dimanche 27 décembre 2015

Le Zohar: la terre est une balle ronde, quand il fait nuit d’un côté, il fait jour de l’autre et il existe des lieux où il fait constamment jour, à part une toute petite heure où il fait nuit. Pas mal, non ?

Je reviens à un article que j’ai rédigé le 7 décembre en 2010 et qui est introuvable sur la toile, sauf sur les blogs qui ont eu la gentillesse de lereprendre.

"Quand l’actualité devient trop déprimante, je me ressource en lisant le Zohar. Ca libère les neurones et permet aussi de belles découvertes. Je vous fais part d’un texte que vous pourrez trouver dans la section Vayikra, commentaire du Soulam (échelle) 141/142 et dans Torat Hazohar Berchith 12. Je vous cite les sources parce que vous pourriez croire que je l’ai inventé. Voici ma traduction:
Et ainsi dans le livre du Rav Hamemouné Saba (préposé) l’Ancien, il est rapporté que toute la terre habitable (Yéchouv) tourne en rond comme une balle. Ceux-là sont en bas et ceux-là sont en haut. Et toutes les créatures ont un aspect différent selon les climats et existent comme le reste des humains. Et ainsi, il y a toujours un lieu où, si pour les uns il y a de la lumière, pour les autres, c’est l’obscurité. Pour certains c’est la nuit et pour les autres c’est le jour. Et il y a un lieu où il fait constamment jour, à part une toute petite heure où il fait nuit.
Peu importe que l’on considère que le Zohar a été rédigé par Rabbi Shimon Bar Yohaï et ses amis il y a deux mille ans ou compilé par Moïse de Leon au XIII siècle, on ne peut que s’incliner devant les connaissance de nos Anciens. La terre décrite sous forme de ballon est déjà mentionné dans le Talmud (Avoda Zara 42); le texte du Zohar n’est donc pas un scoop dans les textes juifs, mais il est le plus explicite. Ah si Magellan, Christophe Colomb, Gallilée, Copernic, Newton et tous les juifs sceptiques avaient étudié le Zohar !!! "

Ainsi, nos anciens savaient que la terre n’était pas une surface plate soutenue par quatre éléphants mais ressemblait à une balle, Cadour et surtout, qu’elle tournait autour d’un axe puisque, nous précise le Zohar, lorsqu’il fait nuit d’un côté il fait jours de l’autre. Nos Anciens avaient également découvert que toutes les régions de la terre n’étaient pas éclairées de la même façon par le soleil du fait de l’inclinaison spécifique de l’axe de la terre sur son orbite. Quant aux individus qui habitaient la planète, ils avaient un aspect différent puisqu’ils vivaient sous différents climats.
Ce court passage d’une précision incroyable a de quoi surprendre et nous amène à nous poser la question d’où et comment les rédacteurs du Zohar savaient-ils ces choses ?

Une piste nous est fournie, toujours dans le Zohar, à la suite de ce passage : "Et c’est ce qui est dit dans les livres des Anciens et dans le livre de Adam Harishon", comprendre tout simplement le premier homme, Adam. Plus loin il est précisé que ce secret a été dévoilé non pas aux cartographes mais à ceux qui possèdent la Sagesse (Baaléi ahokhma) et il s’agit d’un profond mystère de la Torah". 
Cette connaissance de la structure de notre planète n’a donc pas été révélée aux scientifiques mais aux rares Sages qui savaient appréhender les mystères de la Création sous un angle qui échappe à notre entendement. Ces hakhamim n’ont rien découvert mais ont tout reçu des Sages qui les ont précédés Kadmonim, ce qui est la définition même du mot Kabbala, soit "réception". Ce qui laisse entendre que les connaissances les plus exactes de la création étaient connues à l’origine des temps ; lire Adam et qu’elles ont été transmises de génération en génération, en passant par Rabbi Shimon par Yo’haï.  
De ce fait il est hautement improbable que le Zohar ait été écrit, comme le pensent certains, par Moshe ben Shem Tov de León. Par contre il est probable qu’il ait reçu le texte du Zohar de ses pères et qu’il y ait mis un certain ordre. 

dimanche 20 décembre 2015

Le déclin de l’Occident vu par le Zohar


Dans la Paracha Vayishla’h au passage où Jacob lutte avec l’ange (d’Esaü, disent certains) il est reporté dans le Zohar (26 : 90 ..) un commentaire surprenant. Il est écrit dans la Genèse : "un homme lutta avec lui jusqu’à ce que l’aube pointe". Les premiers signes de l’aube apparaissent et l’homme/ange doit partir car il n’a été programmé que pour une lutte nocturne. Si le vainqueur du combat a été incertain toute la nuit, aux premières lueurs de l’aube, Jacob, blessé mais debout, est incontestablement déclaré vainqueur par abandon de l’adversaire. 

Le Zohar s’attache précisément à ces premières lueurs et nous dit : quand un homme a vécu toute sa vie dans l’obscurité, lire  la Galout qui est assimilée à la nuit, il n’est pas question de lui servir subitement une grande lumière au risque de l’aveugler. Cela ressemble à homme atteint d’une maladie grave et qui connait la guérison ; celle-ci doit être progressive et non pas soudaine. Il en est de même pour le peuple juif. Quand Hashém décide que le temps de l’exil est terminé, il doit l’indiquer à Israël par une toute petite lumière comme celle qui sortirait par le chas d’une aiguille. Cette lumière va grandir progressivement. Elle ressemblera d’abord à la lumière dispensée par la lune puis à celle du soleil puis à des "Divisions menaçantes" comme des armées portant leur drapeau איומה כנדגלות.  Israël s’éveille progressivement, il commence à marcher à la lumière du jour puis se sent assez fort pour créer un Etat qui, par définition dispose d’une armée et d’un drapeau. Cette armée, toujours petit à petit, se renforce, jusqu’à devenir suffisamment menaçante pour ceux qui auraient la mauvaise idée de vouloir la combattre. Le Zohar continue sa démonstration. Esaü, contrairement à Jacob/Israël a reçu la lumière d’un seul coup. Autrement dit, la puissance politique et militaire de Rome puis de l’Occident s’est manifestée d’un seul coup. Cette explication est confortée par la bénédiction d’Isaak à Esaü : "Voici,  une riche contrée (que Rashi traduit par l’"Italie des Grecs") sera ton domaine. Le terme "voici" montre la soudaineté de l’obtention, alors que la bénédiction d’Isaak à Jacob  commence par "Et qu’Il te donne la rosée des cieux … " La conjonction "et" dans ce passage montre le caractère progressif de la bénédiction : il ne te la donnera pas d’un seul coup mais d’une façon progressive.

Et le Zohar de nous livrer son scoop : si Esaü a tout reçu d’un seul coup, il perdra ce qu’il a reçu, non pas subitement, mais progressivement. Autrement dit, le déclin de l’Occident sera graduel; il se déroulera sur un nombre n. d’années qui correspondent au nombre d’années de montée en puissance d’Israël. Il perdra progressivement aussi bien sa part dans ce monde ci que sa part dans le monde à venir.


L’analyse de ce passage du Zohar que je vous ai résumé n’a pas vraiment de quoi nous étonner, nous le constatons depuis des années et il se vérifie tous les jours.  Il est vrai que le déclin de l’Europe et des Etats-Unis s’accélère,  grâce ou, à cause  notamment au beau père d’Esaü, nommé Ismaël (n’oublions pas que jadis Esaü épousa non seulement des femmes cananéennes, lire palestiniennes, au grand dam de ses parents, mais aussi la propre fille d’Ismaël). Cette lointaine mésalliance refait aujourd’hui surface à la lumière des lâchetés et compromissions de l’Europe qui a perdu son âme et sa force, tant elle est soucieuse de plaire aux Mahométans en tous genres qui la pillent et la détruisent, progressivement, il est vrai. Pendant ce temps Israël résiste aux forces de l’obscurité, rend coup pour coup et se renforce dans tous les domaines. CQFD

 Et si on profitait de cette accalmie de roquettes pour parler des Harédim. Pardon, de certaines mouvances hassidiques, pour qui, la néglige...