internationale et rendu sa fierté au monde arabe ; au Moyen-Orient et partout dans le monde, y compris dans là où vous vivez.

Le Hamastan, en une semaine a changé définitivement de statut  et demandera sa reconnaissance au sein des Nations, avec la bénédiction d’Obama et, avec le ferme soutien de ses Frères Musulmans égyptiens, des turcs, de l’Emir du Qatar qui s’y est rendu quelques jours avant que ne commence ce balagan et, bien entendu de son pourvoyeur de flèches empoisonnées qui n’est autre que l’Iran.

Baraq Hussein a détrôné le Pharaon Moubarak, allié fidèle de l’Occident depuis des lustres, et, partenaire fiable d’Israël, pour mettre à sa place ses frères musulmans qu’il a si bien connu dans la madrassa indonésienne de sa jeunesse (bien que certains contestent le terme « madrassa » pour la remplacer par « école musulmane » où Baraq Hussein  a étudié entre l’âge de 6 ans et 10 ans ; ce qui ne change pas grand-chose et marque pour la vie). Il est le principal artisan du succès du Printemps arabe qui se poursuit aujourd’hui par la naissance d’un nouvel Etat musulman sur la scène internationale : le libre Hamastan.

Quant à Israël, fort de sa cotte de mailles, en l’espèce du dôme de fer, entièrement financé par le même Obama, il s’incline devant la largesse de son fournisseur et ne discute pas ses diktats, dont le premier est d’épargner les Hamastiens, en tenant en laisse ses soldats qui campent, désœuvrés et humiliés au portes du Hamastan.

Quand le futur roi David, confronté au Philistin Goliath, s’est débarrassé de la cote de mailles offerte parle roi  Shaül qui le detestait, parce qu’elle l’embarrassait  et l’empêchait  de se mouvoir librement, au propre comme au figuré, il s’est écrié: « Mais qui est donc ce Philistin, cet incirconcis pour insulter les  légions du Dieu vivant » (Samuel I : 17). En d’autres  termes : c’est quoi déjà ce Philistin-Hamastien qui vous fait peur, et cette cote de maille-dôme de fer offerte par Obama, qui vous paralyse  et vous empêche de vous exprimer militairement. Il n’est pas possible que ce Hamastan impie dicte sa loi à Israël !!

Seulement voilà, les temps ont changé, on est revenu au temps du roi Shaül qui avait peur d’affronter Goliath. Le roi Shaül a grossi, il roule en Volvo et préfère se livrer à des joutes diplomatiques sophistiquées et plaire à Obama, plutôt que de livrer une bataille décisive, ce qui est d’autant plus déroutant que le peuple d’Israël, à commencer par les habitants du sud et les réservistes de Tsahal qui piaffent, ne l’entendent pas de cette oreille.

Enfin, heureusement que les élections approchent. Le problème est que je ne vois pas grand monde se profiler à l’horizon, à l’exception peut-être du Ahih'oud Haléumi (parti nationaliste religieux) dont les membres, au moins, connaissent ce passage du Tanakh (totalité de l’Ancien Testament) que je vous ai cité et qui continuent à le considérer, comme moi, non pas comme une histoire de grand-mère mais comme de l’actualité vivante et brûlante. 

Bibi, tu m'as déçu !

dimanche 11 novembre 2012

Dans notre société de consommation, le mariage est devenu un produit de consommation courante. Qu’en dit le Judaïsme ?



Le mariage homosexuel défraie la chronique et divise la société. Normal, car on ne s’attache qu’à l’un des deux aspects du problème, qui est l’orientation sexuelle des protagonistes et non à la signification et au contenu du mariage. Jadis on économisait pour se procurer un produit de qualité qui allait vous faire « toute un vie ». Je porte aujourd’hui encore des chaussures Weston que j’ai acheté il y a trente ans. Bien entendu, j’en prends soin. De nos jours on ne cherche plus à trouver chaussure à son pied, mais à prendre son pied (pas terrible comme jeu de mots mais suffisamment explicite). Et ainsi, le mariage est devenu un produit jetable, d’une durée de vie à peine supérieure à celle une bonne machine à laver.

Dans le Judaïsme, le mariage est chose sérieuse et ardue au point que 7 traités (Guemarot)  et pas des plus faciles, lui sont consacrés dans le Talmud. Le dernier traité de la Mishna Nashim (femmes), Kiddoushin traite des fiançailles, du mariage, du statut de la progéniture et de bien d’autres choses. Auparavant, le traité Ketoubot, contrats écrits de mariage,  aura traité de la forme et de la  présentation du contrat, de sa valeur monétaire, du droit matrimonial, de l’héritage ainsi que des devoirs mutuels des conjoints. Bref, en théorie, avant de se marier, le marié et la mariée (pour ce qui est des choses féminines qui la concernent), doivent posséder en théorie une culture étendue et/ou bénéficier d’un enseignement dispensé par spécialistes bien informés de ces choses.  

A ce stade, il importe simplement de noter que le terme de Kiddoushin provient de la racine Kadosh, soit sainteté ou sanctification. Lorsque l'homme passe la bague au doigt de sa future épouse, il lui dit: « Haréi At MéKoudéshét Li,  Voilà que tu m’es sanctifiée selon la loi de Moïse et d'Israël ». Et les personnes qui assistent au mariage répètent « Mékoudéshét ». En fait la signification première du  mot Kadésh est que l’objet (Autel du Temple, par exemple), l’événement (le Chabbath) et, pour ce qui nous concerne, la fiancée, a été soustraite du domaine profane pour rentrer dans une sphère sacrée. D’où sans doute le terme « consacré » en français qui a perdu son sens premier.

Les Sheva Brakhot, soit les Sept bénédictions que l’on prononce à tout mariage juif font intervenir un tiers qui n’est autre que le dieu d’Israël, sans lequel un mariage juif n’aurait même pas la valeur d’un PACS.  Et ces bénédictions dépassent largement le cadre seul d’une union entre un homme et une femme, pour se projeter dans l’Histoire de la Création,  le devenir de l’Humanité et le retour des exilés à Sion. Sacré programme et sacrée responsabilité pour un couple de jeunots inexpérimentés qui veulent convoler en justes noces et qui, se faisant, se projettent dans une dimension cosmique.

Il ne s’agit pas de transposer ce modèle; bien que des tentatives de copiage aient été empruntées par d’autres religions, mais de revenir sur le contenu et la finalité du mariage dans la société contemporaine. En l’absence de la moindre once de méta dans l’union de deux personnes, dans ce qu’elles voudraient intituler « mariage civil », il ne me semble pas important de se préoccuper du sexe ou de tout autre caractéristique d’ailleurs des conjoints. Le corollaire de cette absence de « sainteté » transforme un engagement entre deux personnes en produit à durée de vie éphémère ; jetable en quelque sorte, dès qu’un produit semblable plus rutilant apparaît au coin de la rue.

Quant aux nouveaux époux juifs qui ne comprennent pas un traître mot au sens des paroles en hébreu qu’ils prononcent et aux bénédictions qui leur sont prodiguées, il est largement temps de commencer à fournir l’effort nécessaire pour les apprendre et les comprendre. 

vendredi 2 novembre 2012

Quand l’ouragan Sandy s’abat sur les pauvres tout le monde s’en fout



Sandy a détruit 70 % des récoltes dans le sud d’Haïti. Vous savez, ces choses qui poussent de la terre et qui permettent aux humains de manger ! Des milliers de têtes de bétail ont été exterminés, l’eau potable a été polluée par les pluies, et le choléra  qui, depuis 2010 a tué plus de 7000 personnes va intensifier ses ravages. Les disparus se comptent par centaines, mais un enfant disparu ne figure pas dans les statistiques. 

A Cuba, 150.000 maisons ont été détruites. Vous savez, ces taudis aux toits en tôle ondulée qui volent si joliment dans les airs comme des cerfs volants, privant les pauvres Cubains de leurs maigres possessions. 1400 poteaux télégraphiques ont été abattus, des ponts des routes ont été détruits. Il faudra des années pour redonner une forme humaine à ces quartiers dévastés.

On pourrait continuer l’inventaire à  la Jamaïque et à Saint-Domingue, mais à quoi bon ; quand les catastrophes s’abattent chez les pauvres, tout le monde s’en fout ; à commencer par les média.

On nous a bassinés à loisir avec les dégâts survenus à la Big Apple, et aux milliards de dollars nécessaires pour retaper les infrastructures. Mais qu’est-ce que quelques milliards au regard de la dette américaine qui a augmenté pendant le mandat d’Obama de 6000 milliards de dollars. 

J’aurais aimé que l’un des candidats à la présidence des Etats-Unis s’inquiète des dégâts survenus dans les Caraïbes et promette une aide à ces pauvres bougres. Je n’espérais rien d’Obama, mais Romney aurait pu y penser pour paraître plus sociaaaal. Rien, nada. 

En définitive la seule chose qui compte vraiment, c’est que le Marathon de New-York, qui se tiendra en fin de semaine, ait bien lieu. 

mercredi 17 octobre 2012

Après le Qatar, c’est au tour de la Palestine de rejoindre la Francophonie



Sponsor du prix de l’Arc de Triomphe, l’émirat du Qatar accueille le public de l’hippodrome de Longchamp le 7 Octobre sous une grande tente bédouine. Le Tout-Paris s’y engouffre. Les hôtesses élégamment habillées d’un Niqab  proposent des spécialités locales. Le Niqab est interdit me semble t-il en France. Pensez-vous que le moindre procès verbal ait été dressé par les policiers ? Le Qatar injecte 50 Millions d’Euros dans les banlieues défavorisées, sans doute pour offrir des pains au chocolat et surtout des croissants de lune à tous les enfants qui n’en mangent pas pendant le Ramadan. Merci le Qatar.

La France récompense dignement le Qatar en le faisant entrer dans la Francophonie. Normal : Hôtesses en Niqab au prix de  Arc de Triomphe + croissants gratos dans les banlieues + sauvetage du club de foot parisien, c’est bien là le signe que cet émirat  aime la France, y investit et s’investit dans tout ce qui est francophone en francoarabe. Peu importe qu’à part les interprètes du Prince et quelques prolétaires de seconde zone venant d’Afrique du Nord,  personne n’y parle le français, le Qatar est indubitablement francofric et francophile ; et à ce titre mérite son rang de membre permanent de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) comme le Liban, l’Egypte l’Arménie, l’Albanie, la Macédoine, la Moldavie,  et j’en passe.

Alors, dans mes délires nombreux et variés, une idée a germé ; pourquoi ne pas intégrer la Palestine dans l’OIF lors du prochain sommet de l’Organisation, qui pourra se tenir à Gaza ou dans quelque ville de la Cisjordanie, comme Bethléem  ou Naplouse?

En cherchant bien on trouve quelques écrivains palestiniens qui écrivent en français (Layla Nabulsi, Ibrahim Souss, Elias Sanbar …). L’épouse du non-regretté Yasser Arafat, Souha, ainsi que leur fille, vivent en France. Leila Shahid, la passionaria de la cause palestinienne et cousine d’Arafat parle parfaitement français, et enfin, Arafat est décédé en terre de France, ce qui confère à celle-ci des devoirs envers lui et sa famille.  Tout cela milite en faveur de la candidature de la Palestine à la Francophonie; sachant qu’on pourrait en dire autant pour la Syrie ou l’Iran, où les francophones ne manquent pas,  surtout parmi les octogénaires qui ont jadis fréquenté le Quartier Latin.

Si cela ne suffisait pas, il faudrait rajouter l’adhésion largement partagée par les Français à la cause palestinienne, qui va de pair avec la détestation d’Israël et des Juifs. J’ai souvenir du voyage de Jacques Chirac en Israël en 1996. Chirac refuse de se rendre à la Knesset, à Jérusalem il s’indigne de l’agressivité de la sécurité israélienne à l’égard de la population palestinienne et enfin, pris d’une grosse colère il empoigne le chef de la sécurité israélienne et lui lance : Qu’est-ce qu’il y a encore comme problème ? "Je commence à en avoir assez ! What do you want? Do you want me to take my plane? To go back to my country? To go back to France? Is that what you want?"

La Syrie et l’Iran ne sont pas vraiment appropriées pour y organiser l’année prochaine le XVe sommet de la Francophonie, mais Gaza dispose, contrairement à ce que les gens croient, des infrastructures pour réunir tous ce braves francophones et, si cela ne suffisait pas on pourrait y envoyer un paquebot qui fera à la fois office de protestation contre l’occupation israélienne et de salle de congrès.  

Israël,  qui comporte des centaines de milliers de francophones, sans compter les détenteurs de la double nationalité franco-israélienne, n’est pas prêt de faire partie de la Francophonie officielle et, quelque part c’est tant mieux. 

dimanche 14 octobre 2012

Les policiers ne veulent plus servir de cibles en gardant les synagogues; les juifs n’ont qu’à se faire descendre sans rechigner. Que faire ?



« Nous sommes sous-équipés et nullement formés pour ce genre de missions à risques», s'exclame Frédéric Foncel, secrétaire général national du Syndicat national des policiers municipaux (SNPM), qui a donc demandé au ministère de l'Intérieur d'interdire l'engagement de policiers municipaux dans la surveillance des lieux de culte ».

Que faire ? Quelques idées en vrac:

- Ne plus fréquenter du tout la synagogue, hors de Kippour où l’on aura pris le soin d’entourer le lieu de culte de barbelés anti-intrusion. Pour la grande majorité des Juifs ça ne changera pas grand chose.  

- Se substituer aux pouvoirs publics pour équiper la police municipale en gilets pare-balles ; les Juifs sont tellement riches n’est-ce pas ?

- Fermer les synagogues et les vendre comme l’église de Vierzon pour servir de mosquée. « Vends église (Synagogue) bon état, possibilité pour mosquée, mise en vente pour 170 000 euros »

- Organiser des prières clandestines chez les uns, chez les autres comme lors de l’occupation nazie ou sous le régime soviétique

- Recréer le Ghetto dans les principales villes de France fortement gardé par des milices grassement payées

-Changer de religion; l’Islam ça serait pas mal ; ça supprime pratiquement les risques de se faire flinguer, sauf peut-être pour des affaires délictueuses : trafic de drogue, d’armes etc.…

Je ne vois rien d’autre, et vous ?

samedi 13 octobre 2012

Comment (et pourquoi) Shlomo Sand fut inventé ?


Imaginez un instant que S. Sand s’appelle Suleiman et non Shlomo et que le titre de son livre soit, non pas « comment la terre d’Israël fut inventée ? » mais   « Comment l’Islam fut inventé ? », ou « comment le prophète Mohamed fut inventé ? » ou « « Comment la Palestine ou les Palestiniens furent inventés de toute pièces ? »,  sa tête serait mise à prix bien plus cher que celle de Rushdi qui, précisons le en passant, s’appelle également Salman, autre nom pour désigner Salomon.

Si Suleiman Sand avait tenté de démontrer que le Coran est un plagiat de l’Ancien Testament et accessoirement du Nouveau ; tous deux fort mal compris et largement dénaturés, et que Mohamed à la Mecque, a toujours soutenu que toutes ses connaissances lui ont été transmises par un « sage » (27/6) juif ou chrétien immigré, qui maîtrisait mal l’arabe (16.103), une Fatwa d’un montant équivalent au dernier transfert au PSG aurait été lancée contre lui.

Mais Sand s’appelle Shlomo, il enseigne à l’université de Tel-Aviv et il ne craint absolument rien de Israéliens pour qui, le libre droit d’expression, même le plus infamant pour sa patrie, est sacré.

Comme pour moi est sacrée la Torah d’Israël que Sand considère comme une affabulation historique, qui ne peut en aucune façon justifier le droit des Hébreux à la Terre d’Israël. 

Il nous a expliqué dans son livre précédent : « Comment le peuple juif fut inventé ? » que les soi disant juifs pouvaientt être divisés, grosso-modo  en deux catégories : les Ashkénazes qui descendent des Khazars et les Sépharades qui ne sont autres que les Berbères, et aujourd’hui, il récidive en nous martelant que l’Etat d’Israël a pu être construit grâce aux Protestants puritains. La démonstration est limpide : pour que le Christ redescende, il est suffisant et nécessaire que les Juifs soient installés sur leur terre ; donc il est de l’intérêt vital du Christianisme, version évangéliste, que la terre d’Israël redevienne un foyer et un Etat juif. Il continue sa démonstration en s’interrogeant : les Chrétiens veulent-ils vivre au Vatican et les Musulmans à la Mecque ? Non, n’est-ce pas, alors pourquoi les Juifs iraient ils vivre en Israël ?

Pour Sand, la terre d’Israël à travers les générations a été considérée comme "sainte" et non comme "patrie". Sainte au point nous dit-il dans son interview qu’on ne pouvait même pas y faire l’amour. Vous pensez-bien, copuler en Terre sainte, quelle indignité !!! N’aurait-il pas quelques problèmes de ce côté-là ?

Il nous explique qu’aux temps messianiques, non seulement les vivants iraient en en terre sainte mais également les morts, ce qui montre, non pas son ignorance, mais sa falsification grossière de la tradition juive, où l’arrivée du Messie, la construction du Temple et le regroupement des Exilés à Sion  précède ce que l’on pourrait appeler la résurrection. Bref une escroquerie intellectuelle de premier ordre.

Alors pourquoi les Editions Fayard, puis Flammarion (ça paye certainement mieux), sans compter les éditeurs anglo-saxons qui vont éditer son livre, ont-ils créé Shlomo Sand ?

Une partie de la réponse peut être trouvée dans le Psaume 83 dont je vous ai parlé dans un précédent article 

Car voici, tes ennemis s`agitent, Ceux qui te haïssent lèvent la tête.
Ils forment contre ton peuple des projets pleins de ruse, Et ils conspirent contre ceux que tu protèges.
Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, Et qu`on ne se souvienne plus du nom d`Israël!
Ils se concertent tous d`un même cœur, Ils font une alliance contre Toi;

Shlomo Sand, le Juif israélien, universitaire et historien de surcroît  nourrit la détestation d’Israël par ceux qui haïssent à la fois le dieu d’Israël et son peuple. Il fait partie d’une longue liste de renégats dont sont friands les adversaires, les ennemis actifs ou passifs des Israéliens et/ou des Juifs de la Diaspora qui soutiennent Israël contre vents et marrées. Jadis on rencontrait ce genre d’individus - Juifs savants convertis au Catholicisme - parmi les clercs de l’Eglise.  Ils apportaient la contradiction aux Rabbins qui tentaient de protéger leur peuple opprimé. Aujourd’hui les renégats font partie des pro-palestiniens, gauchistes, écolo, tiers-mondistes. Ils donnent bonne conscience aux bobos, intello, journaleux et Editeurs, qui savent que tout ouvrage qui casse Israël se vendra.

Il fait aussi le lit des islamistes violents. Vous pensez bien, si un Shlomo Sand israélien conteste l’existence du peuple juif et, qui plus est, de son droit à la terre, pourquoi diantre prendraient-ils des gants pour attaquer physiquement des juifs ?

Le succès de Sand en France s’explique aussi grâce au terreau tellement propice au dénigrement des Juifs. J’en veux pour preuve l’hébergement par l’AFP de 350.000 à 500.00 juifs et, plus récemment encore,  l’entêtement de la France, seule parmi tous les membres de l’OTAN,  à incorporer le mot "amitié" dans le traité dit "de coopération et d'amitié" entre la France et  l’Afghanistan. La Charia, soit la loi islamique, interdisant de parler d’amitié entre un pays soumis à la volonté d’Allah et un pays d’infidèles, ce mot est évidemment  passé à la trappe, grâce au zèle islamiste des Sénateurs afghans

Mais, le vrai problème est que Shlomo n’est pas un imbécile et que sa démonstration est circonstanciée donc crédible par le quidam lambda, qu’il soit juif ou ne le soit pas ; ce qui le rend d’autant plus dangereux. Dommage qu’il ne s’appelle pas Suleiman. 



 Et si on profitait de cette accalmie de roquettes pour parler des Harédim. Pardon, de certaines mouvances hassidiques, pour qui, la néglige...