Un passage étrange figure dans la toute dernière
prophétie de Bilaam (Pentateuque Les Nombres 24 :24), celle qui se rapporte à la fin
des temps אוי
מי יחיה משמו אל qui pourrait se traduire par "Oï, qui peut vivre
quand dieu ne l’a pas voulu" ou "qui peut survivre à la dévastation
décidée par dieu" ou "qui survivra quand il se fait
dieu" ou "qui survivra quand dieu réglera ses comptes avec
nous". En fait, la traduction qui me semble la plus plausible
est fournie par le Zohar (Targum Jonathan v 23) Rabbi Shimon bar Yohaï
dit : "Hélas ou Oï Voï (comme disent les Ashkénazim), qui
survivra à l’époque d’Ismaël ? ». En effet, il faut lire non pas מי יחיה משמו אל mais מי יחיה מישמעאל qui signifie : "Hélas, qui vivra devant Ismaël, ou à
l’époque d’Ismaël ?"
Il est clair que nous sommes
confrontés à une époque où Ismaël, lire l’Islam, lire les Arabes (entendus au
sens large, puisque les Iraniens, qui ne sont pas des Arabes, ont malgré tout
leur mot à dire) sont excessivement présents sur toutes les scènes et que, au
bas mot, ils polluent notre existence, avec une préférence marquée pour Israël. Pourquoi
et comment ? Petit condensé historique:
Après s’être massacré allègrement pendant deux guerres
mondiales, l’Occident est entré dans une phase d’atonie. Plus jamais ça, plus
de guerres, plus de massacres, nous sommes tous frères, alors pourquoi diantre
nous combattre ? La construction européenne et les faux espoirs
qu’elle a suscité, a permis d’amplifier cette fraternité
et, la conséquence directe est la suppression de forces armées européennes, ce
qui ne permet plus aux pays d’Europe de donner du corps et de la crédibilité à
leur diplomatie. De surcroit l’envahissement
de l’Europe par les hordes maghrébines, turques et africaines a modifié la
physionomie de l’ancien Continent qui s’africanise et s’islamise à une vitesse
ahurissante.
L’implosion de l’URSS et la fin de la guerre froide
auraient dû théoriquement placer les Etats-Unis dans la position dominante de
Sheriff de l’Univers, à la condition qu’un Président couillu prenne
les reines du monde libre. Mais, l’apparition sur la scène internationale d’un
Baraq Hussein Obama, pseudo chrétien, pseudo musulman, a eu pour conséquence
d’affaiblir l’Amérique et de la soustraire de toutes les zones de
conflits, réduisant les Etats-Unis à un Etat lambda qui ne compte guère plus
que l’Angleterre ou la France. Le refus d’Obama de s’engager dans tout conflit
contre l’Islam conquérant, sûr de lui et dominateur, permet aux hordes barbares
de s’en donner à cœur joie.
La conséquence de ces deux facteurs placent l’Occident
hors-jeu dès lors qu’il s’agit de faire entendre sa voix dans le monde.
L’ONU vampirisé par les Etats du tiers monde ne reflète plus que la voix des
pays musulmans acoquinés avec les pays Africains.
Revenons à Israël et Ismaël et joignons leur un autre
protagoniste biblique de taille : Esaü (dit aussi Edom, le rouge), qui
n’est autre que le frère de Jacob/Israël. Nos sources s’accordent pour affirmer
qu’Esaü est l’ancêtre des fondateurs de l’Occident chrétien, dont la Capitale
fut Rome avant de se décentraliser à Washington.
La faillite religieuse, idéologique de l’Europe a ôté
toute autorité au Vatican et, la faiblesse, l’incertitude, voire peut-être le
machiavélisme d’Obama, a dépouillé Washington du poids politique qui fut le
sien. Les premiers à avoir compris le vide ainsi créé, sont les Islamistes qui
n’ont plus rien à craindre de l’Occident. Leur moment est venu.
N’oublions pas non plus qu’Esaü, en manque de repères idéologiques, n’a rien
trouvé de mieux que d’épouser la fille d’Ismaël, ce qui correspond exactement
aux alliances, aux rapprochements et aux compromissions de toutes natures que
les Européens cherchent et réussissent à tisser avec les Musulmans.
Alors que reste-t-il, qui sont les protagonistes sur lesquels
reposent la paix ou le chaos ? La réponse coule de source, suite à la
disqualification du joueur central qui fut l’Occident chrétien, dominant pendant
deux millénaires, il ne reste plus en présence qu’Ismaël et Israël pour
redessiner le monde à venir qui, soit, à dieu ne plaise, tombera
dans l’incurie et la barbarie coranique ou, disons dans autre chose.
La guerre entre le Hamas et Israël, aussi pénible qu’elle
soit, n’est que le prélude à des conflits qui toucheront Israël et le
Moyen-Orient, mais aussi toute l’Europe qui, pour la première fois, est bien moins
préparée qu’Israël pour y faire face. Je continue néanmoins à faire confiance aux Etats-Unis de l'après Obama
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