mercredi 17 octobre 2012

Après le Qatar, c’est au tour de la Palestine de rejoindre la Francophonie



Sponsor du prix de l’Arc de Triomphe, l’émirat du Qatar accueille le public de l’hippodrome de Longchamp le 7 Octobre sous une grande tente bédouine. Le Tout-Paris s’y engouffre. Les hôtesses élégamment habillées d’un Niqab  proposent des spécialités locales. Le Niqab est interdit me semble t-il en France. Pensez-vous que le moindre procès verbal ait été dressé par les policiers ? Le Qatar injecte 50 Millions d’Euros dans les banlieues défavorisées, sans doute pour offrir des pains au chocolat et surtout des croissants de lune à tous les enfants qui n’en mangent pas pendant le Ramadan. Merci le Qatar.

La France récompense dignement le Qatar en le faisant entrer dans la Francophonie. Normal : Hôtesses en Niqab au prix de  Arc de Triomphe + croissants gratos dans les banlieues + sauvetage du club de foot parisien, c’est bien là le signe que cet émirat  aime la France, y investit et s’investit dans tout ce qui est francophone en francoarabe. Peu importe qu’à part les interprètes du Prince et quelques prolétaires de seconde zone venant d’Afrique du Nord,  personne n’y parle le français, le Qatar est indubitablement francofric et francophile ; et à ce titre mérite son rang de membre permanent de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) comme le Liban, l’Egypte l’Arménie, l’Albanie, la Macédoine, la Moldavie,  et j’en passe.

Alors, dans mes délires nombreux et variés, une idée a germé ; pourquoi ne pas intégrer la Palestine dans l’OIF lors du prochain sommet de l’Organisation, qui pourra se tenir à Gaza ou dans quelque ville de la Cisjordanie, comme Bethléem  ou Naplouse?

En cherchant bien on trouve quelques écrivains palestiniens qui écrivent en français (Layla Nabulsi, Ibrahim Souss, Elias Sanbar …). L’épouse du non-regretté Yasser Arafat, Souha, ainsi que leur fille, vivent en France. Leila Shahid, la passionaria de la cause palestinienne et cousine d’Arafat parle parfaitement français, et enfin, Arafat est décédé en terre de France, ce qui confère à celle-ci des devoirs envers lui et sa famille.  Tout cela milite en faveur de la candidature de la Palestine à la Francophonie; sachant qu’on pourrait en dire autant pour la Syrie ou l’Iran, où les francophones ne manquent pas,  surtout parmi les octogénaires qui ont jadis fréquenté le Quartier Latin.

Si cela ne suffisait pas, il faudrait rajouter l’adhésion largement partagée par les Français à la cause palestinienne, qui va de pair avec la détestation d’Israël et des Juifs. J’ai souvenir du voyage de Jacques Chirac en Israël en 1996. Chirac refuse de se rendre à la Knesset, à Jérusalem il s’indigne de l’agressivité de la sécurité israélienne à l’égard de la population palestinienne et enfin, pris d’une grosse colère il empoigne le chef de la sécurité israélienne et lui lance : Qu’est-ce qu’il y a encore comme problème ? "Je commence à en avoir assez ! What do you want? Do you want me to take my plane? To go back to my country? To go back to France? Is that what you want?"

La Syrie et l’Iran ne sont pas vraiment appropriées pour y organiser l’année prochaine le XVe sommet de la Francophonie, mais Gaza dispose, contrairement à ce que les gens croient, des infrastructures pour réunir tous ce braves francophones et, si cela ne suffisait pas on pourrait y envoyer un paquebot qui fera à la fois office de protestation contre l’occupation israélienne et de salle de congrès.  

Israël,  qui comporte des centaines de milliers de francophones, sans compter les détenteurs de la double nationalité franco-israélienne, n’est pas prêt de faire partie de la Francophonie officielle et, quelque part c’est tant mieux. 

dimanche 14 octobre 2012

Les policiers ne veulent plus servir de cibles en gardant les synagogues; les juifs n’ont qu’à se faire descendre sans rechigner. Que faire ?



« Nous sommes sous-équipés et nullement formés pour ce genre de missions à risques», s'exclame Frédéric Foncel, secrétaire général national du Syndicat national des policiers municipaux (SNPM), qui a donc demandé au ministère de l'Intérieur d'interdire l'engagement de policiers municipaux dans la surveillance des lieux de culte ».

Que faire ? Quelques idées en vrac:

- Ne plus fréquenter du tout la synagogue, hors de Kippour où l’on aura pris le soin d’entourer le lieu de culte de barbelés anti-intrusion. Pour la grande majorité des Juifs ça ne changera pas grand chose.  

- Se substituer aux pouvoirs publics pour équiper la police municipale en gilets pare-balles ; les Juifs sont tellement riches n’est-ce pas ?

- Fermer les synagogues et les vendre comme l’église de Vierzon pour servir de mosquée. « Vends église (Synagogue) bon état, possibilité pour mosquée, mise en vente pour 170 000 euros »

- Organiser des prières clandestines chez les uns, chez les autres comme lors de l’occupation nazie ou sous le régime soviétique

- Recréer le Ghetto dans les principales villes de France fortement gardé par des milices grassement payées

-Changer de religion; l’Islam ça serait pas mal ; ça supprime pratiquement les risques de se faire flinguer, sauf peut-être pour des affaires délictueuses : trafic de drogue, d’armes etc.…

Je ne vois rien d’autre, et vous ?

samedi 13 octobre 2012

Comment (et pourquoi) Shlomo Sand fut inventé ?


Imaginez un instant que S. Sand s’appelle Suleiman et non Shlomo et que le titre de son livre soit, non pas « comment la terre d’Israël fut inventée ? » mais   « Comment l’Islam fut inventé ? », ou « comment le prophète Mohamed fut inventé ? » ou « « Comment la Palestine ou les Palestiniens furent inventés de toute pièces ? »,  sa tête serait mise à prix bien plus cher que celle de Rushdi qui, précisons le en passant, s’appelle également Salman, autre nom pour désigner Salomon.

Si Suleiman Sand avait tenté de démontrer que le Coran est un plagiat de l’Ancien Testament et accessoirement du Nouveau ; tous deux fort mal compris et largement dénaturés, et que Mohamed à la Mecque, a toujours soutenu que toutes ses connaissances lui ont été transmises par un « sage » (27/6) juif ou chrétien immigré, qui maîtrisait mal l’arabe (16.103), une Fatwa d’un montant équivalent au dernier transfert au PSG aurait été lancée contre lui.

Mais Sand s’appelle Shlomo, il enseigne à l’université de Tel-Aviv et il ne craint absolument rien de Israéliens pour qui, le libre droit d’expression, même le plus infamant pour sa patrie, est sacré.

Comme pour moi est sacrée la Torah d’Israël que Sand considère comme une affabulation historique, qui ne peut en aucune façon justifier le droit des Hébreux à la Terre d’Israël. 

Il nous a expliqué dans son livre précédent : « Comment le peuple juif fut inventé ? » que les soi disant juifs pouvaientt être divisés, grosso-modo  en deux catégories : les Ashkénazes qui descendent des Khazars et les Sépharades qui ne sont autres que les Berbères, et aujourd’hui, il récidive en nous martelant que l’Etat d’Israël a pu être construit grâce aux Protestants puritains. La démonstration est limpide : pour que le Christ redescende, il est suffisant et nécessaire que les Juifs soient installés sur leur terre ; donc il est de l’intérêt vital du Christianisme, version évangéliste, que la terre d’Israël redevienne un foyer et un Etat juif. Il continue sa démonstration en s’interrogeant : les Chrétiens veulent-ils vivre au Vatican et les Musulmans à la Mecque ? Non, n’est-ce pas, alors pourquoi les Juifs iraient ils vivre en Israël ?

Pour Sand, la terre d’Israël à travers les générations a été considérée comme "sainte" et non comme "patrie". Sainte au point nous dit-il dans son interview qu’on ne pouvait même pas y faire l’amour. Vous pensez-bien, copuler en Terre sainte, quelle indignité !!! N’aurait-il pas quelques problèmes de ce côté-là ?

Il nous explique qu’aux temps messianiques, non seulement les vivants iraient en en terre sainte mais également les morts, ce qui montre, non pas son ignorance, mais sa falsification grossière de la tradition juive, où l’arrivée du Messie, la construction du Temple et le regroupement des Exilés à Sion  précède ce que l’on pourrait appeler la résurrection. Bref une escroquerie intellectuelle de premier ordre.

Alors pourquoi les Editions Fayard, puis Flammarion (ça paye certainement mieux), sans compter les éditeurs anglo-saxons qui vont éditer son livre, ont-ils créé Shlomo Sand ?

Une partie de la réponse peut être trouvée dans le Psaume 83 dont je vous ai parlé dans un précédent article 

Car voici, tes ennemis s`agitent, Ceux qui te haïssent lèvent la tête.
Ils forment contre ton peuple des projets pleins de ruse, Et ils conspirent contre ceux que tu protèges.
Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, Et qu`on ne se souvienne plus du nom d`Israël!
Ils se concertent tous d`un même cœur, Ils font une alliance contre Toi;

Shlomo Sand, le Juif israélien, universitaire et historien de surcroît  nourrit la détestation d’Israël par ceux qui haïssent à la fois le dieu d’Israël et son peuple. Il fait partie d’une longue liste de renégats dont sont friands les adversaires, les ennemis actifs ou passifs des Israéliens et/ou des Juifs de la Diaspora qui soutiennent Israël contre vents et marrées. Jadis on rencontrait ce genre d’individus - Juifs savants convertis au Catholicisme - parmi les clercs de l’Eglise.  Ils apportaient la contradiction aux Rabbins qui tentaient de protéger leur peuple opprimé. Aujourd’hui les renégats font partie des pro-palestiniens, gauchistes, écolo, tiers-mondistes. Ils donnent bonne conscience aux bobos, intello, journaleux et Editeurs, qui savent que tout ouvrage qui casse Israël se vendra.

Il fait aussi le lit des islamistes violents. Vous pensez bien, si un Shlomo Sand israélien conteste l’existence du peuple juif et, qui plus est, de son droit à la terre, pourquoi diantre prendraient-ils des gants pour attaquer physiquement des juifs ?

Le succès de Sand en France s’explique aussi grâce au terreau tellement propice au dénigrement des Juifs. J’en veux pour preuve l’hébergement par l’AFP de 350.000 à 500.00 juifs et, plus récemment encore,  l’entêtement de la France, seule parmi tous les membres de l’OTAN,  à incorporer le mot "amitié" dans le traité dit "de coopération et d'amitié" entre la France et  l’Afghanistan. La Charia, soit la loi islamique, interdisant de parler d’amitié entre un pays soumis à la volonté d’Allah et un pays d’infidèles, ce mot est évidemment  passé à la trappe, grâce au zèle islamiste des Sénateurs afghans

Mais, le vrai problème est que Shlomo n’est pas un imbécile et que sa démonstration est circonstanciée donc crédible par le quidam lambda, qu’il soit juif ou ne le soit pas ; ce qui le rend d’autant plus dangereux. Dommage qu’il ne s’appelle pas Suleiman. 



Le peuple juif… inventé ? Du négationnisme à l'état pur.


J'ai écrit cet article le 17 Octobre 2008; il nous permettra de mieux comprendre celui qui va suivre

Une nouvelle forme de négationnisme universitaire israélien, qui contribue à contester le droit des juifs à la terre d'Israël.
Des amis bien intentionnés, m'ont offert un livre paru aux éditions Fayard, écrit par un historien israélien, du nom de Shlomo Sand. Le titre de l'ouvrage  "Comment le peuple juif fut inventé"explicite parfaitement les intentions de l'auteur: tenter de prouver que le droit des juifs à une terre qui fut la leur a été gentiment fabriqué par les historiens de la fin du XIX e siècle, ainsi que par les fondateurs de l'Etat, à savoir Ben Gourion et Ben Zvi, mais qu'en définitive, ils y ont encore moins droit que le fellah palestinien, installé depuis des lustres, dans l'ex royaume de Juda.
L'auteur nous explique, avec beaucoup de maestria, qu'en fait, la destruction du Temple en +70 n'a absolument pas généré d'exil, parce que les Romains, d'une part, n'avaient pas pour coutume d'exiler les peuples conquis, et que d'autre part, le moyens maritimes à l’époque, faisaient défaut pour renvoyer au delà des mers une population aussi nombreuse. Par conséquent les habitants du royaume de Juda continuèrent gentiment à cultiver les terres de Palestine, et que les fellahs ne sont jamais que les ex Juifs de Judée, qui n'ont  jamais quitté "la terre de leurs ancêtres". Bien entendu, l'influence de l'Islam, et en particulier, l'invasion arabe de la Palestine, les amena à s’islamiser, mais qu'à cela ne tienne, ils sont les authentiques héritiers du royaume de Judée ; donc plus israéliens qu'eux, tu meurs!.
La création ex nihilo du peuple juif est également largement démontrée, par l'absence de tout trouvaille archéologique se rapportant au règne de David et de Salomon, par la Bible qui n'est qu'un mythe élaboré , par des scribes, à travers les âges, par la démonstration brillante que les juifs d'Afrique du Nord, donc ceux d'Espagne, ne sont que les descendants des Berbères, et qu'il en est de même des juifs Ashkénazes, qui descendraient en majorité des Khazars.
Mélangez le tout et concluez par vous mêmes: le peuple juif est une vaste plaisanterie, largement concoctée, d'après Sand, par l'Eglise catholique, qui avait tout intérêt à prouver que le peuple déicide avait été banni et exilé, à cause de ses fautes et de sa non reconnaissance de Jésus.
Je résume très succinctement un livre dense de 450 pages, fort érudit, qui prouve que l'auteur n'est pas n'importe qui; Shlomo Sand est en effet professeur d'histoire à l'université de Tel-Aviv. 
Ce qui est dérangeant avec ce livre, c'est le mélange de faits, à priori incontestables, tels que le prosélytisme actif des juifs, avant, et même après, la destruction du Temple, qui conduisit à un accroissement important de la population appliquant peu ou prou la Loi mosaïque, et les conclusions qu'en tire l'auteur, à savoir la totale hétérogénéité du peuple juif, qui n'en est pas un, composé de bric et de broc,  ce qui ne lui confère aucun destin et aucun droit, et surtout pas celui de réclamer la terre de ses ancêtres, puisque des ancêtres, il n'en a pas. Qui plus est, Sand ( j'ai envie de l'appeler George) tente de démontrer que les survivants du royaume de Juda ne sont autres que les cultivateurs et éleveurs judéo-arabo-palestiniens, qui ont continué à fonctionner sur ce territoire, devenu par la grâce romaine, la Palestine
Shlomo Sand, à l'instar d'Avroum Burg (voir mes articles sur ce triste sire) apporte sa pierre poreuse, et j'espère putrescible, aux ennemis d'Israël, trop heureux de pouvoir fonder leur argumentation dévastatrice sur le non droit d'Israël à sa terre.
En définitive, un ouvrage bien documenté mais pas recommandable; il y en a tant d'autres à se mettre sous la dent.

"Une lecture juive du Coran"... et du christianisme


J'ai rédigé cet article le 20 Juillet 2009; il nous sera utile pour comprendre l'article qui va suivre
Les hasards de mes déplacements récents m'ont laissé assez de temps disponible pour lire deux bouquins qui permettent de comprendre un peu mieux le monde qui s'agite autour de nous. Il s'agit d'une part d' "Une lecture juive du Coran", écrit par Haïm Bar-Zeev, qui, d'après ce que je me suis laissé dire, n'est autre que le pseudonyme d'un Rav de Communauté dans la région parisienne - s'il a choisi la discrétion, ce n'est pas moi qui divulguerait son nom, qui par ailleurs est un secret de polichinelle - , et d'autre part "Le nom de la rose" d'Umberto Eco. Le premier est un livre indispensable pour comprendre les soubresauts hystériques qui agitent une fraction de l'Islam, le second est un pur chef d'oeuvre, supérieur même en qualité à l'excellent film où Sean Connery donne toute la mesure de son talent, qui nous montre la chrétienté en proie à ses doutes et ses errances.
La lecture d'un livre, puis d'un second à la suite, ne doit rien au hasard; elle s'inscrit, selon moi, dans une recherche personnelle, consciente ou moins consciente, de vérité ou de ce qui s'y rapproche, qui trouve une réponse concrète dans des rencontres - non fortuites - avec des personnes qui ont lu un livre et vous en parlent, puis dans l'urgence à trouver ce ou ces ouvrages dans les rayons d'une librairie. Et on les trouve, même si dans le cas du livre de Bar-Zeev, il serait, parait-il, épuisé. Quant à leur mise en parallèle, c'est une affaire toute personnelle.
Outre les hypothèses d'affiliation de Mahomet au Judaïsme, qui m'intéressent peu, mais qui semblent malgré tout probables, le livre nous rappelle l'existence en fait de deux Corans; le premier, conçu à Médine n'est sommes toutes, qu'une tentative maladroite de Mahomet, sous l'influence d'un maître penseur juif, d'inciter les habitants arabes de la cité et de ses environs d'épouser la religion de Moïse, allant jusqu'à se prosterner en direction de Jérusalem à l'heure de la prière. Cette tentative se heurte à l'hostilité des riches et des puissants de la ville qui se moquent de lui et lui signifient une fin de non recevoir. Ce "premier Coran" ne tarit pas d'éloges sur les Juifs, leur foi, leurs lois et leur prophètes.

Dépité, Mahomet s'enfuit à la Mecque et là, il change de tuteur. Son nouveau maître à penser serait un chrétien ou un juif converti au christianisme. Jésus devient alors un personnage central dans le nouveau Panthéon que s'est forgé Mahomet, mais bien vite, il se rend compte que les Juifs de la Mecque n'ont pas plus envie de le reconnaître en tant que prophète qu'ils n'ont l'intention d'attribuer le moindre statut, divin, messianique ou autre, à Jésus. Ils deviennent donc, pour Mahomet, des mécréants qui ont ont trahi l'Alliance avec D. donc, ils n'en sont plus dignes, donc l'Alliance passe de main et désormais s'applique aux nouveaux "soumis", musulmans, à la volonté divine, qui ne sont autres que les frères arabes de Mahomet qui entendront écouteront son message et lui attribueront le statut du dernier prophète; celui qui a su mettre la touche finale aux enseignements qui l'ont précédé, y compris bien entendu, à celui de Jésus. Les Juifs sont désormais des Infidèles et il est bon de les spolier de leurs biens, de "les débusquer derrière chaque pierre" et de les éradiquer à l'occasion. Le Coran de La Mecque (Bar-Zeev n'est pas le seul chercheur, loin de là, à identifier deux Corans) se juxtapose à celui de Médine, mais, dans une large mesure affaiblit ses enseignements, du moins en ce qui concerne la perception du Juif. Celui ci, comme d'ailleurs le déclare la Nouvelle Alliance des Chrétiens, que l'on traduit improprement par Nouveau Testament, n'est plus digne de Son Alliance, donc s'en voit dessaisi. Mahomet complète ainsi le travail de Saül de Tarse, dit Saint Paul.
Curieuse dialectique que de prétendre que c'est parce que les Juifs refusent de reconnaître la validité des Prophètes, Messies et autres envoyés semi terrestres, semi célestes, ils sont dépossédés du même coup le message qui leur a été délivré au Mont SinaÏ.

"Le nom de la rose", comme tous les grands bouquins, peut être regardé sous de multiples facettes: philosophique, historique, sociologique, puisqu'il nous livre une description saisissante du fonctionnement d'un monastère de la chrétienté du XIV siècle, mais aussi érotique et policier. Le Sherlock Holmes en question est un inquisiteur humaniste et lettré (dommage qu'il ne lise ni l'hébreu, ni l'arabe) qui en a ras le bol de son métier d'inquisiteur et qui préfère se transformer en détective, à la recherche de l'assassin de moines, donc de la vérité.
On peut aussi analyser le livre sous l'angle théologique et juridique et l'on découvre que ce qui manque à la doctrine chrétienne, de l'avis même de Guillaume de Baskerville l'inquisiteur, c'est un corpus de lois tel qu'il a été délivré à Moïse au Mont Sinaï à l'attention des Hébreux seuls. Faute de ces Lois qui disent à l'homme ce qui est interdit et ce qui est permis, ce qui est kadoch, saint, et ce qui ne l'est pas, les hommes sont livrés à leur seule jugeote, en se raccrochant aux peu d'éléments dont ils disposent, à savoir sur la valeur d'exemplarité de Jésus. Mais où se situe et en quoi consiste cette exemplarité?
Jésus est-il divin ou humain ? Le Concile de Nicée organisé par l'empereur Constantin en 325 tranche: "dieu (le fils) est consubstentiel au père" . La réponse donc est positive, bien que non unanime et déchaînera encore bien des passions pendant des siècles.

Jésus était-il pauvre et/ou possédait-il des biens? Cette question donna naissance aux ordres monastiques, où les moines étaient pauvres ou mendiants, ce qui n'empêchait pas le monastère d'être riche, et aux controverses sur la richesse des Papes, justifiée ou non.
Puis, le livre introduit, par un artifice de création littéraire, une notion supplémentaire: le rire, la moquerie, la comédie, sont-elles permises ou doivent-elles être interdites, car, la dérision atténue la peur de la mort, et risque de se moquer de toutes choses, y compris des plus "saintes" ? Question ardue tranchée par l'affirmative par les tenants de l'orthodoxie, et par la négative par les autres, dont le vulgum pecus qui a besoin de rigoler de tout et de rien.

En fait, il s'agit ni plus ni moins que de la peur panique de l'Eglise de voir descendre en flammes le dogme qui se veut inébranlable, surtout, si la thèse du rire bienfaisant est défendue par une autorité incontestable (je ne vous en dirait pas plus sinon vous ne lirez pas le livre) .

Ce qui me paraît commun aux deux livres, c'est une certaine faiblesse sur le plan du dogme, chrétien d'une part et musulman d'autre part, qui tourmente les compilateurs et rédacteurs du Nouveau Testament et du Coran, et les érudits en place en charge de le diffuser aux masses. Et si c'était pas vrai, et si les contradictions apparentes dans les textes et/ou les textes découverts par le suite: Evangiles apocryphes, ou contradictions flagrantes entre le Coran de Médine et le Coran de la Mecque, par exemple, remettaient en question LA VERITE ? Comment le savoir puisque ils ont été rédigés par des hommes ou, au mieux, dictés par l'ange Gabriel à Mahomet ? Et s'il suffisait, comme dans "le nom de la rose", qu'un texte fondamental, rédigé par un personnage considérable, soit découvert par hasard, des millénaires après qu'il ait été écrit remettant en question le credo ?
Ces doutes ou désaccords dogmatiques ont d'ailleurs provoqué des schismes considérables et sanglants dans la chrétienté, et aussi, dans l'Islam, ne serait-ce que la scission entre Chiites et Sunnites, entre Catholiques, Protestants et Orthodoxes, et j'en oublie.
Une chose néanmoins les met tous d'accord: c'est que les juifs ont failli, qu'ils se sont trompés, n'ont pas reconnu à leur juste valeur des personnages considérables, tels que Jésus et Mahomet, apparus après que le canon biblique se soit constitué, ont perdu l'Alliance et de ce fait ont mérité ce qui leur est arrivé dans le passé et aujourd'hui ne méritent pas grand chose. La meilleure preuve tout le monde s'y met pour leur contester le droit sur Jérusalem, le droit de construire des crèches sur les territoires qui ne leurs appartiennent pas. Les plus extrémistes sont partisans de les rayer physiquement de la carte et même de l'Histoire du temps. Pourquoi ? Parce que les Juifs en définitive ne doutent pas, ni de leur bon droit, ni de la Promesse, ni du corpus législatif qui leur a été transmis au Mont Sinaï, par l'intermédiaire de Moïse. Qu'ils appliquent ou non ces lois, c'est une affaire toute personnelle mais non collective.
L'absence de doute, une Torah cohérente et sans contradictions, et un corpus de Lois qui n'est pas à inventer - seulement à commenter et affiner - puisqu'il existe, voilà en fait ce que nous envient, et reprochent les Autres, et ce qui nous rend si détestables

Quant au rire ou à la dérision, c'est là une affaire toute juive, quelque peu exacerbée par les Hassidim et par Woody Allen, et plutôt mise en veilleuse par les Mitnagdim (les opposants aux Hassidim), mais, sur le fond des choses, tout le monde tombe d'accord et cela n'aboutit pas à un schisme, mais au contraire, fait avancer le shmilblic.

Je vous avais prévenu qu'il s'agissait d'une lecture toute personnelle de deux livres, que je vous recommande chaudement. Si vous ne devez en choisir qu'un, procurez vous l'ouvrage de Bar-Zeev, car il y a le feu dans la demeure.



mercredi 10 octobre 2012

Juifs de France, indignez-vous, ne vous laissez pas héberger.


Dès 1940 les arrestations se multiplient tant en zone libre qu'en zone occupée. Des camps dits d’ « internement » qui servent d’antichambre pour les camps d’extermination allemands se multiplient en France, tels Pithiviers qui héberge des milliers d’enfants juifs, séparés de leurs parents. En Savoie, les individus arrêtés seront d'abord conduits au commissariat de leur quartier ou à la gendarmerie de la localité. Un camion automobile les transportera ensuite au Centre Régional d' hébergement.

Le 10 Septembre à 18h 53 le couperet tombe en l’espèce d’une dépêche de presse : l’AFP qui est l’agence de presse officielle de la France nous apprend que la France héberge entre 350.000 et 500.00 juifs. Il ne s’agit pas, vous l’avez compris, de 1940 ou 41 mais bien de 2012.

Plus de 70 ans ont passé mais la terminologie n’a pas changé : les Juifs sont hébergés en France. Lire, provisoirement, et bien entendu, gratuitement, car telle est la définition de l’hébergement.   

Dreuz.info qui est un site ami, nous parle d’un lapsus. Il a tort. Cela n’a rien d’un lapsus linguae mais d’un réflexe conditionné depuis la nuit des temps dans ce beau pays, qui est de considérer  les Juifs comme des gens de passage, des espèces de Roms, de Tsiganes, des Untermenschen, qui ne sont tolérés qu’à titre provisoire. Et c’est pour cela qu’on les héberge.

L’AFP ne présente pas ses excuses aux Juifs hébergés ; tout au plus elle admet qu’il s’agit d’une formule erronée et inappropriée. C’est quoi alors la formule exacte et appropriée, tolérés, subis, incrustés ?

« Nous ne pouvons pas héberger en France toute la misère du monde » déclarait jadis Michel Rocard. Je n’ai pas le sentiment qu’il pensait spécifiquement aux Juifs.

 Le dernier prix Nobel de physique, Serge Haroche, est-il aussi un hébergé ? Il semble que oui. En effet « le prix Nobel de physique 2012 a bel et bien été attribué à un marocain de confession juive ayant acquis la nationalité française du fait de sa résidence sur le territoire français », nous dit leral.net  qui surenchérit : « Aussi, il est légitime d’affirmer que le Maroc vient d’être honoré. Un enfant du pays s’est vu décerné la plus haute distinction scientifique, à savoir le Prix Nobel ». Un vrai marocain et un français hébergé (qui est arrivé en France à l’âge de 12 ans, donc qui y a fait toutes ses études) s’est donc vu discerner le prix Nobel. CQFD. Personne, à ma connaissance, n’a écrit que Robert Lefkowitz prix Nobel de chimie descend de parents juifs en provenance de Pologne ou de Biélorussie, que sais-je. Il s’agit d’un scientifique américain, full stop.

Second volet de mon coup de gueule : si les juifs - moins de 1 % de la population française - sont hébergés  en France, qu’en est-il des autres minorités ethniques et/ou religieuses qui ont allègrement dépassé les 10% de la population ? La réponse est limpide : ceux là ne sont pas hébergés provisoirement mais installés durablement, voire définitivement. L’AFP n’emploierait jamais le verbe « héberger » à leur égard, car là, il serait vraiment inapproprié et erroné.

Que voulez vous, les Juifs ont toujours été de passage, ils payent leurs impôts, contribuent à la grandeur du pays dans lequel ils vivent et puis, un beau jour ils partent ailleurs ou, sont expulsés. Les autres, pour la plupart, abusent profitent, exploitent, et quelque fois font bien pire, mais, ils s'incrustent.

jeudi 4 octobre 2012

Obama, quatre ans sous la tente bédouine blanche à Washington, ça suffit !


Dans le flot de mauvaises nouvelles qui déferlent d’un peu partout, tant de la part des socialistes qui se montrent incapables d’apporter la moindre lueur espoir à une France qui part en quenouilles, que des tambours de guerre qui résonnent au Moyen-Orient et dans la corne de l’Afrique, un évènement m’a réchauffé le cœur, c’est la performance nullissime d’un Obama face à Romney, qui, n’est pourtant pas une foudre. 

 Avec la petitesse de mes moyens, j’essaye, et ce, avant même son élection à la présidence des Etats-Unis, de démontrer que Baraq Hussein est à la fois une Cinquième Colonne à lui tout seul, implanté et téléguidé par des pseudo évangélistes affiliés à la mouvance islamiste, un produit marketing sans consistance et sans talent, incapable de s’exprimer en l’absence de téléprompteurs qui lui servent de béquille et de colonne  vertébrale, et surtout, une menace pour le monde occidental en général, dont il ne partage pas les valeurs, et, pour Israël, en particulier.

Alors, sa défaite par KO technique lors de son premier face à face télévisé, me remplit d’espoir. L‘espoir que, non seulement les Guignols de l’Info comprendront, que ce n’est pas Mitt Romney qui est la véritable caricature, mais bien Baraq Hussein, et que, surtout, les Américains renonceront à le reconduire sous la tente blanche bédouine qui, pendant quatre ans s’est substituée à la Maison-Blanche.

Je fonde l’espoir que, lors des prochaines confrontations, notamment sur la politique internationale, si étrangère à Obama, Romney saura développer les soumissions sans nombre d’Obama aux Islamistes de tous poils, son lâchage de Moubarak qui a entrainé les printemps et les hivers arabes que nous connaissons, et son attitude lors de l’assassinat de son Ambassadeur à Tripoli.

Rosh Hashana est propice aux changements de caps, tant individuelles que nationales. Espérons que 5773, l’année du rugissement, rendra la lucidité aux électeurs américains.

 Et si on profitait de cette accalmie de roquettes pour parler des Harédim. Pardon, de certaines mouvances hassidiques, pour qui, la néglige...