C'est la lettre du mouvement, de la lutte et de la
guerre. Sa forme rappelle l’épée, la hache ou la flèche. C’est la lettre de la
reproduction ; la recherche moderne a d'ailleurs démontré que la forme des
spermatozoïdes rappelle la lettre Zaïn. C’est aussi la lettre de la nourriture,
Mazon, Zan et de la lutte pour l’obtenir. Ce n'est pas pour rien que Lekhém (pain) et milkhama (guerre) ont la même racine. Lettre Zaïn a donné naissance au Z, agité, perpétuellement en mouvement. Sa valeur numérique est 7 comme les Sept jours de Pessa'h, les Sept Brakhot, le chandelier du Temple, la Menorah, le Maguen David qui comporte 6 triangles chargés de protéger l'hexagone central.
Israël, Palestine, Jérusalem, Judée Samarie, territoires occupés, territoires libérés, code de la Bible, lettres hébraïques, création du monde, Torah, Tanakh, Bibi, Netanyahou, Trump, Obama, ONU, Poutine, Syrie, Liban, Hamas, Hezbollah, Daesh,
dimanche 7 janvier 2018
samedi 6 janvier 2018
הצרפוקאים Les Tsarfokaïm ou les Franco-marocains
Une série d’émissions sur l’Allyah des Français
défraie les média et fait causer dans les chaumières d’Israël et, pratiquement pas, de
Navarre. Elle s’intitule les Tsarfocaïm, הצרפוקאים soit les Franco-Marocains ou les
Marocains français, au choix.
En gros, on ne dit pas trop de bien de cette
Allyah atypique perçue, faussement, par les Israéliens comme une Allyah de riches, et on prévoie en Israël des lendemains qui
déchantent pour ces Olim qui ne savent pas s’adapter à la réalité israélienne
et qui par conséquent en souffriront.
Les Juifs français qui arrivent exaspèrent
l’Israélien lambda: ils sont trop orientaux, font monter artificiellement les
prix des appartements, se plaignent à tout va de la société israélienne qui ne
les comprend pas et ne l’assiste pas, sont religieux, bruyants, mal élevés, votent
à droite et s’adaptent mal, même après une génération. Cette vision n’engage que les auteurs de ces
émissions. Elle n'est pas totalement inexacte mais elle est incomplète.
Les Juifs français si prompts à
s’enflammer pour un oui et pour un non sur Facebook et dans les feuilles de
choux en français qui fleurissent en Israël, surtout lorsqu'il s’agit de dénoncer l’antisémitisme, réel ou imaginaire qui sévit en France, ne parlent
pratiquement pas de ces émissions, qui les concernent pourtant au premier chef.
Comment cela se fait-ce ?
La réponse coule de source : ils ne les ont pas
regardées, n’ont pas lu les critiques dans les média israéliens, ou alors, par
le biais de quelque francophone hébraïsant qui en a entendu parler d’un autre
francophone. C’est un peu normal: l’écrasante majorité des Juifs français
d’Allya récente, soit, n’ont pas de Télé, - le rabbin l’a interdit - soit, ne
regardent que les chaines françaises. Alors, une série d’émissions sur eux à la télé israélienne, vous pensez bien ça passe
en haute altitude.
Ma première
réaction face à ce constat est une certaine tristesse. Je ne
peux m’empêcher de penser à ma première Allya, celle de Roumanie, qui vit
déferler en Israël des Juifs européens, ashkénazim et sefaradim. Sefaradim
d’Europe-Centrale s’entend, à ne pas confondre avec les ressortissants de première
ou deuxième génération d’Afrique du Nord. L’Allyah roumaine n’a même pas mis
une génération pour s’intégrer dans le moule israélien et y apposer sa marque.
Et pourtant elle fut confrontée à la génération des fondateurs de l’Etat
d’origine polonaise et russe qui ne l’appréciait pas trop. Je pense aussi à l’Allyah russe qui a
reformaté la société israélienne ; du moins à la seconde génération, et,
ne peux m’empêcher de déplorer l’intégration laborieuse des Juifs français,
voire leur non intégration. Bien sûr, ce constat comporte un bémol : les
jeunes juifs français qui débarquent en Israël, études supérieures acquises en
France ou ailleurs, qui fournissent l’effort nécessaire, et sont en général
récompensés par un klita réussie.
Les raisons maintenant: d’abord une certaine paresse intellectuelle qui se traduit par des efforts minimum, ou
inexistants pour entrer dans la langue hébraïque et la culture israélienne sous
toutes ses formes. Bien sûr, le confort en prendrait un coup. Cesser de
regarder les chaines de télévision débilitantes en français pour passer, ne
serait-ce que progressivement , aux chaines israéliennes, d’information, de
divertissement ou de culture, demande des efforts, perçus comme des sacrifices. Sacrifices mineurs à mon sens
compte tenu des bénéfices escomptés.
Cette paresse résulte d'une défiance vis-à-vis de la culture
ambiante israélienne à travers des facettes mal comprises ou carrément
déformées par des à priori acquis en Galout et, dont sont largement responsables
les dirigeants communautaires, à commencer par les rabbins.
Si les rabbins de diaspora insistaient sur
l’importance vitale d’apprendre l’hébreu, de comprendre les Textes, non pas à
travers des traductions ou de Drachot lénifiantes en français, si les rabbins
de diaspora insistaient sur la centralité d’Erets Israël dans la vie de chaque
juif, les Juifs français seraient enclins à changer leur regard et regarder
Israël à travers un prisme positif et non déformant. Si les rabbins de diaspora
parlaient d’avantage de Yérushalaïm chél Mata (Jérusalem d’en bas), de Sion et
du Tanakh et un peu moins de Cacherout (qui cache la route, comme avait coutume
de dire Manitou, zaL) la motivation des Tsarfocaïm serait toute autre. Mais ce n'est pas le cas; il n'est pas nécessaire d'en chercher les raisons.
Alors si vous voulez savoir ce que l'on pense de vous en Israël, rendez vous sur Youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=DquN31ohuKo
mercredi 3 janvier 2018
Adam, Confucius, et le juste nom des choses
Un texte écrit il y a un bon bout de temps; toujours d'actualité
Dés
sa création à partir de la glaise, et, avant que D. ne lui adjoigne une
compagne, le premier homme, Adam, se
voit assigner une mission d’importance. Il est écrit : « D. forme à partir de
la terre-argile tout animal des champs et tout volatile des cieux et les fait
venir à l’Adam pour voir comment il les
nommera, et, tout nom que le Adam attribuera
à l’être vivant, c’est son nom (à jamais). Et le Adam attribue des noms
à tout le bétail, aux oiseaux des cieux et à tous les animaux des champs ».
Imaginez-vous
la scène, D. fait passer tous les animaux de la terre qu’Il a créés, avec de
l’argile, devant Adam, fabriqué de la même matière qu’eux, et les fait défiler
devant lui, mâle et femelle, puis se met en retrait afin d’observer Adam pour
voir comment il se débrouillera. La tache du premier homme consiste à leur
trouver un nom. Ce nom n’est pas neutre ; sa finalité est de définir leur
essence et le rôle qu’ils vont devoir jouer dans le grand zoo qui s’intitule la
Terre.
Plusieurs
questions se posent :
-
Pourquoi D. qui attribue un nom à l’homme, ne fait pas de même pour les animaux
?
-
Pourquoi D. se tient en retrait en observant l’homme en train de nommer les
animaux ?
-
En quelle langue sont nommés les animaux ?
L’explication
communément avancée par les rabbins pour désigner ce passage est que D. fait
défiler les bêtes devant l’homme pour qu’éventuellement il se trouve une
compagne parmi celles-ci. Peut-être, mais avouez que c’est bien insuffisant; il
n'était pas obligé de les nommer.
Donner
un nom à une chose ou à un être vivant ; par exemple, attribuer à un enfant qui vient de naitre le
nom qu’il portera pour toujours, désigner un invention-innovation, donner un
nom à une œuvre littéraire ou, appeler un chat, « chat », est à la fois signe
de possession/autorité sur la chose nommée, et enjoint à la chose/être nommé(e)
une trajectoire, une vocation dans le
futur et, contribue à mettre de l’ordre
dans l’univers.
Ainsi,
si je nomme un morceau de tissu, "torchon" ou "caleçon", je
définis sa fonction/mission jusqu’à sa disparition physique. Si je nomme un
loup, "agneau", cela implique que je dois l’installer dans la
bergerie, et alors, bonjour le désordre
! De même, si un chef d’Etat nomme un politicien véreux et/ou incompétent,
Ministre des Finance, le pays perd perds
son triple A.
Voyons
ce qu’en pense Confucius: Tzeu lou dit : « Si le prince de Wei vous attendait
pour régler avec vous les affaires publiques, à quoi donneriez-vous votre
premier soin ? – A rendre à chaque chose son vrai nom », répondit le Maître. «
Vraiment ? répliqua Tzeu lou. Maître, vous vous égarez loin du but. A quoi bon
cette rectification des noms ? » Le Maître répondit : « Que tu es rustre ! Un
homme honorable se garde de se prononcer sur ce qu’il ignore. Si les noms ne
sont pas ajustés, le langage n’est pas adéquat. Si le langage n’est pas
adéquat, les choses ne peuvent être menées à bien. Si les choses ne peuvent
être menées à bien, les bienséances et l’harmonie ne s’épanouissent guère. Les
bienséances et l’harmonie ne s’épanouissant guère, les supplices et les autres
châtiments ne sont pas justes. Les supplices et les autres châtiments n’étant
plus justes, le peuple ne sait plus sur quel pied danser. Tout ce que l’homme
honorable conçoit, il peut l’énoncer, et l’énonçant il peut le faire. L’homme
honorable ne laisse rien à la légère. » (XIII.3)
Confucius,
qui, à ma connaissance n’était pas familier avec le texte de la Genèse, avait
compris, je ne sais trop comment, que
l’essentiel, dans la politique comme dans toute œuvre humaine, était de nommer
les choses par leur nom juste. Parce que le nom juste conduit à un projet
souhaitable; donc à une réalisation qui correspond au projet. Le nom est donc
normatif et, nommer, conduit non seulement à être mais aussi à devoir être. Le
nom oblige.
Pour
Confucius, si untel est nommé ministre, son nom l’oblige à se comporter comme
tel. Si un fils nomme son père « père », il prend sur lui toutes les
obligations filiales qui en découlent. Quand le Gouverneur de Che se vente que
dans son pays il y avait des gens assez probes pour témoigner contre leur père,
quand il volait un mouton, Confucius rétorque : « Chez nous les gens agissent
tout différemment : les fils couvrent leurs pères et les pères couvrent leurs
fils ; c’est là que se trouve la droiture »
La
recherche du mot juste pour désigner la chose, relève chez Confucius de
l’obsessionnel. Peut-être à juste titre d’ailleurs, car il y a la chose, et son
apparence, et on a tôt fait de les confondre. Il faut se garder d’accoler trop
vite un nom à ce que nous voyons, car alors on risquerait de désigner
l’apparence et non l’être. La précipitation à nommer, et, à parler en général,
peut engendrer des conséquences désastreuses. C’est une des raisons pour lesquelles le Maître est
aussi avare en paroles et accorde une grande importance au silence. «
J’aimerais ne pas parler... »
L’Adam,
qui avait été conçu à la réplique et à la ressemblance de D., possédait par
conséquent, un QI supérieur même à celui
d’Einstein; les Textes nous disent, qu’il était en mesure de voir jusqu’à
l’extrémité du monde, donc, aussi,
jusqu’à la fin des temps. Sa vision limpide de l’espace-temps; lui-même
étant matière animée et pensante grâce au souffle divin, lui interdisait de
commettre une erreur aussi grossière que de désigner le loup, « agneau ». Il savait que toute erreur de désignation
pouvait entrainer le monde au chaos originel ; son choix de nom pour les êtres
animés se devait d’être parfait. Et surtout immuable. Le chienchien, sera chien
et s’appellera « chien » pour toujours, et surtout, se verra attribuer la
mission d’un chien, afin qu’il soit et demeure dans le rôle qui lui était
imparti, et afin que l’ordre règne dans l’univers.
D.
se place en retrait et observe avec bienveillance l'Adam, l’être créé à Sa
ressemblance, nommer les créatures vivantes créées par Lui, non pas, parce
qu’Il n’a pas le pouvoir/savoir de le faire, mais pour laisser à l’homme le
soin de diriger le monde qu’il n’a pas créé, et de tenter d'y installer une
harmonie à laquelle il est de sa responsabilité de veiller.
Adam,
en véritable superman, accomplit la tâche de départ qui consiste à compléter
l’œuvre divine en mettant de l'ordre dans l’Univers, qui vient tout juste de
naître, en désignant les choses par leur nom, donc, en plaçant chaque chose et
chaque être à sa place. Les aléas de l’histoire et la stupidité des hommes vont
entrainer une confusion entre le nom et
la chose désignée : l’amour devient perversion, le pouvoir qui se doit d’être
au service du peuple, l’asservit et l’humilie, d’où désordre et misère. Arrive
Confucius qui nous dit que dans une société imparfaite, l’important est : « de
rectifier les noms » … qui se sont pervertis.
Adam
a fait du bon boulot ; la meilleure preuve, D. l’a laissé faire sans
intervenir. Il le récompense même pour ce travail en lui fabriquant une
compagne.
Une
question demeure irrésolue: en quelle langue Adam désigne t-il les animaux ?
La
tradition juive voit dans l’hébreu, la langue originelle qui donna naissance
aux autres langues. Une étroite parenté entre l’hébreu et les autres langues a
pu être constatée entre les termes se rapportant aux éléments dont l’usage
était connu aux stades primitifs de la civilisation : nom des planètes et des
astres, nom des minéraux, nom des plantes, désignation des êtres humains (âge,
sexe, parties du corps, famille et parenté), désignation de l’espace et du
temps, des nombres et des mesures, désignation des métiers ou activités
primaires, de la guerre et des armes et, bien entendu … nom des animaux. La démonstration serait
longue et n’apporte rien à notre sujet. Il est donc plus que vraisemblable
qu’Adam ait nommé les animaux en hébreu.
D’ailleurs, quand on a tout essayé pour dépouiller
quelqu’un de son honneur, que reste t-il pour le mettre complètement à terre ?
La réponse est : le dépouiller de son nom, contester ou se moquer de son
patronyme ou, insinuer qu’il ne le mérite pas. Le Figaro, en Décembre 2011
écrit : « DSK interviendra lundi à Pékin dans un forum économique. A noter que sur la page web chinoise, DSK est
appelé par erreur «Khan», une appellation fort élogieuse dans la région... ».
Ca défrise le Figaro que quelque chose
d’élogieux soit appliqué à DSK ? A-t-il
perdu son savoir et son nom en même temps que sa réputation ?
Autre question : qu’entend le Figaro par
« dans la région » ? De quelle région s’agit-il, la Chine serait-elle une région, le Figaro
fait-il référence à toutes les régions
conquises par Gengis Khan, alias Temüdjin, à son petit-fils Kubilaï Khan qui
fonda la dynastie Yuan en Chine, ou bien
à l’Agha Khan ? Mystère. Le nom ou plutôt le titre de Khan est célèbre de la Turquie jusqu’en Corée ; donc, il s’agit
d’une bien grande région.
Khan ou Kan est un titre donné au chef, au
dirigeant, voir au Souverain, à celui qui commande ; bref au big boss. Mais il
a aussi une autre signification que l’on ne peut passer sous silence et qui va
certainement déplaire au Figaro. Kahn
se rapporte à Cohen, et, c’est la
raison qui me pousse à écrire ces lignes. En effet, me nommant Levy, je ne peux
accepter toute atteinte portée au nom de Cohen, parce que ce serait
me renier moi-même; les Cohen étant
issus de la Tribu de Lévi. Les Cohen sont les prêtres et les Lévy, Levi ou
Lewis, ont pour mission de les assister; au Temple jadis, à la Synagogue
aujourd’hui. Aaron, le frère de Moïse, fut le premier Cohen et, tous les Cohen,
Khan, Kahn, Kan, à travers les âges,
sont ses descendants. Donc, Strauss-Kahn est aussi un Cohen. L’appellation Cohen est par conséquent à la
fois une fonction et un nom élogieux, n’en déplaise au Figaro, non seulement
dans les montagnes de l’Oural, en Turquie ou en Chine mais aussi au sein du
peuple d’Israël, où ils ont une fonction de prêtrise, mais aussi de direction ;
exactement comme les Khan, Gengis, Kublaï ou Agha.
Il existe un autre mot en
Japonais/chinois qui se rapproche de Khan ; il s’agit de Tycoon. Wikipedia nous dit : Tycoon est un mot anglais dérivé du
mot japonais Taikun signifiant «
grand homme » ou « prince », le terme est lui-même d’origine chinoise. En
anglais, tycoon signifie « magnat »
ou homme d’affaires prospère (appelé autrefois également nabab). En, chinois Taycoon est composé de « tai », grand,
et « kiun », seigneur. Kiun nous renvoie à
Khan, donc à Cohen.
Mais
ce sont là des chinoiseries juives. Une chose est certaine: Confucius s’inscrit
en droite ligne de l’Adam pointilleux dans la désignation des choses et des
êtres pour qu’un minimum d’ordre règne dans l’univers. Il faut rectifier les noms !!
Mieux comprendre l'univers grâce à l'hébreu
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