mardi 26 février 2013

De l’influence d’Abraham sur les sciences ésotériques hindoues et chinoises.


Murée derrière de hauts plateaux glacés et des déserts brûlants, bien plus que par la Grande Muraille, souvent perméable aux invasions barbares, la Chine se replia longtemps sur elle-même.  Malgré des soubresauts ponctués de périodes de stabilité et de chaos,  la Chine demeure la plus vieille civilisation pérenne du monde. Cette continuité tient notamment au fait que les peuples étrangers qui l’ont conquise (les Mongols au XIIIe siècle et les Mandchous au XVIIe siècle) n’y ont pas imprimé leur marque mais ont adopté les coutumes et le système administratif chinois pour gouverner l’Empire.

Ce superbe isolationnisme qui a permis à la Chine d’élaborer une culture originale, de l’enrichir tout le long des millénaires, notamment grâce à des  emprunts après de civilisations voisines, tel que le Bouddhisme en provenance d’Inde, et de la transmettre au fil des générations jusqu’à aujourd’hui. Cette culture n’a d’égale qu’une seule autre: celle des Hébreux. Le terme même d’"Hébreu" qui vient de leur ancêtre biblique Evér, qui signifie « isolé, solitaire, de l’autre côté », et voulant le rester. Les Hébreux Ivrim se situent étymologiquement et culturellement  de l’autre côté du fleuve, évér la naar,.  Quel que soit le fleuve, la montagne ou le peuple parmi lequel ils vivent, ils sont ailleurs. N’est ce pas cela qui leur est d’ailleurs reproché depuis la nuit des temps ? Le premier antisémite notoire qui fut aussi  le plus grand prophète qu’auront compté les nations, à savoir Bilaam, a théorisé ainsi sa détestation vis-à-vis des Hébreux « Voilà un peuple qui demeurera solitaire, il ne sera pas compté parmi les nations ». (Nombres 23 :9)

Ce n’est donc pas la topographie qui a isolé les Hébreux des autres peuples comme ce fut le cas des Chinois, mais la volonté farouche de garder leur culture intacte pour ne pas la voir pervertie par les nations au milieu desquelles ils ont séjourné. Les Empires égyptiens, mésopotamiens, précolombiens, grecs ou romains se sont, soit engloutis dans les sables de l’histoire, soit se sont métamorphosés au point où il n’est guère possible de reconnaître dans les civilisations modernes la marque de leurs ancêtres. Seuls les hébreux et les Chinois pour n’avoir pas été pollués par les civilisations environnantes ont su rester eux-mêmes durant des millénaires.

Qu’est ce qui distingue fondamentalement les deux cultures ? Durant leur exil  les Hébreux sont éclatés dans la partie occidentale du monde. Il n’y a pas une nation, un seul peuple parmi les 70 nations répertoriées dans la Torah qui n’ait pas eu ses juifs. L’Extrême-Orient par contre n’a pas bénéficié, ou vu  imposer, cette présence, et de ce fait n’a pas profité, ou eu à subir, du principal leg que les Hébreux ont apporté à l’humanité. Quel est ce leg ? Les Hébreux ont apporté à l’humanité D.ieu et son Nom le qui s’est imposé dans toutes les civilisations et langues occidentales : God, Gott et toutes ses variantes saxonnes, Deus,Theos, Dieu et ses déclinaisons gréco-latines,  El , Allah.

Cette soif insatiable de connaitre D.ieu soit pour se lier à lui soit pour se révolter contre lui, comme le firent les constructeurs de la tour de Babel, n’a jamais cessé en Occident depuis Abraham, voire depuis Adam, le premier homme à se voir insuffler une âme. La mission du peuple juif, nous disent les Rabbins, consiste à faire connaitre aux autres peuples de l’Occident, ce qu’ils estiment être le véritable Nom de D.ieu, afin que dans les temps futurs D.ieu ne soit qu’un et son Nom Un.

A l’inverse, D.ieu et son Nom n’ont pas franchi la frontière occidentale de la Chine, et, si jamais ce fut le cas dans les temps anciens, les civilisations extrêmes orientales se sont empressées de l’enfouir, de l’occulter ou bien simplement de l’oublier.

Le Rav Ouri Cherki, à qui je dois une grande partie de cet article, nous fait état d’une conférence fort intéressante donnée par un grand érudit extrême-oriental. A la fin de la conférence une étudiante israélienne  se rapproche de l’érudit en question et lui demande : vous nous avez parlé de religion mais vous n’avez pas mentionné une seule fois dieu. Le conférencier semble se réveiller de son sommeil et balbutie : Ah oui , effectivement , il y a des choses intéressantes à dire , mais … La religion sans dieu ou qui ne mentionne pas le Nom de D.ieu serait donc tout à fait possible en Extrême Orient. Au contraire,  dieu dérange, perturbe; il vaut mieux qu'il soit enfoui, on se passe très bien de lui.
Pour Lao Tseu l’absence du Nom est même essentiel : Il disait : "Le Tao que l'on peut nommer n'est pas le Tao". Cette pudeur ne l’empêche pas de reconnaître qu’il y avait quelque chose d’indéterminé avant la naissance de l’univers. Mais ce quelque chose est muet et vide. Il est indépendant et inaltérable. Il circule partout sans se lasser jamais. "Ne connaissant pas son nom, je le dénomme "Tao".

A l’inverse, la curiosité des Hébreux, et de  tous les peuples occidentaux  à leur suite, pour ce qui est le nom de D.ieu est insatiable. Lorsque D.ieu enjoint à Moïse de partir vers ses frères emprisonnés en Egypte pour les libérer, la question de Moïse, anticipant celle qui ne manquerait pas de lui être posée, fuse : S’ils me demandent quel est ton nom que leur dirais-je ?

Ce point est magistralement résumé dans la prophétie d’Isaïe (59 :19) « Ainsi on craindra le nom du Seigneur (Chém) dans les régions où le soleil se couche et sa gloire  kavod) dans les régions où le soleil se lève ». Le terme Kavod, traduit communément par « gloire » se rapporte aux manifestations tangibles et visibles de la création, qui seules importent. En Occident, le Nom est essentiel ; alors qu’en Orient ce sont ses œuvres et ses manifestations qui le sont.

Où commence et où se termine  l’Extrême-Orient ?

Là où précisément on cesse de s’intéresser au Nom de D.ieu pour se préoccuper de son Kavod, de sa Gloire. Des frontières géographiques épousent également les frontières métaphysiques qui divisent le globe terrestre en deux entités distinctes qui n’ont pratiquement pas entendu parler l’une de l’autre pendant des millénaires. Au delà du désert du Punjab  commence un immense territoire qui a été déconnecté pendant des millénaires de l’Occident. Il comprend l’Inde, la Chine, le Japon,  le Vietnam la Thaïlande, le Tibet. Au nord du désert de Punjab se dresse  la chaîne de  l’Himalaya, puis la Mongolie, suivie des déserts glacés de la Sibérie..

Dieu aurait  bâti son monde en deux entités distinctes qui comportent de grandes difficultés à communiquer l’une avec l’autre. Jusqu’à Marco Polo, on avait pratiquement oublié que la Chine existât.

Il importe de rappeler que le peuple juif ne se considère pas comme faisant partie des 70 Nations qui composent l’Humanité. Il serait en quelque sorte la 71 ème nation, échappant ainsi à la dichotomie Orient-Occident. A l’inverse des civilisations occidentales qui ne se préoccupent que de Son Nom, et par là même, de la progression nécessaire de la civilisation et du progrès , des cultures orientales qui mettent l’accent sur son Kavod , l’objectif des Juifs est d’associer à la fois Son Nom et Sa Gloire.  Baroukh chém kevod Malkouto, que soit béni le Nom de Sa Gloire, suit  systématiquement l’éternelle profession de foi juive qui affirme l’Unicité de D.ieu : Chema Israël, écoute Israël l’Éternel ton D.ieu, l’Eternel est Un.  Or les Hébreux sont bien obligés de reconnaître que leur influence sur les pays du soleil levant a été des plus limitées. En est-il bien ainsi ?

Abraham, après la mort de Sarah a épousé une certaine Kétoura dont le nom en hébreu signifie « encens ». Kétoura ne serait autre, au dire de certains de nos commentateurs, qu’Agar en personne, qui a donné naissance au fils aîné d’Abraham, à savoir Ismaël. (Si vous voulez en savoir d’avantage reportez vous à mon essai « Ismaël et ses frères »). Kétoura mit au monde 6 garçons (Zimran, Yokchan, Medan, Midyan, Ichbak et Choua’h) qui seront  les alliés naturels d’Ismaël, voire ses frères tout simplement, dans le cas où Agar et Kétoura seraient effectivement  une seule et même personne. Il  est écrit dans la Torah (Genèse 25 :6 ) "Abraham donna tout ce qu’il avait à Isaac, et aux fils de ses concubines, il fit des cadeaux  et les envoya, de son vivant, loin d’Isaac, en Orient, dans le pays de de l’Orient". 
Ce passage biblique est troublant et appelle plusieurs questions Qu’a t-il donné exactement à Isaak qu’il ne puisse le partager avec ses autres fils,  pourquoi cette insistance à citer deux fois le mot Kédém, Orient, quel est ce  fameux pays de Kédém, qu’est-ce qu’Abraham a  pu donner aux fils de ses femmes, alors qu’il est écrit qu’il donna tout ce qu’il possédait à Isaak. Car manifestement il n’y a pas que les enfants de Kétoura qu’il a envoyés en Orient puisque le texte nous dit : « les fils de ses servantes ».

Pour tenter de répondre à ces questions attachons nous à la personnalité d’Abraham.

 Abraham a beaucoup bourlingué : de Our Kasdim, à proximité de l’embouchure de l’Euphrate sur le Golfe Persique (bien que certains commentateurs situent Our kasdim bien plus au nord et plus proche de Haran), à Haran, en haute Mésopotamie. De là en terre de Canaan, et pour finir, un aller-retour en Egypte. Abraham, en pur révolutionnaire agitateur, a détruit non seulement les idoles en terre cuite que vendait son père Téra'h, mais a tenté de combattre  les idées reçues, voire les idéologies en place. Au départ, son action avait une portée universelle ; à savoir convaincre tous les peuples  de la terre de renoncer à leur idolâtrie pour reconnaître et servir le D.ieu Un. Ces ambitions cosmopolites furent balayées en un instant lorsque D.ieu lui enjoignit de cesser son prosélytisme tous azimuts pour s’occuper de lui-même : « marche pour toi », soit, rien que toi et personne d'autre, vers le pays de Canaan, fonde un Peuple et alors, mais alors seulement, Je te ferai devenir une grande nation, et toutes les familles de la terre seront bénies par toi.  Quand ? Cela n’est pas spécifié. Donc, la condition sine qua non  pour que le message d’Abraham soit reçu, consiste à l’implanter dans un peuple précis, sur une terre aux frontières bien définies. De là il pourra rayonner. De part sa paternité tardive, Abraham pensa au départ que son héritier naturel, de ses biens et de sa pensée, serait Ismaël, son aîné  jusqu’à ce que D.ieu l’en dissuade en lui précisant que c’est d’Isaak que naîtra sa filiation, son Alliance, et que c’est à la descendance d’Isaak que reviendra la terre de Canaan. Ismaël ne fut pas floué pour autant ; il deviendra une grande nation.

En voyageant, Abraham acquit aussi de nouvelles connaissances. Nos sages nous disent que lors de son voyage en Egypte il apprit toutes sortes de sortilèges, des « noms de l’impureté », nous explique Rashi, destinés à combattre les mauvais esprits et les démons, qu’il n’intégra pas évidemment dans son Monothéisme intransigeant transmis à Isaak, mais qui, peut-être pourraient lui servir plus tard à d’autres fins.

Ce moment arriva à la fin de sa vie où, comme nous l’avons vu précédemment, il donna tout ce qu’il possédait à Isaak, et, aux fils de ses concubines, il fit des cadeaux. Ces cadeaux sont , nous disent encore nos Sages, ces sciences occultes qui n’avaient aucune utilité pour Isaak mais qui pourraient être bien utiles à ses autres enfants dans les contrées lointaines extrême- orientales vers lesquelles il les envoya.

Abraham, ce révolutionnaire dérangeant devint  bien évidemment célèbre dans toutes les contrées à l’est et à l’ouest de Canaan, de l’inde jusqu’en Egypte. Qui n’entendit parler d’Abraham à cette époque ? Prônant le D.ieu Un, Abraham fut perçu par les habitants des contrées lointaines, qui reçurent l’information de façon tronquée;  les moyens de communication à l’époque n’étant pas ce qu’ils sont devenus  aujourd’hui,  comme dieu lui-même.

Voltaire, dans son Dictionnaire philosophique rapproche le nom indien Brahman du nom hébreu Abraham. Qui sommes nous pour contester la géniale intuition d’un des plus grands antisémites qu’ait connu l’histoire récente. Et il est vrai que les deux noms se ressemblent singulièrement sur le plan phonétique. Qui plus est, Brahma avait une femme du nom de Sarasvati, Sarah Svasti ; cela ne vous rappelle rien ?

Un grand maître de l’ésotérisme islamique Abdul  karim al Jili (14 e siècle) confirme l’intuition voltairienne et nous dit que les brahmanes prétendent eux-mêmes être les descendants d’Abraham. Ils affirment détenir un livre rédigé pour eux de la part d’Abraham. Ce livre contiendrait les vérités fondamentales et comprendrait 5 parties; quatre d’entre elles sont compréhensibles par tout un chacun, la cinquième n’est compréhensible que par un petit nombre, et celui qui arrive à la saisir adhère à la religion de Mahomet.

Or qui est Brahma, si ce n’est l’Esprit suprême, créateur de la matière et de l'univers ; définition qui s’apparente singulièrement au D.ieu Un, créateur ex nihilo de toute chose, comme ne cesse de le prôner Abraham. Et qui sont les Brahmanes, si ce n’est les membres de la caste hindoue sacerdotale, la première des quatre grandes castes en Inde; les instruits et les éclairés.

Une lecture erronée du texte biblique peut aussi être à l’origine de l’association/confusion Abraham- Brahma. En effet il est écrit (Genèse 2 :4) : « Voici les origines du ciel et de la terre lorsqu’ils furent créés ». Le mot « créés » se dit en hébreu Bé’hibaram. Et nos sages interprètent ce verset en transformant le mot Bé Hi’baram en Abraham.  Ce qui donne lieu à trois significations possibles, dont les deux premières sont largement commentées dans le Talmud. La première  est que le ciel et la terre ne furent créés que pour Abraham qui a introduit la Mida de Hésséd (l’attribut de bonté) dans le monde. La seconde, est que le monde fut créé grâce à la lettre Héi (cinquième lettre de l’alphabet hébraïque) qui fut ajoutée à Avram qui devint ainsi Abraham. Le Talmud de Babylone (Men. 29 :2) nous explique en effet que le monde d’ici bas fut créé par la lettre Héi et le monde d’en haut par la lettre Youd. La lecture serait donc la suivante Bé Héi Baram, avec Héi, ils furent créés. Une autre explication qui découle d’une lecture rapide du texte serait que ce serait Abraham lui-même qui aurait créé le Ciel et la terre; attribuant au Patriarche dont se réclament les Hébreux et les Musulmans, la paternité de la création;  le transformant ainsi en dieu lui-même. 

Il n’est pas concevable qu’aux fils de ses épouses illégitimes, qu’il envoya vers l’Orient extrême, Abraham ait légué des cadeaux empoisonnés, des  noms de l’impureté sans utilité aucune . Il est bien plus probable qu’Abraham a légué à ses fils les sciences ésotériques, mystiques, numérologiques, méditatives et astrologiques qu’il avait acquises dans ses pérégrinations entre la Mésopotamie et l’Egypte, et muries tout le long de sa vie. Il leur lègue les connaissances qui feront écho dans les contrées où ils se rendront et  leur permettront de devenir des personnages importants, des savants et des prêtres, des hommes d’influence.

Il faut noter que les écrits mystiques tels les Véda ( et plus particulièrement le Riga Véda,  texte éminemment monothéiste) furent écrits, plus ou moins, à l’époque où vécut Abraham, soit 1800 ans avant l’ère ordinaire et que le Yi Jing, soit le Classique des Changements, qui est le plus ancien texte chinois, date du premier millénaire avant l’ère ordinaire. Or, il  est plus que vraisemblable que ces sciences étaient bien plus avancées dans le Moyen-Orient, entre l’Egypte et la Mésopotamie,  qu’elles ne le furent en Inde, et dans des contrées encore plus orientales telles que la Chine et le Japon.  

La tradition attribue à Abraham la paternité du Séfér Hayétsira, le Livre de la Formation. Cela ne signifie pas, comme l’explique Saadia Gaon, que la version que nous possédons aujourd’hui du Livre de la Formation, fut rédigée par Abraham, mais qu’Abraham a été le premier à manier les concepts développés dans le Livre. Ceci est confirmé par le tout dernier passage du Sefer Hayétsira (6:7) : « lorsque vint Abraham notre père, il observa, vit, comprit et analysa, et grava et sculpta et il fit surgit par sa main la création………….. Aussitôt se révéla à lui le Maître de tout, le plaça contre Sa poitrine, l’embrassa sur la tête et lui dit Abraham mon ami….. »

Le Sefer Hayétsira (que nous n’allons pas développer ici) commence ainsi : avec 32 voies, qui comprennent les 22 lettres de l’alphabet hébraïque associées aux 10 Séfirot, D.ieu a gravé, et a créé ex nihilo son monde ; avec trois Séfarim, qui sont le livre, le nombre et le récit.

La maîtrise du maniement des lettres de l’alphabet hébraïque ainsi que des 10 nombres (10 et non 9, 10 et non 11, comme il est indiqué au chapitre I :4 du Sefer Hayétsira, ce qui crée les bases universelles du système décimal)  qui permit de créer le ciel et la terre, fut transmise à Betsalel dans le désert,  et lui permit de construire le Tabernacle.  Elle permit aussi au Maharal de Prague, et à d’autres avant lui, de créer un Golém. Elle devrait aussi pouvoir permettre aux fils d’Abraham, qui l’étudièrent auprès de leur père, d’imprimer leur marque dans l’Orient lointain, qui profita ainsi de la science ésotérique la plus ancienne. Par ailleurs  il est écrit  dans le Talmud (Avoda zara 14 :2) qu’Abraham possédait un livre comprenant quatre cent chapitres de noms d’idolâtrie, qui font sans doute aussi  partie de ce qu’il légua à ses fils. 

Selon la tradition juive, les fils d’Abraham ne partirent donc pas les mains vides dans l’Orient lointain. Ce qu’il advint d'eux, et de cette science et des techniques de formation de toutes choses qui en découlent, seul l’avenir nous le dira, quand seront dressées et révélées les influences exactes de la cabale juive les sciences ésotériques hindoues et chinoises.  

A suivre B.H

samedi 23 février 2013

Le Pape, DSK, deux hommes de pouvoir à abattre ?


Étrange coïncidence, la même semaine : deux  journaux prestigieux, le Nouvel Obs  et la Repubblica s’intéressent, respectivement à DSK et au Pape.


Le premier reprend les bonnes feuilles du livre écrit par Marcela Iacub, “Belle et bête”, qui traite du  mystère du cochon, appliqué à qui vous savez.  Iacub relate une expérience extrême, mystique, mêlant dégoût et extase, avec, à la clé, la vision hallucinée du mystère : le cochon. Le Nouvel Obs n’oublie pas de rapporter que  Marcela Iacub, née en Argentine, fille d’avocat et spécialiste de la philosophie du droit est une arrière-petite-fille de rabbin ; comme si cela expliquait quelque chose.

Pendant ce temps, le quotidien italien la Repubblica nous apprend que la décision de Benoît XVI de renoncer à sa charge est due  à sa vive contrariété d’apprendre l’existence « d’un  réseau transversal uni par l’orientation sexuelle" au Vatican, lire : des prélats influents proches du pape, victimes d’un chantage émanent de leurs partenaires laïcs. Des bloggeurs catholiques allemands apparemment bien informés nous font comprendre qu’il n’y a pas que les prélats qui seraient concernés par ces déviances.

Quel rapport me direz-vous entre ces deux évènements relatés par des canards si différents sur des personnages qui se ressemblent si peu. Il y en a trois.

D’abord il s’agit d’hommes d’influence empêchés de remplir leur charge; voire d’en occuper une plus prestigieuse, comme  ce fut le cas pour DSK.

Secundo, il s’agit d’attaques au dessous de la ceinture, avec menace de chantage et de sanctions s’ils ne renoncent pas aux dites fonctions, qui font tant envie à d’autres.

Tertio, comme le dit si joliment Marcela Iacub, il s’agit d’une expérience mystique, mêlant dégoût et extase, une vision hallucinée du mystère. Si ses propos s’adressent à DSK, ils s’appliquent encore mieux, de par leur portée extatique, aux choses du culte catholique.

 Pour ma part, sachant que je ne suis pas un littéraire, je préfère le dicton populaire qui affirme que « tout est bon dans le cochon ». En d’autres termes et sans m’attacher à l’aspect culinaire de la bête en question, on pourrait dire que dans toute créature vivante et, à fortiori dans l’homme, il existe une part de matérialité - que certains, qualifient de bestialité - et une part de spiritualité et d’intelligence. En hébreu, pour les personnes averties,  on dirait ‘Homér vé Tsoura (matière et forme) ou Gouf vé Néchama (corps et âme) ce qui  permet de penser qu’il est possible de réfléchir avec sa tête, de fonctionner et d’agir, quelles que soient ses préférences sexuelles, et ce, aux charges les plus hautes.

Dans l’intérêt de la France, j’aurais préféré voir à l’Elysée - malgré le risque, sommes toutes peu probable, de le voir transformé en club échangiste - le couple Sinclair-Strauss-Khan que Trierweiler-Hollande, qui a autant de panache que le pape.

Quant au Vatican, je pense que nous ne sommes qu’au début d’une vague de révélations fracassantes autour du sexe et surtout de l’argent. Bon repos au pape démissionnaire et mes vœux de clairvoyance au nouveau pape appelé à régner. 

dimanche 17 février 2013

Quelle est la seule religion monothéiste ?


Rav Ouri Cherki  pose assez couramment une question à ses élèves : Quel est la seule religion monothéiste de la planète ?  Et d’y répondre : c’est évidemment  l’Islam ! J’en connais que cette affirmation va faire sursauter. Et pourtant, selon nos Sages, le Christianisme ne peut arguer de son monothéisme dans la mesure où le dogme de la Sainte Trinité est central dans sa croyance, et qu’accessoirement les représentations graphiques à deux ou trois dimensions font partie de sa culture. Et le judaïsme, me direz-vous, n’est-il  pas la quintessence de la religion monothéiste ?  Il pourrait l’être à condition que l’on estime que le Judaïsme est une religion. Or le Judaïsme est bien autre chose, et plus que ça.

 La vocation d’une religion est d’être une structure ouverte à tout un chacun qui souhaite en faire partie ; l’Islam y excelle de par la facilité à y adhérer. Il suffit de souscrire à un dogme, simple à formuler et simple à comprendre,  et vous voilà faisant partie de la religion des soumis à d’Allah, et qui plus est, pour l’éternité, car il n’y a pas de retour en arrière possible. L’adhésion au Christianisme est à peine plus difficile. L’adhésion au Judaïsme suppose que l’on éprouve le désir de  faire partie d’un Peuple qui parle une langue qui lui est propre et qui dispose d’une terre/Patrie. Au-delà de ça et en prime,   les Juifs  partagent une espérance et sont investis d’une mission. L’espérance dérive du postulat que ce monde-ci est imparfait ; donc, que le meilleur est à venir, et la mission, consiste à prier pour les Nations dans l’espoir de les voir se bonifier en adoptant certaines règles, sans pour autant les faire adhérer au Judaïsme. 

Le Judaïsme comporte bien entendu  un corpus législatif fait d’injonctions et d’interdits, et, parmi elles, la croyance en un D.ieu Un est centrale et incontournable. De là  à la réduire à une religion, il y a un pas à ne pas franchir.

La question Dat o Léoum, à savoir religion ou peuple a interpellé pendant des siècles. Il est clair que, pour reprendre le sous titre du « Kouzari » écrit par Yéhouda Halévi au XII e siècle : « Apologie de la religion méprisée » ou selon certains : « Le Livre de l’argument et de la preuve pour faire triompher la religion méprisée » laisse à croire que le Judaïsme serait une religion, et pourtant, aussitôt son ouvrage achevé, Yéhouda Halévi  s’arrache de sa terre natale, l’Espagne, et,  bravant tous les dangers part pour Sion, où d’ailleurs il n’arrivera pas. Son constat étant  que ni en Orient ni en Occident, il n’existe pour son peuple un lieu d’espoir en qui l’on puisse se fier ( HaYim Schirmann : « la poésie hébraïque en Espagne et en Provence). Autrement dit, on peut développer mille arguments pour justifier de la justesse de la religion méprisée, comme le fait Yéhouda Halévi dans son livre (que je vous conseille vivement), les composantes Peuple et Terre, sont primordiales, même pour un rabbin né au XI e siècle qui n’avait aucun espoir de voir naître la Patrie du Peuple juif de son vivant.

Alors que dire aujourd’hui alors que la Patrie du peuple juif existe bel et bien,  et qu’une grande partie de ce même peuple ne suit pas les Commandements, ni ne parle la langue ? Simplement que ces Juifs, partout où ils vivent (à part quelques exceptions négligeables et à négliger) sont viscéralement liés à la Terre et à leur Peuple.

Cela explique pourquoi  l’Islam, et le Catholicisme, dans une moindre mesure aujourd’hui, religions ouvertes et cosmopolites, ne se soucient ni de pays, ni de patries. Leur vocation universaliste ; voire impérialiste pour ce qui est de l’Islam ont les frontières en horreur.  La transfrontaliarité  est une nécessité vitale à leur expansion planétaire. D’où le redoublement de haine vis-à-vis d’Israël, seul bastion réfractaire dont les frontières sont par définition hermétiques au prêche de religions qui n’ont rien à leur apprendre puisqu’elles sont précisément issues du Judaïsme. D’où aussi l’acharnement de l’Islam à gommer de la carte du temps et de l’espace cette minuscule tâche bleue-blanc dans l’océan du vert islamique qui s'étend chaque jour en Occident.

Enfin, Maïmonide rapporte que la seule religion avec qui le dialogue pour les Juifs est impossible c’est précisément l’Islam et non le Catholicisme, car si les seconds reconnaissent la Torah d’Israél, les premiers la récusent.

Cet article fait suite au précédent où, à la réflexion j’ai omis une chose importante : pourquoi  les Philistins, à l’instar des Cananéens, des Égyptiens et des ismaélites, n’intentent pas un procès aux Hébreux devant la juridiction d’Alexandre de Macédoine ? La réponse est simple : parce qu’il n’y a aucun verset de la Torah sur lequel ils puissent s’appuyer pour justifier de leurs prétentions sur la Terre sainte. Comme quoi, le Talmud nous enseigne des choses, même par omission.  




dimanche 10 février 2013

Les réclamations des Palestino-Cananéens et des Musulmans sur la terre d’Israël sont-elles recevables, selon le Talmud Sanhédrin ?


Dans le traité talmudique Sanhédrin page 91A on raconte l’histoire de trois peuples qui ont intenté un procès aux Hébreux devant Alexandre de Macédoine. Un dénommé Gvia ben Psissa défendait la position des Hébreux devant ses accusateurs.

Le premier peuple à se présenter  pour défendre ses droits sur leur terre est nommé par le Talmud les fils d’Afrikia (lire les Cananéens/Palestiniens).  Ils rapportent  pour justifier de leurs droits un passouk (passage) de la Torah, déconnecté de son contexte : "la terre de Canaan selon ses frontières" (Bamidbar, Lévitique 34 :2) ; entendant par là que si la terre de Canaan possède des frontières, cela signifie qu’elle leur appartient. Ben Psissa se doit de rapporter également un passouk de la Torah pour contredire leurs dires et cite : « Maudit soit Canaan, ils sera l’esclave des esclaves de ses frères » ; non seulement des Hébreux descendants de Chém mais également de Japhet père de l’Occident ( Berechith 9:26). Et il rajoute : un esclave qui a acquis des biens ne les possède pas en propre, ils appartiennent à ses maîtres. Par ailleurs pendant de nombreuses années vous n’avez pas travaillé et vous devez donc rendre tous les biens spoliés à leurs  véritables propriétaires.  Les Cananéens ne trouvèrent par de réponse pertinente à apporter à Ben Psissa et s’enfuirent.

Le second peuple à se présenter furent les Égyptiens qui, selon le même schéma, rapportent un passouk de la Torah : "et les Hébreux trouvèrent grâce auprès de Egyptiens", qui leur prêtèrent/donnèrent des objets d’une grande valeur" (Chemot 12 :36). Donc, Messieurs les Hébreux, soyez assez gentils de nous rendre l’or et l’argent que nous vous avons prêté. Ben Psissa leur répond bien sûr aussi selon un passouk de la Torah "Et le séjour des enfants d’Israël en Egypte fut de 430 ans" (Chemot 40). S’il en est ainsi Messieurs les Egyptiens, vous êtes tenus de payer le salaire qui correspond à 600.00 hommes qui ont travaillé gratuitement en Egypte pendant 430 ans. Faites le calcul. Les Égyptiens ne surent que répondre et s’enfuirent.

Se présentèrent ensuite devant Alexandre de Macédoine  les Fils d’Ismaël et de Kétoura (femme d’Abraham après la mort de Sarah, qui lui donna 12 fils) et ils dirent : la terre de Canaan  appartient  à vous et à nous, comme il est écrit « Voici les générations d’Ismaël, fils d’Abraham » et « Voici les Générations d’Isaak, fils d’Abraham ». Ben Psissa demande la permission de citer également un passage de la Torah et dit : " Et Abraham donna à Isaak tout ce qu’il possédait et aux fils de Kétoura, il fit des cadeaux" (Chemot 5 :6). Or, un père qui lègue tout ce qu’il possède de son vivant à un fils et renvoie ses autres fils de devant lui, ces derniers n’ont aucun droit sur l’héritage qui revient au premier (Isaak).  Contrairement aux deux autres épisodes, le Talmud ne dit pas ce qui se passa par la suite,ce qui laisse entendre que, manifestement les fils d’Ismaël et de Ketoura ne s’enfuirent pas; preuve s’il en est que l’argument de Ben Psissa ne les a pas convaincu.

Ce passage talmudique est d’une actualité brûlante ; il illustre parfaitement  l’impossibilité du dialogue entre les Musulmans et Israël qui est d’une nature différente selon qu’il s’agisse des Palestiniens en particulier et des Musulmans en général.

Les Cananéens, lire les Palestiniens, soutiennent que la Terre d’Israël leur appartient puisqu’ils y habitent depuis plus longtemps que les Hébreux, qui n’ont commencé à arriver qu’à la fin du XIX e siècle.  Ils estiment que leur droit d’usage du sol, qu’ils n’ont pas apprivoisé, mais après tout, qui a dit qu’une terre doit être bonifiée et que le progrès technologique existe, est inaliénable. Leur revendication d’un Etat palestinien à côté d’un Etat juif est un leurre. Ils veulent tout, et leur véritable revendication  est le retour des réfugiés … à Haïfa, à Jaffa, Lod et partout ailleurs, qu’il s’agisse d’Israël en dehors de la Ligne Verte ou d’Israël à l’intérieur de la Ligne Verte; en reprenant le texte de la Guemarra : «  la terre de Canaan selon ses frontières », qui va clairement de la mer au Jourdain, voire au-delà, en Jordanie où 75% de la population est d’origine palestinienne. Quand les Israéliens leurs expliquent qu’ils se trompent et que leur droit sur la terre est celle d’un gardien, qui se doit de rendre la maison à son propriétaire, ils changent de sujet n’ayant rien à rétorquer.

Il n’en est pas de même pour les fils d’Ismaël, ses frères ou demi frères, descendants d’Abraham (voir mon essai : Ismaël et ses frères). Ceux là considèrent qu’ils ont les mêmes droits à la terre que les descendants d’Isaak, fils d’Abraham. Ils sont issus du même père, dont ils suivent ce qu’ils considèrent être ses préceptes (exemple la Mila, la circoncision, même si elle n’est pas tout à fait la même que pour les Hébreux). Ils considèrent par ailleurs que leur religion est par définition universelle donc impérialiste, leur accordant le droit de prendre par la force ce qui appartient à autrui. A l’inverse des Cananéens timorés, ils mènent des guerres contre l’Etat hébreu, comme ils mènent des guerres - de nature différente quelquefois, telles que l'immigration massive -  contre tout Etat qu’ils estiment devoir conquérir, parce que là se situe précisément la vocation d’Ismaël : Al harbekha ti’hyié, "tu vivras par ton épée". Contre les Musulmans, Etats constitués ou groupes islamistes, il est normal, légitime et presque toujours nécessaire, pour Israël d’employer le force, puisque c’est la seule chose que les descendants d’Ismaël connaissent.

L’autre point de désaccord infranchissable entre les Hébreux et les Ismaélites est leur remise en question de la Torah. Contrairement aux Chrétiens qui ne contestent en aucune façon la Torah, se contentant de l’interpréter  à leur manière en y adjoignant le Nouveau Testament, les Musulmans ont réécrit  la Torah à leur sauce. Le Coran raconte une histoire où les évènements survenus dans la Bible  sont déformés dans un sens qui convient aux descendants d’Ismaël mais qui diffère singulièrement de la Torah de Moïse. Ainsi, le "sacrifice" d’Isaak par Abraham devient dans le Coran le sacrifice d’Ismaël. A partir de là le dialogue est rompu car faire admettre à un milliard et quelques de Musulmans qu’il n’en a pas été ainsi, est impensable. Ceci explique que le dialogue avec les Chrétiens est envisageable mais que le dialogue judéo-musulman est mission impossible.

Quand Ahmadinejad déclare au Président Morsi que son plus cher désir est d’aller prier à la Mosquée d’Al Aqsa, cela signifie en clair que le peuple israélien doit être exterminé auparavant. Quant aux Cananéens, ils ont tout le loisir aujourd’hui d’aller prier à la dite Mosquée, puisque les autorités israéliennes leur accordent ce droit, refusant aux Juifs de prier sur le Mont du Temple, ce qui est une pure absurdité.

Dans ce même passage talmudique sont évoqués les peuples qui demandent aux Juifs de leur rendre ce qu’ils ont indûment emprunté/volé. A quoi Gvia ben Psissa rétorque: rendez auparavant tout ce que vous avez pris aux Juifs alors qu’ils n’avaient pas la possibilité de défendre leurs biens et, rendez ... grâce aux Juifs pour ce qu’ils ont apporté à l’Humanité et dont vous profitez aujourd’hui sans leur verser le moindre royalty.

Et l’on ose dire que le Talmud est un ouvrage démodé. 

jeudi 7 février 2013

Obama devrait s’employer lors de son voyage à convaincre le roi de Jordanie que le problème palestinien passe par une perte de sa souveraineté.

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On raconte que Baraq Hussein Obama va se rendre quelques jours avant Pessa’h - qu’il a pris l’habitude de fêter à la Maison Blanche; on se demande bien pourquoi  - en Israël, en Jordanie et, en territoire palestinien, et je m’étonne, car je connais Israël ainsi que la Jordanie qui sont deux Etats souverains mais, je n’ai jamais entendu parler la troisième entité citée plus haut plus haut. 

J’ai entendu parler comme tout le monde des Philistins du temps jadis qui furent de rudes adversaires pour les Hébreux et je sais que leur Etat se situait peu ou prou dans ce que l’on a coutume de nommer la bande de Gaza. Une bande de terre qui s’est étendue aux temps de sa splendeur jusqu’à Jaffa, soit jusqu’aux faubourgs de ce que l’on nomme aujourd’hui  Tel-Aviv. 
Je connais aussi les sept peuples cananéens auxquels Josué fils de Noun a livré bataille pour reconquérir la terre qui leur avait été confiée pendant qu’une famille se métamorphosait en peuple; en Egypte d’abord, puis dans le désert du Sinaï, où ils s’attardèrent pendant 40 ans.  
Je sais aussi qu’il est mentionné dans les Écritures que la présence cananéenne en terre sainte est clairement mentionnée comme provisoire ; une façon de garder la maison désertée, pour cause de force majeure, par ses propriétaires, à charge pour les gardiens de la restituer à ses premiers occupants dès leur retour. 
Je comprends aussi que ce n’est pas de gaîté de cœur que l’on rend une terre que l’on a occupée pendant près de 300 ans, mais que faire, il faut ce qu’il faut, et puis les Cananéens n’ont-ils pas été défaits par Josué et ses successeurs ?
J’ai lu également qu’après la destruction du Temple de Jérusalem et l’exil bimillénaire du peuple juif, les habitants qui y restèrent n’y ont pas fait grand chose, se contentant de se laisser envahir par toutes les puissances qui lorgnaient, on se demande pourquoi, cette terre désertique.
Je sais aussi que Lamartine lorsqu’il visita, en son temps, la terre dite sainte, s’est étonné de l’état misérable dans lequel elle se trouvait et du peu d’habitants qu’elle contenait. 
J’ai par la suite entendu parler comme tout le monde des efforts considérables produits par les Hébreux pour transformer les marécages et autres terrains caillouteux, achetés en bon argent à leurs occupants, en terres arables, des arbres qu’ils ont planté et des formidables transformations qu’ils y ont réalisées.
On m’a également raconté qu’à la veille de la Guerre d’Indépendance, les Etats arabes ont enjoint aux villageois de quitter leurs maisons et leurs champs, leur promettant mordicus de le leur rendre, dès qu’ils auront défaits l’armée juive, c’est à dire au bout d’une semaine. Cette promesse ne fut pas tenue et les quelque 300.000  Cananéens qui prêtèrent foi en ces promesses se retrouvèrent parqués dans des camps de réfugiés, où ils ont crû et multiplié de manière miraculeuse, sans espoir aucun de devenir citoyens à part entière des Etats qui les parquent et les méprisent.

Je sais aussi, en observant simplement une carte, que techniquement aucun état ne peut se constituer entre la Ligne verte et les frontières de la Jordanie et, qu’il est hors de question pour les Israéliens de se retirer de la bande de terre qu’ils occupent le long de la frontière jordanienne, sous peine de voir déferler librement une horde d’individus hostiles qui mettraient en péril l’existence même de l’Etat.
Je lis aussi les sondages qui montrent clairement que les habitants arabes de Judée et Samarie n’ont aucune envie de se placer sous la houlette de Mahmoud Abbas ou de ses successeurs.

Alors je me demande : pourquoi Monsieur Obama ne déclare t-il pas qu’il compte rendre visite à deux Etats souverains, en l’occurrence, Israël et la Jordanie ; à charge pour ces deux Etats de régler le problème que constituent les territoires mentionnés plus haut. Car enfin, ne nous y trompons pas, seuls ces deux Etats qui possèdent une frontière commune sont en mesure de régler le dit problème, et aucun de ces deux ne désire voir se constituer entre eux  une enclave palestinienne autonome et moins encore un Etat.

Si la raison de la visite de Monsieur Obama est de convaincre le roi de Jordanie qu’il est largement temps pour lui de se montrer conciliant et d’imaginer une forme de confédération jordano-palestinienne, alors son voyage se justifie. Sinon, je lui conseille de s’épargner ces fatigues et de fêter Pessa’h tranquillement en racontant à ses filles comment le peuple juif est sorti d’Egypte pour se rendre dans la terre promise à ses Patriarches et à leur descendance.

Ce sont là quelques raisons qui m’ont poussé à voter pour Naftali Benet du Baït Hayéhoudi; seul Parti à oser remettre en question le soi disant droit des palestiniens à un Etat. 

samedi 2 février 2013

« Honore ton père et ton père ainsi que la mère porteuse qui t’a engendré moyennant 15.000 Euros » Cinquième nouveau Commadement


« Tu honoreras ton père et ton père (variante : ta mère et ta mère)  ainsi que la mère porteuse ukrainienne qui t’a fabriqué, moyennant la somme de 15.000 Euros (négociable), qui correspondent à 20 ans de son salaire, en tant que vendeuse dans le supermarché local ».


Cette semaine le peuple d’Israël a lu la Paracha (section biblique) Yithro (Jéthro) qui traite entre autres des 10 Paroles-Devarim,, que certains continuent à confondre avec "Commandements"  La cinquième Parole recommande de respecter ses parents, biologiques tant qu’à faire. Néanmoins, pour  honorer, non pas les parents mais le politiquement correct dans notre belle France, je propose de modifier ce Commandement afin qu’il puisse s’inscrire dans la nouvelle Bible que nous concoctent les partisans du "mariage pour tous";  ce qui, en toute logique, ne devrait exclure ni la polygamie, ni (que le Très Haut nous protège) la zoophilie ou, pire encore.

Cette Parole, dans la Torah, comprend une suite plutôt inattendue : « Honore ton père ….. afin que tes jours se prolongent sur la terre que D.ieu te donne ». Cette condition suspensive  peut laisser entendre qu’à contrario, si tu n’honores pas ton père et ta mère (biologiques), il risque de t’arriver des bricoles, voire un écroutement de tes jours, et, que d’autre part, pour ce qui concerne spécifiquement le peuple d’Israël, tu ne feras pas de vieux os sur la Terre que D.ieu t’a promise ; à savoir la terre d’Israël. Nos sages néanmoins ont perçu l'écueil dans cette condition suspensive et nous expliquent que le respect des parents ne dépend évidemment pas du lieu où l’on vit, mais, que les Commandements et bénédictions divines s’attachent de préférence à la terre d’Israël. Quant au Commandement en soi, il s’applique bien évidemment à toute l’Humanité.

Bien sûr il est possible d’aborder « le mariage pour tous » selon divers angles et autres interdictions thoraïques (ce que n’ont pas manqué de faire nos rabbins, grands et petits), néanmoins je pense que le respect du aux parents biologiques - cela m’étonnerait fort que la Torah ait envisagé un autre cas de figure -  est une approche qui en vaut d’autres. Et puis elle est d’actualité. Par actualité j’entends la lecture de la Torah qui a été faite cette semaine et non les élucubrations que l’on entend chaque jour que dieu fait, dans les Média, pour nous faire oublier les misères que nous concoctent le Gouvernement.   

 Et si on profitait de cette accalmie de roquettes pour parler des Harédim. Pardon, de certaines mouvances hassidiques, pour qui, la néglige...