Quels que soient la
longévité et les talents de Bob Dylan, la Littérature avec un grand L mérite
quand même mieux. Disons, un vrai écrivain qui recevrait le prix
Nobel pour une œuvre qui tienne la route; je ne recommande personne. Un écrivain qui ne serait marqué ni par ses
origines ni par sa notoriété mais par son talent. Ça existe encore, Messieurs
et Mesdames du Nobel. Quant à l’Unesco, sa décision de diluer la pérennité
juive sur Jérusalem en la trempant dans l’amalgame des trois religions, disons monothéistes,
c’est à la fois une incongruité historique et un ignoble parti-pris politique.
Le tout ressemble à "je vous enlève Jérusalem mais je vous donne Bob
Dylan, de quoi vous plaignez-vous" ?
Eh bien, je me plains
de ce que ces deux institutions jadis prestigieuses massacrent la littérature, la
culture, l’éducation, et le sens du mot "patrimoine"; à savoir l’Histoire telle
qu’elle fut écrite et non réinventée, pour plaire et complaire. Alors j’y vois
une collusion, intentionnelle ou inspirée par l’air du temps, qui souffle sur
ces deux institutions qui, une chose est certaine, n’aiment pas trop Israël.
A préciser que Bob
Dylan, l’homme et le chanteur n’a rien avoir dans cette mascarade.
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