mercredi 28 décembre 2016

La terre appartient à l’Eternel, Il l’a donne à qui il veut. Aux Cananéens jadis, à Israël aujourd’hui. Que pèse le soi-disant Droit International face à cette promesse ?

"Au commencement Dieu créa le ciel et la terre, et la terre était …… ". Même les plus indifférents aux choses bibliques savent que le premier mot par lequel commence le Livre des livres est "Au Commencement", Berechith, et les doctes et les savants de disserter à l’infini sur ce mot, soit pour le justifier, soit, le plus souvent, pour démontrer son inanité.

La tradition juive nous apprend que la "tête" de l’année, Roch Hachanah , le jour de l’an, doit être compté à partir, non pas du Premier jour où figure le mot "Au commencement", mais à partir du Sixième jour au cours duquel le premier homme, et la première femme furent créés ; autrement dit, ce qui importe c’est l’apparition de l’humanité pensante et non pas un processus de création que personne ne peut réellement comprendre. Les arguties savantes sur le processus de la création n’ont en définitive que peu d’intérêt; laissons-les aux cabalistes de haut vol et aux scientifiques de tous poils qui changent de théorie comme de chemise lorcequ’il s’agit de déterminer l’âge de l’univers et la manière dont il est apparu.

Ce qui nous intéresse c’est pourquoi et, pour qui l’univers a été créé. A cette question répond le plus incontournable des commentateurs de la Torah et du Talmud. Le tout  premier commentaire de Rashi sur la Torah, qui nous laisse espérer des révélations extraordinaires, nous dit simplement que le mot Bereshith est improprement traduit par "Au commencement". Il faut comprendre  avec, pour ou par "Reshith", dieu a créé le monde. Donc, le texte biblique ne vient pas nous expliquer l’ordre de la création mais sa finalité. Et Rashi de se livrer à une analyse géopolitique d’une actualité brûlante. Il nous explique que si les Nations du monde (Le Conseil de Sécurité de l'ONU, par exemple) venaient à dire à Israël : "Vous êtes des voleurs, vous avez conquis les terres des sept nations (lire des Cananéens ou crypto Palestiniens), on pourra leur répondre : toute la terre appartient au Saint béni soit-Il. C’est Lui qui l’a créée et Il l’a donnée à qui bon lui semble. C’est par Sa volonté qu’Il les a données à ces peuples, et c’est par Sa volonté qu’Il les leur a reprise et qu’Il nous (Israël) les a données" et de rajouter : Le monde a été créé pour la Torah qui est appelée "le commencement de Sa voie" et pour Israël qui est appelé "le commencement” de Sa moisson".

Fort de cette analyse, prophétique, vous l'admettrez, je suis donc en droit de croire que la Terre d’Israël qui, a été confiée provisoirement aux Cananéens, pendant que les Juifs étaient en exil, revient de droit aux enfants d’Israël, parce qu’il a été décidé ainsi Là-Haut. Que pèse le Droit International, largement falsifié, soit dit en passant, à côté de cette promesse.

A ceux qui contestent ces arguments, la véracité de la Bible, l’existence même de Dieu (pas très à la mode de nos jours en terre d’Edom), et que sais-je encore, ils n’ont qu’à observer  la marche de l’Histoire. Le peuple juif est revenu dans son pays, il a bonifié une terre maintenue en jachère par les Cananéens de service, il a livré des guerres qu’il n’a pas voulues, il les a gagnées faces à des armées arabes et non face à de chimériques palestiniens.  Devant le refus de la Jordanie de réclamer des territoires qu’elle administrait, l’Etat juif, qui n’a pas trop l’habitude de laisser la terre en jachère, a créé des villes et des villages juifs en Judée Samarie, en marge des villes et des villages arabes, sans en détruire aucun.

Enfin, les seuls Palestiniens que je connaisse, ce sont les pères fondateurs de ce pays qui se faisaient appeler ainsi faute d’un autre terme à l'époque.


Alors, qu’on nous lâche donc les baskets, comme on dit familièrement; on a perdu l’habitude de se laisser intimider. 

lundi 26 décembre 2016

Obama va reconnaître à Paris l’Etat palestinien en se servant de François Hollande et de 70 Nations


Je n’ai pas dû être suffisamment explicite dans mon dernier article. Ce qui menace aujourd’hui le peuple juif, la résolution à l’ONU étant votée, c’est la reconnaissance de la Palestine par les 70 Nations qui se réuniront à Paris le 15 Janvier à l’initiative de François Hollande. Cette conférence internationale qui ne peut se réunir que parce qu’Obama l’a exigée sera le point d’orgue du règne des deux rois fainéants Obama et Hollande.

La Judée, la Samarie, le Golan et Jérusalem, déclarées zones de non-droit par l’ONU, seront le cadre géographique idéal pour l’Etat de Palestine. Dans un sens c’est super parce que cela enterrera définitivement les Accords d’Oslo.


De ce fait, le chant du cygne de Flamby n’est pas moins dangereux pour Israël que celui de Barak Hussein. Aussi ne manquez pas d’ajouter Hollande à Obama dans vos prières.

dimanche 25 décembre 2016

Le chant du cygne d’Obama, de l’ONU et … de Hollande


Avant de mourir le cygne, paraît-il, émet  le plus beau chant de sa vie. Même  si ce n’est pas scientifiquement prouvé pour le cygne c’est parfaitement courant chez les hommes politiques, pour peu qu’ils en aient l’opportunité, c’est-à-dire le lieu, le timing approprié et une cause qui les fasse vibrer.

Pour Obama, nous connaissons sa détestation d’Israël et sa fascination pour l’Islam, qui se sont manifestées dès son élection par le discours imbécile et racoleur qu’il prononça au Caire : panégyrique de l'Islam, de la civilisation arabo-musulmane, de son apport à l'humanité jadis, et de ses promesses en des lendemains qui chantent. Les Printemps arabes se sont transformés en glacis, le monde musulman a montré toute l’inhumanité dont il était capable, mais Obama tout le long de ses deux cadences a continué à seriner le même refrain. Au passage, il a abandonné des alliés fidèles à l’Amérique, tels que Moubarak, le trouvant pas assez musulman à son goût, et laissé se perpétrer les massacres les plus ignobles, en Syrie et ailleurs et autorisé l'Iran à fignoler sa bombinette. Pendant 8 ans il a malmené Israël, montré son aversion à l’égard de son Premier Ministre, et ne me parlez pas de l’aide militaire qu’il a apporté à l’Etat juif ; il en aurait été empêché par sa Chambre s’il avait voulu faire autrement.

Obama perd les élections à son troisième mandat, brigué par son clone Hillary. Il espérait une victoire d’une Démocrate inféodée, ce qui lui aurait permis de continuer à mener la barque pendant encore un multiple de quatre ans. Malgré ses attaques, très peu fair play contre Trump, sa protégée s’est ramassé une gamelle. Exit Hillary et exit l’éminence grise potentielle Obama qui, le 20 janvier deviendra un golfeur américain ordinaire. Signalons au passage que son unique réussite lors de ses cadences a été d’améliorer son handicap au golf, ce qui prouve à quel point le mec est handicapé. Il doit donc vite trouver une tribune pour entonner son chant du cygne et la meilleure n’est-elle pas les bancs de l’ONU, lors d’une session du conseil de Sécurité, où enfin il laissera les mains libres aux roquets de service de mordre Israël jusqu’au sang.

Fin du premier chapitre. Le second se déroulera une semaine avant la prise de fonctions de Trump - attention Donald mord - où un autre handicapé du bulbe, François Hollande, aura l’occasion d’entonner son propre chant du cygne, en duo avec l’infatigable voyageur John Kerry, la voix de son maître.  La France accueillera, le 15 janvier 2017, une nouvelle conférence internationale sur la "paix" au Proche-Orient, en présence de 70 pays pour, nous dit, Jean-Marc Ayrault, revivifier la solution de  deux États. Ce qui signifie en clair qu’Obama  souhaite parachever la résolution 2334. Les implantations juives en Judée et Samarie étant déclarées hors la loi, elles deviennent de facto le territoire du nouvel Etat palestinien. Signez et paraphez !!!

L’Etat juif ne se laissera pas dicter sa loi par les voyous et les haineux. Des ripostes éclairs, genre Entebbé, sont dans les tiroirs et sortiront le moment voulu. Pour ma part je considère que la priorité consiste à couper les vivres à l’ONU en supprimant la contribution financière américaine, ce qui le fera écrouler comme un château de cartes. Ce "machin" comme disait De Gaulle devra disparaître. Quant à l’avenir d’Obama - François Hollande n’est qu’un figurant - je ne crois pas qu’il aura droit au paradis d’Allah et à ses 70 mousmés, vierges ou pas. 

Marrant, autant d’invités à la conférence internationale sur la  paix que de vierges au paradis que de Goyim (peuples) dans la tradition juive. 

L'idée du "chant du cygne" m'a été soufflée par Bibi en personne lors de son discours qui a suivi le vote de la Résolution. 

שירת הברבור en hébreu


mardi 29 novembre 2016

En 624 Mohamed brûle les dattiers des Juifs de Médine. Depuis, c’est rentré dans les mœurs : Arbres de Noël, voitures et, Israël, tant qu’à faire.


En l’an de (dis)grâce 622 après s’être fait jeter par les Arabes de la Mecque, Mohamed décide de tenter sa chance à Médine  (Hégire). Là, il rencontre des tribus juives à qui il explique la Torah telle qu’il la comprend. Bien entendu, les Juifs, devant sa confusion mentale et son ignorance font la sottise de se moquer de lui. Mohamed, fou de rage décide de se venger. Une des méthodes employées consiste à brûler les plantations de palmiers dattiers qui sont les seules ressources des Juifs de la tribu de Bnei Nadir (ou Banou Natsir, en arabe).

Il faut savoir qu’avant l’arrivée de Mohamed l’incendie  des dattiers et autres arbres fruitiers, était considéré, communément par les Arabes comme par les Juifs, comme un crime supérieur même au meurtre, puisqu’il détruit pour des générations les moyens de subsistance. Mohamed en fait fi et se retranche devant la soi-disant autorisation reçue par Allah de détruire les biens de ses ennemis, puisque cela s’inscrit dans le cadre du Jihad.

Une liste de règles de la guerre en islam codifiée par Hisham Kabbani  rappelle que "Le messager d'Allah a coupé et brûlé les palmiers de la tribu juive des Banu Nadir".

De là on peut déduire deux choses : Primo que la civilisation arabe avant Maohamed possédait des valeurs et des codes que le fondateur de l’Islam a balayées. Secundo que la mise à feu de biens s’inscrit depuis Mohamed dans la loi musulmane et se perpétue allègrement à travers les âges.

L’une de ces manifestations, les moins meurtrières, est l’incendie des voitures et des Arbres de Noël dans les pays occidentaux. Autrement dit là où l’on accueille  en toute amitié et confiance, les Musulmans venus d’ailleurs. L’incendie brutal de l’arbre de Noël à Bruxelles en est l’illustration. Ce n’est pas la seule survenue en Belgique et dans d’autres pays européens.

Il n’y a donc pas lieu de s’étonner de la vague d’incendies qui a ravagé Israël. C’est codifié dans le Loi islamique depuis pétaouchnoque ; autrement dit depuis Médine et depuis fort longtemps.

Je n’ai pas souvenir d’avoir lu sur d’autres sites l’épisode de l’incendie des  palmiers dattiers des Juifs de Médine, érigé depuis et par Mahomed comme le bé aba du Jihad.  Un oubli peut-être.

vendredi 25 novembre 2016

En Israël, les livres aussi brûlent

Je n'aime pas voir brûler des livres, ça me fout la nausée et me renvoie loin en arrière aux autodafés divers et variés qui ont été notre lot pendant des siècles, parfois par l’envoi au bûcher des Juifs qui refusaient de renier leur foi. Le mot s’est transformé au fil des années dans le langage courant et signifie aujourd'hui: destruction publique par le feu de manuscrits et de livres saints .Après tout, pourquoi-pas ? Brûler un livre c’est faire monter au bûcher l’homme qui refuse de renier ce qui y est écrit.

Cette photo illustre l’incendie survenu à la Yeshivat Hésder Mévassér Sion à Haïfa. A l’annonce de l’incendie les étudiants de la Yéshiva ont quitté précipitamment  leurs bancs pour aller secourir les enfants du Gan situé au premier étage. Ils n’ont pas eu le temps de s’occuper des Livres d’étude qui ont cramé.

Les pyromanes assassins à l’origine des incendies qui ravagent Israël ne l’emporteront pas au paradis d’Allah. Après tout nous ne sont plus au XV e siècle et les Savonarole mahométans, on sait s’en occuper. 

mardi 22 novembre 2016

"Les Juifs sont-ils des êtres humains"?, titre d’une émission CNN


Faut oser, la célèbre chaîne américaine qui couvre le monde entier a titré une émission : "Are Jews People ?" Dans mes plus noirs cauchemars je n’aurais imaginé qu’une chaîne de TV, même la plus gauchisante, s’interroge sur ce sujet; même les chaines françaises les plus débiles n’auraient pas osé.

Comme vous pouvez le voir sur la capture d’écran, un présentateur joliment cravaté pose la question à deux journalistes, bien comme il faut. Peu importe le contenu de l’interview, les raisons de CNN de s’interroger sur cette question scabreuse : élection de Trump, twitt d’un néo nazi américain repris par les média, CNN, la grande pourvoyeuse de voix à Hillary Clinton et spécialiste en sondages bidon, s’est disqualifiée à jamais. D’après le contenu de l’article cité, les Juifs seraient un Golem, vous savez cette créature sans âme, créée justement par un juif et pas n’importe quel, le Maharal de Prague.

Les Démocrates américains, à commencer par les plus fanas d’entre eux, à savoir les Juifs américains, beaucoup plus Démocrates que Juifs par ailleurs, ont pété les plombs.


Nous avons une grande habitude d’être qualifiés de singes et de porcs par tous les médias arabes qui se respectent, mais je ne m’attendais pas à ce que CNN soulève la question : les Juifs ont-ils une âme comme les autres homo sapiens ?

Cela me fait penser à un cours de Rav Ouri Amos Cherki  dans lequel il dit: "oui, les Juifs sont humains, peut-être même plus humains que les autres".

dimanche 20 novembre 2016

Et si le prochain "Messie" n’était autre que Donald Trump, comme le fut le roi perse Cyrus ?




Le roi Cyrus le Grand est nommé dans la Bible "Mon Messie". Que lui vaut-il de porter ce titre prestigieux que seuls les roi Saül et David avaient porté avant lui ?

Le Roi Messie doit obéir à un certain nombre de conditions fort contraignantes. Il serait trop fastidieux de les énumérer toutes. Toutefois, en nous reportant aux Livres de Isaïe et d’Ezra on peut comprendre l’affection toute particulière que lui porte l’Eternel.

Ésaïe 45:1

"Ainsi D. a dit à son Messie, à Cyrus que J’ai tenu (soutenu) par la droite (main droite ou Parti politique de droite)… pour soumettre ses ennemis". Le terme de Droite qui caractérise si bien le parti Républicain n’est sans doute pas neutre ; n’oublions pas qu’Esaïe était avant tout prophète !

Ezra 1:2

"Ainsi parle Cyrus, roi de Perse….. Dieu m’a ordonné de Lui bâtir une maison à Jérusalem qui est en Judée. S’il y a parmi vous (Judéens qui vivent à Babel) qui appartiennent à Son peuple, qu’ils montent à Jérusalem et construisent une maison (Temple)  à l’Eternel " … et, tous ceux qui restent en Diaspora, qu’ils assistent les constructeurs (qui ont le courage et la foi pour monter en Israël) avec de l’argent, de l’or " … Bref, tout ce qu’il faut pour financer la construction. Cyrus apporte sa contribution personnelle en restituant tous les ustensiles du Temple que Nabuchodonosor a fauché à Jérusalem après avoir détruit le Temple.

Non, Cyrus n’a jamais été oint d’huile pure, comme doit l'être le roi Messie et, qui plus est, il n’est même pas juif, alors, pourquoi diantre D. le qualifie-t-il de "Mashia'h" ? La réponse est simple : Cyrus franchit un pas de géant dans la marche de l’Histoire telle qu’elle est voulu par Hashém : autoriser le peuple Juif (ou du moins ceux qui le veulent) à sortir de l’exil, reconstruire le Temple à Jérusalem, ordonner aux Juifs restés en Exil de contribuer financièrement à sa construction et enfin, Cyrus apporte sa contribution, à savoir restitue au Temple, donc aux Juifs, les ustensiles qui y ont été dérobés.

Donc, tout personnage, Juif ou non-Juif, qui accélère de façon significative la marche de l’Histoire dans le sens voulu par dieu, est potentiellement un Messie. A ce titre on pourrait dire que Lord Balfour qui, en 1917 écrivit: "Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif " est un Messie potentiel. Théodore Herzl et Rav Kook, dans des styles différents, sont également des Messie en puissance. 

J’en connais que ces propos vont choquer mais sachant que je n’ai de compte à rendre à personne, si ce n’est à mon Créateur, je vais même aller plus loin.

Donald Trump, lors de sa campagne électorale, a promis (il n’est pas le seul) de transférer l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique, sise aujourd’hui  Rehov Hayarkon à Tel-Aviv, à Jérusalem, dans la Capitale une et indivisible de l’Etat d’Israël. Donald Trump a déclaré renoncer à soutenir la création chimérique d’un Etat palestinien: "L'époque de l'Etat palestinien est révolue" a-t-il déclaré, toujours lors de sa campagne.

A une époque où Israël est vilipendé (le mot est faible) par toutes les nations, une telle initiative, si elle devait aboutir bien sûr, fera l’effet d’une bombe de forte puissance.  Elle s’inscrirait à contre-courant de toutes les initiatives qui visent à promouvoir la Palestine, à dissocier Jérusalem de son passé juif. Elle aurait pour conséquence d’énerver considérablement les Musulmans de par le monde ainsi que les Occidentaux progressistes, à commencer par la Gauche israélienne.

Si Donald Trump venait effectivement à respecter ses promesses : déménager à Jérusalem l’ambassade du pays le plus puissant du monde et aider Israël à s’implanter dans les territoires (non occupés) qui sont les siens, il deviendrait un Messie en puissance, au même titre que Cyrus le Grand.

Et, pour les amateurs de Guematriot, sachez que "Donald Trump" et "Mashia’h ben David" ont la même valeur numérique, 424.

דונלד טראמפ = 424

משיח בן דוד = 424

Vrai ou faux Messie, il faut maintenant attendre pour voir.

dimanche 30 octobre 2016

Il est temps de "ne plus calculer" les Goyim, ni ce qu’ils pensent, disent ou veulent, nous dit Bilaam, le grand spécialiste de la question juive

Si l’on veut comprendre quelque chose aux Juifs, à Israël et à tous ceux qui les détestent copieusement, il faut se référer au meilleur spécialiste de la question. Ce spécialiste ne doit surtout pas être juif car dans ce cas il serait partial. Il doit par contre être inspiré par une sagesse indiscutable, qui ne peut se trouver qu’auprès du Très Haut. Vous m’avez suivi, le plus grand spécialiste de la question juive,  comme l’on dit couramment, n’est autre que Bilaam, dit, injustement, à mon sens, Harasha, le méchant, qui a su  décrire Israël, sans complaisance, mais avec beaucoup de finesse et de précision. D’autres, à sa suite se sont essayé à cet exercice, mais ils étaient aveuglés soit par l’amour inconditionnel d’Israël soit par leur détestation. Bilaam demeure pour l’éternité le plus grand spécialiste de la question juive. D'ailleurs je me suis toujours interrogé sur le vocable "Question" et pourquoi pas "Réponse juive". Et précisément, Bilaam apporte des éclaircissements sur ce peuple étrange  sous forme de réponses aux multiples interrogations que l’on se pose à son sujet.

Aujourd’hui nous nous attacherons à une phrase prononcée par Bilaam qui nous apporte à la fois des éclaircissements et des interrogations sur la spécificité de ce peuple. Rappelons que la prophétie du plus grand oracle qu’aient connu les Nations se déroule alors que le peuple juif est encore dans le désert, nourri logé et blanchi par le Tout Puissant. Mais il est également clair que la vision de Bilaam transcende cette période provisoire pour se projeter sur la suite des jours.

Cette phrase (Les Nombres 23 :9) עָם לְבָדָד יִשְׁכֹּן, וּבַגּוֹיִם לֹא יִתְחַשָּׁב est traduite, dans sa grande sagesse, par le Grand Rabbinat par "Ce peuple, il vit solitaire, il ne se confond pas avec les Nations". Bien évidemment, je ne suis pas d’accord avec cette traduction, surtout avec la seconde partie. Le mot Yit’hashav vient du verbe "compter". De ce fait deux interprétations sont possibles. La première généralement admise par les Commentateurs qui comptent, implique que le ce peuple n’entre pas dans la numérotation des Nations. Ainsi, nous savons qu’il existe 70 Nations et Israël n’est en aucune façon la 71 ème. Israël constitue donc une entité à part dans le concert des nations du fait de sa vocation universelle et de sa mission spécifique. Certains rajoutent que chaque Nation est dirigée par un Sar, un ange ou un prince, au choix, alors qu’Israël est sous la responsabilité directe de Hashem qui, seul, veille à son destin. Donc, la première explication du verbe "compter" est essentiellement d’ordre comptable et un tantinet mystique. La seconde serait plutôt linguistique, usitée en hébreu moderne, et peu admise par les Sages, bien qu’ils l’évoquent. Léyit’hashév en hébreu, comme Lispor, signifie "ne pas en tenir compte, s’en ficher royalement, ne pas calculer". Donc, Israël qui campe solitaire et paisible ne prend pas en considération les autres nations.

En liant les deux traductions, on pourrait dire qu’Israël, qui n’est pas pris en compte par les nations et n’entre pas dans leur décompte, ne les calcule pas non plus, comme l’on dit en langage populaire.

Dans le désert, sous la conduite de Moïse, il était logique et compréhensible qu’Israël sans base territoriale propre, ne figure pas parmi les Nations constituées bien installées sur leur bout de terre, avec leur Capitale et leur fanion. De ce fait les nations ne le calculaient pas. Aujourd’hui la donne a changé, Israël, sous la conduite de Ben-Gurion et de ses successeurs, possède un pays, qui plus est, un Etat démocratique. Comment est-il possible, selon la première traduction, qu’il ne soit toujours pas comptabilisé dans le décompte des nations.

Mais en fait, il l’est, de deux façons, absolument contradictoires. Primo, le concert des nations, désignons-le pour plus de clarté l’ONU, passe le plus clair de son temps et déploie toute son énergie à le déclarer détestable. Si je suis considéré comme un être, voire un Etat ignoble, cela signifie bien que j’existe, n’est-ce pas ? A contrario, l’ONU est ses prolongements unesquiens s’obstinent à soutenir que je n’existe pas. Jérusalem n’est pas à moi, le Mur du Temple n’est qu’une étable qui a servi à attacher la jument de Mohamed., etc. ..  Donc j’existe sans jamais avoir existé. Étrange, non ?

Qu’est-ce à dire, et quelle conclusion pourrait-on tirer de cet imbroglio. A mon sens la solution est claire bien que comportant quelques risques. Elle a d’abord été magistralement mise en scène par l’Ambassadeur d’Israël à l’Unesco qui, devant les caméras a déchiré et mis à la poubelle la résolution infamante de l’Unesco ; "je ne calcule pas ce torchon" ! La seconde étape qui me parait logique est de stopper toutes les cotisations à l’ONU et à l’Unesco. Payer pour se faire traiter d’Etat nazi, je n’en vois pas trop l’intérêt.  La troisième démarche serait de ne pas calculer l’opinion internationale et d’annexer une bonne fois pour toute la zone C. Donc d’accorder à tous les Yishouvim, villes et villages de cette zone, les privilèges et le statut de toutes les agglomérations israéliennes en deçà de la Ligne verte ? Etape suivante songer sérieusement à se retirer purement et simplement de l’ONU et de ses excroissances


Si, comme nous le dit Bilaam, Israël a un statut à part parmi les nations ou s’il n’a pas à se préoccuper de leurs diktat, alors des décisions drastiques s’imposent. Ce ne sera pas la première fois qu’Israël conduirait sa barque comme il l’entend.  

Comme le disait Ben Gurion : "notre avenir n’est pas lié à ce que diront les Goyim mais à ce que ferons les Juifs".

Et pour compléter le tableau je vous propose de lire cet article sur Bilaam rédigé en 2014


http://geopolitiquebiblique.over-blog.fr/2014/04/balaam-le-plus-grand-antisemite-de-tous-les-temps.html

jeudi 27 octobre 2016

"Gommer Israël des pages de l'Histoire", Ahmadinejad l’a demandé, l’Unesco s'est executé

En octobre 2005, lors d'un discours en l'honneur de l’Ayatollah Khomeini, Ahmadinejad a déclaré, reprenant les propos de ce dernier, que "ce régime qui occupe Jérusalem doit disparaître de la page du temps (ou des pages de l’histoire)". Les Journaleux bien évidemment ont traduit la déclaration d’Ahmadinejad par "Israël doit être rayé de la carte", tout court.  

Un tôlé général a suivi : qu’aurait dit exactement ce visionnaire, et les défenseurs de l’Iran de s’acharner à prouver qu’il n’a jamais souhaité rayer Israël de la carte mais seulement des pages de l’histoire ou du temps, au choix.

Je vous pose donc la question : qu’est ce qui est plus grave : combattre un ennemi pour le défaire militairement ou faire en sorte que l’Histoire ne souvienne même plus de son existence ?

L’Unesco n’a fait qu’appliquer les prophéties d’Ahmadinejad et de son Ayatollah de mentor ; elle a gommé d’un trait de plume le lien quatre fois millénaires entre les Juifs et leur Histoire; mieux  encore, elle a déclaré nul et non avenu le livre qui raconte cette Histoire, le Tanakh, l’Ancien Testament, y adjoignant au passage le Nouveau Testament. Tant qu'à faire. Que pèsent t-ils face au Coran, le livre parfait, nous disent les Musulmans.

Ahmadinejad l'a voulu, l'Unesco s'est exécuté.

Pour mémoire, reportez vous à mon article : liste exhaustive des ennemis d'Israël selon les Psaumes qui traite largement de ce sujet.  

http://geopolitique-biblique.blogspot.co.il/2013/11/liste-exhaustive-des-ennemis-disrael.html

mardi 25 octobre 2016

Savez-vous où se situe "la terrasse d'Israël" ?

Connaissez-vous le seul lieu en Israël d’où il est possible d’apercevoir, par beau temps, de l’Université de Haïfa jusqu’à Ashdod et  les cheminées d’Ashkelon, en passant par Rosh Haayin, à un jet de pierre, et bien sûr les tours du Goush Dan. Cet endroit se trouve dans le village de Pédouel. Ce lieu magique a été baptisé par Ariel Sharon המרפסת של המדינה que l’on pourrait traduire par  la terrasse de l’Etat ou plus exactement "la terrasse d’Israël ". 

Un seul problème, selon les Autres, vous savez: les négationnistes, les antisémites, les gauchos, l’Unesco, Obama and C°, ce village n’est pas situé en Israël puisqu’il se situe au-delà de la ligne verte. Alors il faut le rendre fissa. A qui ? On n’en sait trop rien puisque à part quelques Fellahs personne n’y habitait avant que les juifs y créent le Yishouv de Pédouel.

Le nom de Pédouel est tiré d’un passouk du prophète Jéremie (51) ופדויי ה' ישובון ובאו ציון ברינה qui signifie : Dieu libéra les rescapés et les fit venir à Zion dans la joie. Pdou-El, Libérés par Hashém. Moralité: avant de rendre ce Yishouv et la terrasse d'Israël qui va avec à qui que ce soit, il conviendrait d’interroger d'abord son véritable propriétaire. 

jeudi 20 octobre 2016

La terre d’Israël était vide de Palestiniens à l’orée du XX e siècle. Preuve par le tombeau de Joseph.


Visite du Shomron dit Samarie; zone occupée par les Sionistes usurpateurs, nous dit-on. Montée sur le Mont Grizim, haut lieu des Samaritains. Point de vue imprenable sur la Ville de שכם dit aussi Naplouse. A gauche on peut apercevoir la nouvelle ville de Sh’hém, super moderne et à droite la vieille ville qui abrite le tombeau de Joseph. Pour distinguer le tombeau des hauteurs il faut d'abord posséder un bon guide, puis une paire de jumelles tant le tombeau est enclavé dans les habitations. Pour vous aider à le situer sur ma photo prise le 19 Octobre j’ai eu recours à paint. Sympa, non ?

A priori on pourrait croire que la ville de Naplouse qui compte au bas mot 130.000 habitants a existé de tous temps. Vous savez les Cananéens/Palestiniens modernes qui occupent la terre d’Israël depuis la nuit des temps. Pour vous convaincre du contraire, il suffit d’observer une photo du tombeau de Joseph prise à l’aube du XX e siècle. Mais où donc est passée la ville de Naplouse et où sont passés les Palestiniens ? Le tombeau de Joseph qui n’a pas changé de place depuis que Josué a franchi les rives du Jourdain, soit il y a plus de 3200 ans, est situé en pleine caillasse,  au  beau milieu de nulle part. Pas d’immeubles, pas d’indigènes pour revendiquer la Palestine éternelle. Qu’est-ce à dire ? Tout simplement, comme on se tue à vous le dire, les Palestiniens ont débarqué en Palestine précisément de tous les pays arabes environnants au fur et à mesure que le Yichouv juif en terre d’Israël se développait. 

Merci Joseph et merci Josué fils de Noun qui n’a pas manqué à sa promesse d'enterrer Joseph à Sh’hém sur le terrain acquit par son père, à savoir notre ancêtre Jacob.   

jeudi 13 octobre 2016

Fouette cocher, au Kotel.. Pardon, à la Al-Buraq Plaza (UNESCO, lendemain de Kippour)


"Gloire à celui qui a fait voyager de nuit son serviteur de la Mosquée sacrée à la Mosquée très éloignée ….." [Coran 17 :1]

Premier petit problème: le voyage nocturne de Mohamed eut lieu en 622, la Mosquée de Jérusalem (Al Aqsa), n'est pas construite avant 690 -710 par Abdel Malick, bien après la mort de Mohamed. Conclusion : la mosquée "très éloignée" ne peut se situer à Jérusalem.

Deuxième petit problème : Mahomed, qui dort du sommeil du juste à la Mecque près de la Ka'bah, est réveillé par l’ange Gabriel. Il accomplit son voyage nocturne, éveillé ou par rêve, sur "Al-Buraq", une créature surnaturelle, genre cheval ailé. Au mieux, il n’a pu se rendre qu’à Médine.

Troisième gros problème : au lendemain de Kippour 5776, l’Unesco baptise (c’est de circonstance) la place en contrebas du Mur (vous savez, on l’appelle le Kotel Hamaaravi ou le Mur des Lamentations)  Al-Buraq Plaza, ce qui serait parfait pour un Hôtel, ou une auberge avec écuries.


Conséquences: lorsque vous prendrez le taxi, ou voyagerez en bus pour vous rendre sur l’esplanade du Kotel, n’oubliez pas d’indiquer au chauffeur: "à la place Al-Buraq, cocher et fouettez votre jument".

Le Prix Nobel de littérature et l’Unesco sont certainement acoquinés quelque part. Quand le Nobel de Littérature accorde son prix à un chanteur juif américain, L’Unesco s’empresse de diluer la légitimité des Juifs sur Jérusalem.

Quels que soient la longévité et les talents de Bob Dylan, la Littérature avec un grand L mérite quand même mieux. Disons, un vrai écrivain qui recevrait le prix Nobel pour une œuvre qui tienne la route; je ne recommande personne. Un écrivain qui ne serait marqué ni par ses origines ni par sa notoriété mais par son talent. Ça existe encore, Messieurs et Mesdames du Nobel. Quant à l’Unesco, sa décision de diluer la pérennité juive sur Jérusalem en la trempant dans l’amalgame des trois religions, disons monothéistes, c’est à la fois une incongruité historique et un ignoble parti-pris politique. Le tout ressemble à "je vous enlève Jérusalem mais je vous donne Bob Dylan, de quoi vous plaignez-vous" ?

Eh bien, je me plains de ce que ces deux institutions jadis prestigieuses massacrent la littérature, la culture, l’éducation, et le sens du mot "patrimoine"; à savoir l’Histoire telle qu’elle fut écrite et non réinventée, pour plaire et complaire. Alors j’y vois une collusion, intentionnelle ou inspirée par l’air du temps, qui souffle sur ces deux institutions qui, une chose est certaine, n’aiment pas trop Israël.


A préciser que Bob Dylan, l’homme et le chanteur n’a rien avoir dans cette mascarade. 

dimanche 9 octobre 2016

5777 תשע"ז, année de la chèvre, de l’audace ou de la délivrance ?

De plus savants et de plus mystiques que moi se sont penchés sur la signification des lettres hébraïques qui composent la nouvelle année תשע"ז soit 5777 et leurs conclusions convergent : ce sera l’année de la Délivrance. Personnellement, j’ai plutôt tendance à observer les lettres et à chercher un sens au(x) mot(s). Le Pchat, comme l’on dit, le simple, le basique; simple ne signifiant pas nécessairement simplet.

La première chose qui vient à mon esprit, peut-être mal tourné, me direz-vous, c’est l’acronyme ע"ז . Cet acronyme s’applique, entre autres, aux initiales d’une expression peu sympathique en hébreu qui est Avoda Zara, le culte des idoles, les religions païennes. Bref tout ce qui devrait nous faire horreur.  Ne cherchez pas auprès d’autres commentateurs, aucun ne se risque à évoquer ce qui pourtant saute aux yeux quand on a quelque habitude des Textes fondateurs. Outre le fait que cet acronyme recouvre d’autres expressions et n’est donc pas spécifique à Avoda Zara, il convient de s’attacher aux deux lettres qui le précèdent soit תש. Or, en hébreu cette conjugaison du verbe Tashash signifie "s’affaiblir, être diminué". Conclusion, le culte des idoles a perdu, va perdre en l’an 5777 ses forces et donc sa pertinence. CQFD.

Exit le culte des idoles, que nous reste-t-il ? Le mot עֹז OZ . Pour bien comprendre le sens de ce mot, rien de tel que de chercher dans la belle langue française le sens du mot "oser". Eh bien en hébreu Oz signifie pratiquement la même chose. Et ne croyez pas que l’hébreu soit venu chiper un mot français pour le glisser dans la langue hébraïque ; c’est l’inverse qui s’est produit. 

Plus intéressante est la comparaison entre עז et גבורה , Oz et Gvoura d’où vient le mot Gibbor que tout un chacun connait. Les deux signifient "courage", si ce n’est que le Gibbor possède d’entrée ou de naissance la force qui lui permettra de se transformer en héros alors que le second a besoin de se dépasser, d’oser. Il n’en a pas forcément la force, il n’est pas de la race des guerriers, mais il possède la force de se forcer.  Le Oz n’est pas acquis, son succès ne l’est pas non plus, mais dans des circonstances particulières il sait foncer pour vaincre.

J’aime ce mot, c’est le mot des faibles qui se dépassent, ou qui reçoivent du Très Haut  le Oz , l’audace qui leur manque. Hashém Oz Léamo Yiten

Il existe aussi le mot éz qui signifie "chèvre". Je vois mal comment la biquette s'intègre dans ce discours. Vous aurez sans doute une idée. 

mercredi 28 septembre 2016

Peres, l’homme qui n’a jamais pu perdre son accent galoutique et sauva le plus de vies israéliennes sans avoir tiré un coup de feu.

Shimon Peres est arrivé en Israël à 11 ans; l’âge où en général les enfants perdent leur accent galoutique pour adopter l’accent Eréts israélien. Cela n’a pas été son cas et le poursuivra tout au long de sa vie. Manque d’oreille musicale ou influencé profondément par son grand père harédi, le Rav Tsvi Meltzer bogér Yeshivat Voljin. Le Jeune Szymon Perski fut dans son enfance un petit garçon profondément religieux. Cela lui passa très vite dès qu’il mit le pied sur le sol brûlant et magnétique de la terre promise. Il se débarrassa de ses frusques polonaises pour adopter le short kaki obligatoire et changea sa langue. D’un hébreu diasporique appris dans son école juive polonaise il adopta l’hébreu des Tsabar mais ne ressembla jamais à l’un d’entre eux, et en particulier à Moshé Dayan qui longtemps fut son modèle.

Shimon qui, de l’avis de ses maîtres, était un garçon surdoué, comprit vite que sa contribution à la construction de l’Etat d’Israël passerait par ses efforts à doter le pays des armes qui lui manquaient cruellement. Et là, il commit la grande erreur de sa vie qui se transforma en bénédiction pour l’Etat en construction ; il refusa de s’enrôler dans l’armée pour se consacrer par tous les moyens à se procurer des armes. Il y réussit au-delà de tout espoir ; de fusils mitrailleurs jusqu’au Kour de Dimona, en passant par les tanks et les avions, il permit à l’Etat juif de défaire ses ennemis. Shimon est sans conteste l’homme sauva le plus de vies israéliennes sans avoir tiré un coup de feu.

Dans un pays où la chose militaire et les actes de bravoure constituent le vrai marchepied pour le pouvoir il fut longtemps considéré comme le canard boiteux. Ce n’est pourtant pas sa faute s’il comprenait les choses plus vite que les autres et savait où se trouvent les priorités. Il regretta d’ailleurs plus tard d’avoir sauté la case uniforme.

Shimon, adulé par les puissants de ce monde pour de mauvaises raisons ou par incompréhension de la spécificité israélienne,  fut longtemps snobé par son peuple, également pour des mauvaises raisons.  Aujourd’hui, à la fin de sa route, Israël devra se mettre à la recherche d’un nouveau visionnaire de son calibre. Que sa mémoire soit une bénédiction pour le Klal Israël

dimanche 25 septembre 2016

Israël, peuple élu, peuple de débrouillards ou peuple violet ?

A  six reprises la Torah nous répète qu’Israël est un "Am Ségoula" עם סגולה. Si l’on passe en revue dans la littérature rabbinique, Talmud, Midrash, Zohar, et tous les commentateurs qui comptent, "Ségoula" serait  un objet précieux, de grande valeur, un trésor particulier, et "Am Ségoula" le peuple choisi, élu, sélectionné par l’Eternel parmi tous les peuples. Les juifs qui sont si friands de superlatifs et  ne doutent pas un instant qu’ils soient le peuple élu, le peuple choisi parmi tous les autres peuples, ne font pas de différence entre les différents qualificatifs figurant dans la Torah, qui les placent  au-dessus des autres nations. Alors, va pour Ségoula !

Ce que je n’ai pas trouvée dans les Commentaires c’est pourquoi la Torah utilise précisément ce mot "Segoula" et pas un autre et, quelle pourrait être sa signification si on se rapporte à sa racine סגל et aux mots qui dérivent de cette racine. Peut-être qu’une analyse sémantique aidera à mieux saisir la spécificité du peuple juif et la singularité de la terre d’Israël à partir des mots et concepts qui dérivent du mot "Ségoula".

Le mot, en hébreu moderne, signifie, entre autres, posséder une ou des qualités rares ou dispositions exceptionnelles que l’on ne partage qu'avec peu de gens ou que l’on est seul à posséder. Dans ce cas  on est qualifié de "Yéhidéi Ségoula", disons happy few. Le sens a été élargi au genre humain en ce qui le différencie des animaux; ainsi, le rire est le propre de l’homme. A l’armée, si vous faites partie d’un groupe restreint de commandants qui prennent les décisions stratégiques, à charge pour les autres de les exécuter, vous faites partie du "Ségél", disons: Etat-Major.

"Segoula" s’applique aussi à un antidote, un moyen efficace de contrer/annihiler des choses ou des tendances néfastes. Ainsi on dit que "le travail est le meilleur remède contre l’ennui",  mais aussi un talisman, une amulette possèdent le pouvoir de lutter contre le mauvais œil,  écartent l’effet maléfique de certains rêves, et pourquoi pas, protègent contre des esprits malfaisants qui rodent, surtout la nuit. En hébreu on emploie aussi le mot קָמִיעַ. Ces amulettes ou bouts de papiers recouverts de signes ésotériques, incompréhensibles pour le commun des mortels, ne sont pas seulement proposés par des Marabouts à Barbès Rochechouart. Ils fleurissent aussi dans les religions dites sérieuses. Ainsi, pour certains Chrétiens, porter sur soi un bout de bois qui est censé provenir de la Croix, est parait-il efficace contre je ne sais trop quoi. Dans le Judaïsme, la croyance dans l’effet bénéfique de petits bouts de papiers écrits par certains sages cabalistes, contre ceci ou cela, et que l’on porte sur soi, est pratique courante. Peut-être que ça marche ?

Partant de la même racine on utilise fréquemment en hébreu moderne l’adjectif "Méssougal" qui signifie capable, compétent, voire talentueux. Es-tu oui ou non "méssougal" de faire telle chose, d’accomplir telle performance ?

Quel lien peut-on établir à ce stade entre la préférence de la part de l’Eternel pour le peuple d’Israël et un antidote contre l’ennui ou le mauvais œil ? A priori cela n’est pas évident sauf si l’on considère que le peuple élu, possédant quelque chose de rare que les autres peuples n’ont pas, est astreint à  une mission particulière à l’égard des autres nations, visant à les soulager de certains maux ou à leur enseigner certaines choses qu’ils ignoreraient.

Ce qui m’intéresse d’avantage c’est le verbe הִסְתַּגֵּל "Histagél" qui dérive aussi de la racine Ségél. "Histagél" signifie s’adapter, s’acclimater, se conformer à une nouvelle situation, à de nouvelles données auxquelles on n’a pas été préparé.  Peut-être est-ce là qu’il faut chercher le génie juif. Il n’y a pas un peuple qui ait autant connu autant de situations imprévisibles - généralement négatives – et qui n’ait pas rebondi pour s’adapter à la nouvelle donne. Les autres peuples, en règle générale, ont suivi un processus d’évolution progressif. Leur évolution s’est faite par douceur, sans à-coups, et quand elles ont eu à réagir à des révolutions ou à une situation nouvelle, elles ont mis des années, voire des siècles à s’y adapter, ou plus généralement, elles sont revenues au modèle ante .

Il n’en est pas de même pour les juifs. Quand les murs du ghetto sont tombés, ils ont entrés immédiatement et de plein pied dans le modernisme. Quand il a fallu commencer à construire l’état juif sur une terre qui ressemblait fort peu aux plaines de Pologne, ils ont su s’adapter à un environnement hostile à tous points de vue. Quand les oranges de Jaffa ont cessé d’être rentables, ils sont entrés dans l’ère de la nanotechnologie. Quand les pays du monde refusaient de vendre des armes à l’Etat juif naissant, Shimon Peres a su passer par la fenêtre quand on lui fermait la porte au nez.

Je me pose donc la question légitime : n’est-ce pas la "Histaglou"t, la capacité caméléonienne du peuple juif qui lui a valu d’être préféré par Hashém aux autres nations ?

Enfin, il est curieux de remarquer que la racine "Ségél" donne naissance à une couleur : "Ségol " que Rashi nous traduit par "violet ". Le peuple juif serait-il une jolie violette ? J’en doute. L’explication serait plutôt à chercher dans la disposition des couleurs dans l’arc-en-ciel.  Il est connu que le rouge est situé à l'extérieur de l’arc et le violet à l'intérieur. La particularité du violet est qu’il peut être à la fois visible et invisible. C’est une couleur fuyante qui peut se confondre avec le fond, qui est généralement gris ou carrément  noir. Cela me fait penser - considération toute personnelle – aux habits juifs qui varient entre les couleurs les plus flashy et le noir absolu qu’affectionnent les ultra-orthodoxes. L’explication la plus vraisemblable résiderait, me semble-t-il, dans la faculté d’acclimatation "Histaglout" du peuple juif dans son univers ambiant ou, à l’inverse à son refus d’adaptation à la modernité. On pourrait également dire que le violet tend à rejoindre les espaces infinis. Certains diraient le "Ein Sof"

Cette courte recherche n’a pas la prétention de résoudre quoi que ce soit mais à nous fournir  des pistes de recherche sur la spécificité juive et, surtout, de mettre le doigt sur la richesse de la langue hébraïque, qui est avant tout une langue de concepts, plus que de mots.

jeudi 11 août 2016

Accord entre Habad (Loubavitch) et Tsahal : seulement 15 % des Etudiants de Yeshivot seront dispensés d’armée


Un accord est intervenu entre la Hassidout Habad et Tsahal selon lequel seulement 15% des étudiants des Yeshivot Habad seront complétement dispensés de Service militaire. Ces élus pourront ainsi consacrer leur vie à la Torah et/ou à des Shli’hout, à savoir être envoyés de par le monde pour créer/animer des centres Habad que tous les jeunes Juifs en vadrouille en Asie et ailleurs  connaissent bien. Ces élus seront sélectionnés conjointement par Tsahal et par les Rabbanim Habad.

Cet accord permet aussi aux étudiants des Yéshivot de ne pas être incorporés automatiquement dans Tsahal s’ils s’absentent d’Israël pendant une durée supérieure à 60 jours. Les jeunes Habad auront la faculté d’étudier à Brooklyn ou ailleurs,  et passer leur Semikha (accréditation rabbinique) sans être inquiétés par l’armée. C’est uniquement à l’âge de 26 ans qu’ils seront tenus de rejoindre l’Armée, à l’exception de 15% d’entre eux. A 26 ans de toute façon 99 % des Jeunes sont déjà mariés.

Bien évidemment malgré l’unité exceptionnelle qui règne dans le mouvement Habad, à l’inverse d’autres mouvements hassidiques, certains rabbins Habad contestent l’accord survenu avec Tsahal.

Cet accord qui n’est pas sans quelques arrières pensées est malgré tout historique. Il montre qu’il est possible d’arriver à une entente entre Tsahal et un groupe constitué de Harédim (ultra-orthodoxes) et surtout il entérine l’idée que seule une fraction des Juifs est apte à se consacrer uniquement à l’Etude de la Toprah. Malheureusement, ou heureusement plutôt, tous les Juifs ne sont pas des surdoués !


Cet accord signé avec la Hassidout Habad donnera-t-il des Idées aux autres Hassidouiot. A priori non. Je vois mal les Satmar, Gur et autres aller sur leurs pas. Il n’empêche qu’il s’agit d’une petite révolution dans le monde juif qui est prometteuse. 

La photo montre des Hassidei Habad en train de régulariser leur situation au centre d'incorporation de Tel Hashomer


mardi 9 août 2016

La France a déjà perdu ses Juifs


Fut un temps, pas si vieux - puisque je l’ai connu - où les Juifs s’impliquaient dans les affaires de la France, par obligation et par choix. Ainsi, on y faisait son service militaire et certains juifs n’hésitaient pas à faire la PMS (préparation militaire supérieure) pour devenir officiers et rejoindre après leur service le Corps des Officiers de Réserve. Il était de bon ton, pour les plus doués d’entre eux, de passer le concours de l’ENA pour intégrer les différents Corps de l’Etat. Certains choisissaient de s’impliquer dans les affaires locales et devenir Conseillers Municipaux, voire Maires de leur Commune. D’autres militaient dans les Partis politiques, à tous niveaux, ou dans des Associations de toutes natures où se rencontraient Levy, De Laporte Qui Penche, Sanchez et Ben Ali, en toute camaraderie. Certains de ces Juifs croyaient au Ciel, d’autres n’y croyaient pas, mais tous étaient convaincus que le projet France méritait que l’on y consacrât une part de son énergie. On se passionnait pour les élections et on pesait la valeur des candidats à l’aune de ce qu’ils apporteraient en cas de victoire à la communauté nationale. Ainsi les Juifs français, et plus largement les Juifs européens, se comportaient vis-à-vis de leur pays, un peu comme se comportent aujourd’hui les Juifs américains, parce que l’avenir de leur pays leur importe, parce que they care.
L’implication des juifs dans le business France s’est érodée progressivement jusqu’à devenir epsilonesque. Bien sûr, il existe encore quelques Juifs qui suent, militent et s’impliquent en politique, mais, entre nous, ils sont tellement peu Juifs qu’il est difficile de les comptabiliser. Sans ouvrir le débat entre « qui est juif et qui ne l’est pas », disons simplement que les spécimens qui continuent à œuvrer, ou à s’agiter, aux choix, placent leur judaïté au plus bas de l’échelle de leurs valeurs ou préoccupations, sans parler de ceux n’avouerons jamais qu’ils sont Juifs ; et ceux-là sont légion.
Bien sûr, tous les Juifs de France, à l’inverse des Juifs norvégiens, n’ont pas quitté physiquement l’hexagone, parce qu’il faut bien que le magasin ouvre le matin et ferme le soir et, comment faire chauffer la marmite sous d’autres cieux, mais ont cessé de s’impliquer dans la communauté nationale, si ce n’est pour tenter d’imaginer si la peste est préférable au choléra, ou l’inverse. La France est devenue un vaste champ de bataille où ils se savent perdants quel que soit le camp qu’ils pourraient choisir. Donc, avant même de songer à rejoindre des prairies plus vertes, ils n’ont le choix qu’entre la marranisation ou le ghetto. D’un côté : se cacher, gommer, voire détruire les signes extérieurs de judaïté et cesser la chêne de la transmission, de l’autre, s’enfermer dans un communautarisme plus ou moins étouffant. Dans les deux cas de figure les juifs ont quitté la France même s’ils continuent à y habiter.

mardi 2 août 2016

Qui d'Edom ou d'Ismaël devons nous craindre ou, qui a jamais dit qu'il était facile d'être un Juif ?

Il est connu qu’Israël a été assujetti par Quatre Royautés qui furent successivement Babylone, Parass ou Madaï (Perse), Yavan (soit la Grèce) et enfin Edom. Nos Sages se sont longuement interrogés sur l’identité de la dernière Royauté : s’agit-il uniquement de Rome, lire l’Empire romain suivi par la chrétienté qui l’a phagocyté ou bien doit-on y inclure Ismaël. Les avis divergent. Seuls Ibn Ezra et Saadia Gaon soutiennent que la dernière Royauté qui combattra Israël sera Ismaël. Le Maharal de Prague et d'autres considèrent que la dernière Royauté sera en fait une combinaison d’Edom et d’Ismaël. Précision utile: certains Sages sont enclins à intégrer Ismaël dans la royauté de Parass, la Perse.

Dans le Livre de Dvarim (Deutéronome) 30:7 il est marqué: Dieu fera tomber ces malédictions sur tes ennemis et tes haïsseurs. Bien que dans la traduction classique de la Bible il soit marqué « adversaires », le terme "haïsseurs" est plus adéquat). Il y aurait donc à faire un distinguo entre ennemis et ceux qui te haïssent, sachant bien évidemment que les ennemis sont autrement plus dangereux que les autres. 
ונתן ה' אלוקיך את כל האלות האלה על אויבך ועל שונאיך.

Mon dernier article sur Hitler, sa fascination pour l’Islam et son mépris pour le Christianisme, sous-produit d’ailleurs du Judaïsme,  m’amène à penser qu’Hitler a réfléchi et s’est comporté d’avantage en Mahométan qu’en Edomite : Il a épousé la thèse du Coran selon laquelle l’Islam, lire le National-Socialisme, doit conquérir l’univers entier et, sur le plan des moyens, sa cruauté s’inscrit parfaitement dans le Coran. Il s’agit donc d’un mélange détonnant d’Edom et d’Ismaël qui conforte les thèses développées plus haut.

Exit Hitler, le monde se compose désormais d’ennemis et d’haïsseurs, d’Israël s’entend.  Exemple : sous le Mandat britannique, il y avait clairement les Anglais d’un côté qui haïssaient franchement ces Juifs si exaspérants de Palestine et de l’autre côté les Arabes, ennemis irréductibles du jeune Yishouv. Les Anglais sont partis, remplacés par d’autres haïsseurs. Quant à la fureur meurtrière des Arabes, elle n’a fait que croître et embellir.  Avec une variante : la fureur d’Ismaël n’est plus seulement orientée contre Israël, Edom est devenu aussi leur nouveau champ de manœuvre.

Le problème de l’Occident est qu’il est incapable d’une lecture biblique et talmudique et persiste à croire qu’en amadouant l’Islam,  il parviendra à le domestiquer. Lourde erreur, Ismaël est depuis la nuit des temps un פרא אדם Péré Adam, un « Sauvage homme » qui ne rêve que de se tailler un Empire, qui ne saisit pas le sens du mot « démocratie » mais, considère que le monde entier est destiné à devenir son Royaume. On estime qu’au départ il arrivera à ses fins « sa main sera sur tous, ידו בכל » puis, si l’Occident se reprend « יד כל בו il sera vaincu ». Le problème d’Israël est qu’il ne peut supporter aucune défaite. Pour cela se doit de distinguer l’ennemi de l’haïsseur.

Ismaël peut donc se situer à trois niveaux : Il peut être comptabilisé dans l’Empire perse renaissant, il peut faire partie du dernier empire d’Edom composé à la fois d’Esaü et d’Ismaël ou, au dire de certains, l’Empire d’Edom ayant périclité, Ismaël serait la toute dernière menace, le dernier Empire; certains disent la Cinquième et dernière Royauté (seul problème : il n’y en a eu que Quatre) qui mènera des guerres sanglantes contre Israël. Là où les Sages s’accordent c’est, qu’in fine, Ismaël et Edom se livreront une dernière guerre  - autour de Jérusalem – qu’ils finiront par perdre …. au profit d’Israël.

Quelle que soit l’hypothèse retenue, parmi les trois citées, on ne peut que constater qu'aujourd’hui, l’ennemi irréductible d’Israël est bien Ismaël et seulement Ismaël; Edom, l’Occidental, qu’il s’agisse du Pape, d’Obama ou de Mélenchon et ses variantes BDS and C°, se contente de haïr et de jalouser Israël et, en passant, de d’assister Ismaël ; lire la Perse, ou l’OLP ou qui vous voudrez, à mieux nuire à l’Etat juif. Certains me citeront la Guerre de Gog et Magog, mais, comme personne ne sait ce que ça signifie, il est préférable de s’en tenir aux fondamentaux.  Notre seule consolation et espoir est de croire fermement à ce que le Maharal de Prague, dans son livre fondamental  נצח ישראל intitule Netsa’h Israël,  à savoir la pérennité et la victoire finale d’Israël.


Faut-il pour autant rester le bras ballants en attendant ces jours lumineux. Certainement pas. Il faut combattre les ennemis et tenter d’éduquer ceux qui nous détestent pour de mauvaises raisons. Pas simple me dire-vous, mais où est-il écrit qu’il était facile d’être un Juif et de surcroît un Israélien. 

 Et si on profitait de cette accalmie de roquettes pour parler des Harédim. Pardon, de certaines mouvances hassidiques, pour qui, la néglige...