Le Yamabushi, prêtre shintoïste japonais est généralement habillé de blanc, ce qui
en soi n’a rien de particulièrement original. Ce qui l’est d’avantage c’est qu’aux quatre
coins de sa robe pendent des franges d’une longueur d’environ 30 centimètres, identiques à celles dont s’orne le Talit rituel juif. Cette particularité
vestimentaire est accompagnée d’une petite boite noire ronde, nommée
« tokin », retenue par une
cordelette de cuir, qu’il porte sur son front, à l’emplacement même où
le juif place le phylactère frontal.
Pour couronner le tout, le Yamabushi a coutume de sonner, non dans une corne de
bélier, mais dans un énorme coquillage, qui ressemble à chofar comme deux gouttes
d’eau. Au Japon circule la légende du Tengu, un Yamabushi qui vivait dans les
montagnes. Il avait, dit-on, un nez proéminent et des dons surnaturels. Un
Ninja, espion envoyé par son souverain, se rendit auprès du Tengu afin
de recevoir des pouvoirs exceptionnels. Le Yamabushi lui remit Tora-no-maki, ce
qui pourrait se traduire par un rouleau de Torah. Le mot « Tora »
continue à être employé couramment au japon.
Tefilin,
Tsitsit, Chofar, Torah, voyons si un complément d’enquête nous en révélera
d’avantage ?
Dans les
rituels shintoïstes un palanquin divin nommé mikoshi est porté à
bras d’homme grâce à deux poutres, lors d’une procession (matsuri) dans les
rues de la ville.
Les prêtres
y placent la relique du sanctuaire, incarnation physique du kami, la divinité
ou l’esprit, dans le mikoshi. Ils portent pour cela des masques et des gants
pour ne pas souiller le kami. Le prêtre principal prononce ensuite des
incantations sacrées et appelle le kami à s'incarner dans le mikoshi. Il scelle
enfin le mikoshi, qui est ensuite transporté à travers tout le quartier pour
attirer la bénédiction divine. Il convient de signaler qu’en haut du Mikoshi
trône un oiseau aux ailes déployées. On se
souvient que les chérubins qui ornent l’arche de l’Alliance déploient également
leurs ailes, que l’arche est portée à dos d’homme grâce à deux poutres glissées
dans des anneaux et qu’enfin, l’Arche d’Alliance renferme les tables de la Loi
données à Moïse sur le Mont Sinaï. La ressemblance est frappante, si ce n’est
qu’un chérubin s’est perdu en route dans le Mikoshi. "Et tu feras deux
chérubins en or ; tu les forgeras aux deux extrémités du propitiatoire. Fais un
chérubin à une extrémité, et l'autre chérubin à l'autre extrémité" (Exode, chapitre 25 versets 10 à 21).
Enfin, l’architecture du Temple shintoïste, ressemble
singulièrement au Temple de Jérusalem, comme il est démontré dans les deux
schémas.
En face d'un
sanctuaire japonais, il y a une porte nommée "torii" (voir précédemment Torah); ce
qui est spécifique au japon et n’existe ni en Chine, ni en Corée. Le Torii se
compose de deux montants verticaux et d'une barre reliant les parties supérieures.
Jadis, seuls deux piliers verticaux liés par une simple corde conduisaient au
Temple. Ces deux piliers font
singulièrement penser à deux autres piliers qui conduisaient à l’intérieur du
temple de Salomon. Ils s’appellent respectivement Jakin et Boaz, et ont été
largement empruntés dans les rituels et les temples maçonniques.
D’autres
ressemblances troublantes existent entre les deux Temples, comme entre d’autres
coutumes ancestrales pratiquées, au Japon et jadis au Temple à Jérusalem. Il n’est
pas nécessaire de s’y étendre ni de spéculer à l’infini sur l’origine de ces
ressemblances. Il suffit de constater qu’à l’angle le plus éloigné de la terre
(par rapport à Jérusalem, s’entend), soit au pays du Soleil levant, des
coutumes et des croyances renvoient de façon indiscutable sur la Torah d’Israël
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