lundi 12 janvier 2015

Le drame dans le combat contre l’Islamisme c’est le refus de désigner les choses par leur nom. Qu’en pense Confucius ?

Tzeu lou dit (à Confucius) : « Si le prince de Wei vous attendait pour régler avec vous les affaires publiques, à quoi donneriez-vous votre premier soin ?  « A rendre à chaque chose son vrai nom », répondit le Maître. Si les noms ne sont pas ajustés, le langage n’est pas adéquat. Si le langage n’est pas adéquat, les choses ne peuvent être menées à bien. Si les choses ne peuvent être menées à bien, les bienséances et l’harmonie ne s’épanouissent guère. Les bienséances et l’harmonie ne s’épanouissant guère, les supplices et les autres châtiments ne sont pas justes. Les supplices et les autres châtiments n’étant plus justes, le peuple ne sait plus sur quel pied danser.» (Analectes XIII.3)

Confucius avait compris que l’essentiel, dans la politique comme dans toute œuvre humaine, était de nommer les choses par leur nom juste. Parce que le nom juste conduit à un projet souhaitable; donc à une réalisation qui correspond au projet. Le nom est donc normatif et, nommer, conduit non seulement à être mais aussi à devoir être. Le nom oblige.

Tant que les dirigeants occidentaux se garderont d’appeler la chose par son nom ; à savoir que c’est l’application à la lettre du Coran qui est responsable  des drames que nous vivons, rien ne changera. Si les doctes musulmans ne font pas évoluer  un enseignement qui date du 8 e siècle pour l’adapter au monde d'aujourd’hui, et si les fidèles ne les suivent pas, alors toutes les manifestations du monde ne changeront rien; la barbarie continuera.

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