France Info, une fois n'est pas coutume, fait bien son travail et nous livre un vrai scoop qui donne froid dans le dos
Un an après le début de l'affaire Merah, et alors que la loi
l'autorise, les juges et les services de renseignement français ne peuvent pas
poser de mouchards sur les ordinateurs des terroristes présumés.
"Captation de données informatiques",
"sonorisation des ordinateurs", "cheval de Troie",
"keystroke logger" : derrière ces termes juridiques ou informatiques,
un dispositif antiterroriste de pointe, inscrit dans la loi, est aujourd'hui au
point mort.
L'avantage de ces logiciels espions est de capter en temps
réel tout ce que le suspect frappe sur son clavier afin de connaître
instantanément le contenu d'un mail, d'un texte, d'un chat suspect évoquant par
exemple un projet d'attentat, sans avoir à attendre de longues semaines ou des
mois pour décrypter des conversations.
Or les travaux de la
Commission d'enquête parlementaire sur le fonctionnement des services de
renseignement français viennent de révéler que ce dispositif censé prévenir des
projets d'attentats n'a jamais été appliqué et ne semble pas en voie de l'être.
Les services ne disposent pas en effet des logiciels espions agrées par le
ministère de l'Intérieur, et les développeurs sont étrangers.
Le député de Belfort écrit à Manuel Valls : "Aucun
dispositif de ce type n'a pu être mis en œuvre dans le cadre d'une procédure
judiciaire [...] Vous avez affirmé qu'il y avait eu des erreurs de commises
dans l'affaire Merah et qu'il fallait en tirer toutes les conclusions. Il
semble indispensable que tous les outils de la lutte contre le terrorisme
soient appliqués et opérationnels rapidement.
Allez donc acheter ces logiciels en Israël; pour éviter une nouvelle affaire Merah, les Israéliens vous feront un prix !!
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