dimanche 15 novembre 2015

Pauvre France, mitée et anti(sé)mitée



Non, ce titre n’est pas de moi, il m’a été inspiré par le très génial François Fillon qui a remis à la mode le terme de "mitage" que plus personne n’emploie, synonyme de "grignotage", et, d’une commentatrice de mon précèdent article qui a imaginé l’adjectif "anti-mite.... ". Soit Fillon a voulu jouer les érudits en employant un terme désuet soit, ce qui me semble plus probable, il s’est employé à trouver un nouveau qualificatif de son cru, bien dégueulasse, afin de bien marquer les esprits:  les Israéliens, voire  les Juifs ne sont que des mites.

Ce Shabbath, Paris a été sacrément mité, notamment au Bataclan, établissement de spectacle bien connu, "anciennement détenu par un Juif et où se déroulaient des manifestations en faveur d’Israël", comme le rappellent les mal-pensants anti-mites. Le Bataclan a été le spectacle d’un Balagan sanglant, œuvre des véritables mites qui ravagent la France, depuis un bon moment.

Ce qui m’a, entre autres, posé problème, ayant zappé entre les chaines françaises et les chaines israéliennes, c’est la volonté et la sémantique employée par les élus de la République, Hollande en tête, d’expliquer aux Français que ce malheur n’était l’œuvre que d’un Etat voyou, situé à 4000 km de la France. "Nous sommes en guerre" !! Avec qui ? Avec l’Etat islamique que nous allons combattre, bombarder de plus belle.  Sous-entendu, les Loups qui ont envahi Paris, comme le dit la chanson, ne sont pas de chez nous, ils arrivent d’une autre planète, d’un autre Continent. Rassurez-vous bonnes gens, l’ennemi est au-delà des mers, nous le combattront fermement sur son sol et, pour nous protéger efficacement, nous allons boucler nos frontières, de sorte que plus personne ne puisse sortir et, surtout, entrer. Voilà la potion magique de Hollande. Et tout ça pourquoi ? Pour  éviter d’évoquer la Cinquième colonne solidement implantée sur le territoire français, l’islamisation galopante qui mite, mine et ronge la République de l’intérieur, ainsi que l’ai écrit dans mon dernier article, la veille du massacre :

 "Je croyais que c’était la France qui était mitée par les zones de non droit, par les Islamistes qui occupent des villages entiers, par les Musulmans qui font leurs prières dans les rues de la République, par les allocations faramineuses versées à "des je n’ai pas besoin de bosser, j’ai qu’à fabriquer une masse de mômes avec plusieurs femmes" et qui mitent ou minent les finances de la République. Par le mitage de la culture française, par la langue arabe qui mite ce que jadis on appelait la langue de Voltaire. Alors, je conseille à François Fillon de s’occuper de ses propres mites pernicieuses avant que les Islamistes ne viennent soutenir que ce sont les Français qui mitent la France-Arabia enchariée."

Si cette attaque éclair a été si efficace, c’est pour trois raisons 

La première, c’est l’impuissance de la République à identifier, donc à traquer les islamistes, djihadistes, niquetamère, qui habitent et prospèrent sur son sol. Manque de moyens, législatifs, juridiques, policiers, d’écoute, d’interprètes.. Peut-être aussi, manque de volonté.

La seconde, c’est la stratégie du "pas d’amalgame". Les islamistes qui prospèrent sur le sol de la République ne doivent pas être associés à leurs coreligionnaires doux gentils et pacifiques, ni aux djihadistes de Daesh. La réalité démontre la porosité entre ceux qui n’ont pas encore rejoint les forces de l’Isis et ceux qui en reviennent.

La troisième raison: La France se trompe d’allié. Pendant qu’Israël, le mité, le galeux, porte le deuil des Parisiens assassinés, les habitants de Ramallah située dans la  Palestine si chère à Hollande, Valls et consorts, applaudissent à la tuerie au Bataclan. La liesse n’est pas moins grande dans certaines banlieues nord de Paris. L’Europe, France en tête, choisit le moment où les Israéliens souffrent le plus, victimes des mêmes tueurs qui ont sévi à Paris, pour boycotter leur économie et œuvre, à la Fillon, pour qu’Israël laisse miter son territoire par une entité ennemie qui s’appellerait la Palestine; alors qu’Israël a suffisamment de mites à l’intérieur de ses frontières.


Je présente mes condoléances aux familles et amis  des victimes mais je ne vais pas aller jusqu’à barioler ma tronche en tricolore bleu blanc rouge. Je le ferais quand je verrai les élus de la République auront enfin du plomb dans la cervelle, ce qui évitera à leurs citoyens de recevoir du plomb de Kalachnikov.  

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