dimanche 3 mai 2015

Obama trahit Jérusalem en l’espace de 48 heures.


Certains de mes articles sont difficilement trouvables  sur la toile, aussi je vous reproduis les articles rédigés entre Juin 2008 et Septembre 2011. Certains n’ont rien perdu de leur actualité, ils permettent au contraire de l'éclairer. 

8 Juin 2008 (six mois avant son élection à la présidence)

Devant un parterre de 7000 délégués de l’AIPAC, le principal lobby pro israélien, Baraq Obama prononce le discours le plus enflammé que l’on ait entendu de la part d’un président américain ou d’un candidat à la présidence. Il y va d’une tartine sur Jérusalem, unie et indivisible, à jamais la capitale unifiée de l’Etat d’Israël, d’un Etat qui doit vivre en sécurité dans des frontières sures et reconnues, et promet que jamais, au grand jamais, il ne négocierait, pour le plaisir de négocier, avec Ahmadinejad. Standing ovation des délégués de l’AIPAC, reprise du discours par tous les organes de presse, ceux qui sont pour et ceux qui sont contre. Enfin un candidat à la présidence acquis à la cause sioniste, partisan de la grande Jérusalem, propriété exclusive de l’Etat hébreu. Ceux qui sont pour s’extasient de bonheur, et ceux qui sont contre, dont un certain Mahmoud Abbas, crient au scandale et déclare "Le monde entier sait parfaitement que nous ne pourrons jamais accepter un Etat sans Jérusalem. Cela devrait être clair". : Obama ne serait qu’un vendu à la cause sioniste, il va à la pêche aux voix.

Le lendemain ou le surlendemain, Obama est interviewé par CNN, et voilà qu’il déclare que le statut de Jérusalem, au même titre que d’autres points importants - "issues", en anglais - devra être négocié entre les parties; lire entre les israéliens et les négociateurs arabes. Finie la Jérusalem terrestre, capitale unie et indivisible de l’Etat juif, finies les envolées lyriques. Quant Mahmoud Abbas râle, Obama change son fusil d’épaule.

la presse internationale a peu parlé, de ce que les américains intitulent le flip-flop d’Obama: volte face, retournement de veste, appelez ça comme vous voulez.

Un politicien qui, en espace de 48 heures, ou de 24, est capable de changer d’avis sur un point aussi crucial, est un fumiste, n’ayons pas peur des mots, dont il faut se méfier comme de la peste. Son élection serait on ne peu plus nuisible pour l’Etat d’Israël. J’ignore si les électeurs juifs américains ont été sensibilisés par le flip-flop d’Obama. Ils devraient en tous cas bien réfléchir avant de voter pour lui. Quant aux médias , si prompts à s’enflammer, ils feraient mieux de tourner leur stylos dans tous les sens, avant de lui dresser des lauriers, et surtout, de faire preuve d’objectivité en informant leurs lecteurs de la volte face d’un candidat, qui change d’avis comme de chemise; et pas sur n’importe quel issue.








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