dimanche 18 février 2018

Seul Etat palestinien possible : sur la bande de Gaza, largement étendue au Sinaï, comme lors de la sortie d’Egypte il y a plus de 3300 ans et comme le propose le Général Gershon Hacohen


Moïse aurait pu conduire  les enfants d’Israël en terre promise en trois quatre jours seulement, en passant par la côte méditerranéenne sur la terre des Philistins – lire les Palestiniens -  mais Hachem l’en dissuade. Raison invoquée : les Hébreux avaient peur de se battre contre les Palestiniens, car malgré leur faible nombre, ils étaient entrainés à la guerre, ce qui n’était pas le cas des Hébreux, encore imprégnés de leurs mentalité d’esclaves et incapables de combattre. Chemot, l’Exode 13 :17
Conclusions :

Primo : La  ligne droite n’est pas toujours la meilleure. Au lieu de quatre jours de voyage en bord de mer, nous avons eu droit à quarante ans de pérégrinations dans le désert du Sinaï.

Secundo : il existait bien il y a 3300 ans, et sans doute bien d’avantage, un Pays philistin sur une bande de Gaza élargie qui, à l’époque, bordait  l’Egypte

Tertio : Une poignée de Philistins bien entrainés étaient en mesure de filer la pâtée à une masse d’Hébreux,  incomparablement supérieurs en nombre.

Quatro : le moment de livrer bataille n’était pas encore venu ; il faudra attendre la toute première Allya, lire celle de Josué qui entraine les Hébreux au-delà du Jourdain pour conquérir la terre sainte en livrant bataille aux sept peuples cananéens.

Conséquence du Quatro : c’étaient bien des Cananéens qui squattaient la Terre Sainte, et non des Palestiniens comme s’échinent à ressasser les antisionistes en tous genres,  et Mahmoud Abbas a sans doute raison de dire que les Palestiniens d’aujourd’hui sont sans doute les Cananéens d’hier.

Moralité : Il faut revenir à l’état ante et caser un Etat palestinien dans le Sinaï, avec la bénédiction de tous les intéressés et ,par là même, enterrer définitivement le concept de « deux états «  irréalisable pour les Palestinies et parfaitement contraire à la sécurité de l’Etat d’Israël.

Ce point de vue géopolitico-biblique est soutenu par le général en retraite Gershon Hacohen, ancien commandant de la zone Nord.  Je cite de larges passages de l’interview du General à l'Algemeiner  (Adaptation par Mordeh'aï pour Malaassot que je vous conseille de lire en entier https://www.algemeiner.com/2018/02/15/gaza-not-west-bank-is-key-factor-in-palestinian-future-says-idf-general/ 

 "Israël devrait abandonner le concept traditionnel de la solution à deux Etats et travailler à la place pour établir un Etat palestinien dans une bande de Gaza élargie … Cela impliquerait la suppression du gouvernement du Hamas à Gaza et l'expansion de la bande dans le nord du Sinaï. Cela deviendrait alors un état palestinien démilitarisé qui serait aidé à se développer économiquement …. Toute l'approche vers la création d'un Etat palestinien a été orientée en considérant la Judée et la Samarie comme l'effort principal et la bande de Gaza comme un effort secondaire. "Ce que nous essayons d'offrir est exactement le contraire. Déplacer le centre de gravité de Judée-Samarie à Gaza. Car de toute façon il y a à Gaza un Etat de fait avec souveraineté absolue de fait. Mais les ressources sont très étroites, limitées. Et il n'a aucun potentiel pour l'avenir sans expansion. Potentiel qui attend dans l'espace vide du nord du Sinaï. Et si Menachem Begin ramenait tout le Sinaï aux Égyptiens, nous pourrions le faire sur notre propre initiation. Construire une riviera palestinienne entre Gaza et el-Arish…. "le principal problème pour la partie palestinienne" en Cisjordanie "c'est qu'il ne leur donne pas les conditions d'un état vital avec toute la souveraineté. Parce que qui va contrôler l'air? Les Israéliens exigent de contrôler l'espace aérien. Qui contrôlera le spectre électromagnétique? Qui va contrôler les frontières sur le Jourdain? Ce n'est pas un état. Théoriquement, cette idée était une bonne idée, et en l'amenant à la réalité, elle s'est effondrée à chaque fois." "le principal problème pour la partie palestinienne" en Cisjordanie "c'est qu'il ne leur donne pas les conditions d'un état vital avec toute la souveraineté. Parce que qui va contrôler l'air? Les Israéliens exigent de contrôler l'espace aérien. Qui contrôlera le spectre électromagnétique? Qui va contrôler les frontières sur le Jourdain? Ce n'est pas un état. Théoriquement, cette idée était une bonne idée, et en l'amenant à la réalité, elle s'est effondrée à chaque fois."


3300 ans ont passé entre la sortie d’Egypte et la déclaration du Général israélien qui sait de quoi il parle. Qu’est ce qui a véritablement changé ? A peu près rien si ce n’est qu’aujourd’hui les Israéliens, contrairement aux Hébreux d’hier  n’ont pas peur d’affronter les hordes arabes et iraniennes. Pour que ce projet voie le jour il faut d’abord nous convaincre nous mêmes de sa pertinence et bassiner Trump, Sissi, Poutine et consorts de nous aider à le mettre en œuvre. Les inconditionnels de la solution à "Deux Etats pour deux peuples" seront de toutes façons hostiles. Alors il n’y a qu’à les laisser s’époumoner.   


Il faut aussi mettre en perspective l’enseignement biblique et sa troublante pertinence, ce que je me suis efforcé de faire.  Alors, Y A QU’A. 

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1 commentaire:

 Et si on profitait de cette accalmie de roquettes pour parler des Harédim. Pardon, de certaines mouvances hassidiques, pour qui, la néglige...