Non, ce titre n’est pas de moi, il m’a été inspiré par le très génial François Fillon qui a remis à la mode le terme de "mitage" que plus personne n’emploie, synonyme de "grignotage", et, d’une commentatrice de mon précèdent article qui a imaginé l’adjectif "anti-mite.... ". Soit Fillon a voulu jouer les érudits en employant un terme désuet soit, ce qui me semble plus probable, il s’est employé à trouver un nouveau qualificatif de son cru, bien dégueulasse, afin de bien marquer les esprits: les Israéliens, voire les Juifs ne sont que des mites.
Ce Shabbath, Paris a été sacrément mité, notamment au Bataclan,
établissement de spectacle bien connu, "anciennement détenu par un Juif et où se déroulaient des manifestations en faveur d’Israël", comme
le rappellent les mal-pensants anti-mites. Le Bataclan a été le spectacle d’un Balagan
sanglant, œuvre des véritables mites qui ravagent la France, depuis un bon
moment.
Ce qui m’a, entre autres, posé problème, ayant zappé entre
les chaines françaises et les chaines israéliennes, c’est la volonté et la sémantique
employée par les élus de la République, Hollande en tête, d’expliquer aux
Français que ce malheur n’était l’œuvre que d’un Etat voyou, situé à 4000 km de
la France. "Nous sommes en guerre" !! Avec qui ? Avec l’Etat
islamique que nous allons combattre, bombarder de plus belle. Sous-entendu, les Loups qui ont envahi Paris, comme
le dit la chanson, ne sont pas de chez nous, ils arrivent d’une autre planète,
d’un autre Continent. Rassurez-vous bonnes gens, l’ennemi est au-delà des mers,
nous le combattront fermement sur son sol et, pour nous protéger efficacement,
nous allons boucler nos frontières, de sorte que plus personne ne puisse sortir
et, surtout, entrer. Voilà la potion magique de Hollande. Et tout ça pourquoi ?
Pour éviter d’évoquer la Cinquième
colonne solidement implantée sur le territoire français, l’islamisation galopante
qui mite, mine et ronge la République de l’intérieur, ainsi que l’ai écrit dans
mon dernier article, la veille du massacre :
"Je croyais que c’était la France qui
était mitée par les zones de non droit, par les Islamistes qui occupent des
villages entiers, par les Musulmans qui font leurs prières dans les rues de la
République, par les allocations faramineuses versées à "des je n’ai pas
besoin de bosser, j’ai qu’à fabriquer une masse de mômes avec plusieurs
femmes" et qui mitent ou minent les finances de la République. Par le
mitage de la culture française, par la langue arabe qui mite ce que jadis on
appelait la langue de Voltaire. Alors, je conseille à François Fillon de s’occuper
de ses propres mites pernicieuses avant que les Islamistes ne viennent soutenir
que ce sont les Français qui mitent la France-Arabia enchariée."
Si cette attaque éclair a été si efficace, c’est pour trois raisons
La première, c’est l’impuissance de la République à identifier,
donc à traquer les islamistes, djihadistes, niquetamère, qui habitent et
prospèrent sur son sol. Manque de moyens, législatifs, juridiques, policiers, d’écoute,
d’interprètes.. Peut-être aussi, manque de volonté.
La seconde, c’est la stratégie du "pas d’amalgame".
Les islamistes qui prospèrent sur le sol de la République ne doivent pas être
associés à leurs coreligionnaires doux gentils et pacifiques, ni aux
djihadistes de Daesh. La réalité démontre la porosité entre ceux qui n’ont pas
encore rejoint les forces de l’Isis et ceux qui en reviennent.
La troisième raison: La France se trompe d’allié.
Pendant qu’Israël, le mité, le galeux, porte le deuil des Parisiens assassinés,
les habitants de Ramallah située dans la Palestine si chère à Hollande, Valls et
consorts, applaudissent à la tuerie au Bataclan. La liesse n’est pas moins
grande dans certaines banlieues nord de Paris. L’Europe, France en tête,
choisit le moment où les Israéliens souffrent le plus, victimes des mêmes
tueurs qui ont sévi à Paris, pour boycotter leur économie et œuvre, à la Fillon,
pour qu’Israël laisse miter son territoire par une entité ennemie qui s’appellerait
la Palestine; alors qu’Israël a suffisamment de mites à l’intérieur de ses
frontières.
Je présente mes condoléances aux familles et amis des victimes mais je ne vais pas aller jusqu’à
barioler ma tronche en tricolore bleu blanc rouge. Je le ferais quand je verrai
les élus de la République auront enfin du plomb dans la cervelle, ce qui
évitera à leurs citoyens de recevoir du plomb de Kalachnikov.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire